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1 - ANALYSE SENSORIELLE ET AUTOMOBILE

  • 1.1 - Intérêt de l’analyse sensorielle pour l’automobile
  • 1.2 - Difficultés d’application de l’analyse sensorielle à l’automobile

2 - APPLICATION AUX POLYMÈRES. EXEMPLE DES MATÉRIAUX D’HABITACLE AUTOMOBILE

3 - POLYMÈRES, MATÉRIAUX D’HABITACLE ET OLFACTION

4 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : AM3291 v1

Polymères, matériaux d’habitacle et olfaction
Analyse sensorielle des matériaux d’habitacle automobile : olfaction

Auteur(s) : Daniel NESA, Sébastien CROCHEMORE, Stéphane COUDERC

Date de publication : 10 janv. 2004

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RÉSUMÉ

L'industrie automobile ne fait plus de la production de masse, mais les véhicules produits sont de plus en plus personnalisés. Et une grande importance est accordée au ressenti de l'utilisateur, d'où l'intérêt de l'analyse sensorielle Cet article décrit les possibilités de l'analyse sensorielle, et plus particulièrement olfactive, sur les matériaux constituant l'habitacle automobile. Cette analyse permet d'envisager de nouveaux débouchés dans des secteurs industriels autres que l'automobile. 

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Auteur(s)

  • Daniel NESA : Ingénieur de l’Institut des sciences de l’ingénieur de Nancy, - Docteur de l’École des mines de Paris en science et génie des matériaux, - UET Analyse sensorielle, Renault, - Direction de l’ingénierie des matériaux

  • Sébastien CROCHEMORE : Ingénieur de l’École nationale supérieure des industries agroalimentaires - Ingénieur en analyse sensorielle, - Chargé de recherche, Renault, - Direction de l’ingénierie des matériaux

  • Stéphane COUDERC : Chargé de recherche en analyse sensorielle olfactive, Renault, - Direction de l’ingénierie des matériaux

INTRODUCTION

L’industrie automobile est passée d’un modèle de production de masse, destiné d’abord à satisfaire les besoins d’un nombre toujours croissant de consommateurs et où prévalaient les performances et les capacités d’une automobile à remplir sa fonction, à un marché plus concurrentiel. Ce marché se caractérise aujourd’hui par une plus grande segmentation et un besoin accru de personnalisation des véhicules.

Parallèlement à cette évolution, les matériaux polymères et composites ont vu croître leur utilisation pour représenter l’essentiel des pièces et matériaux d’habillage de l’habitacle automobile. Leur apport au confort, notamment vibratoire et acoustique d’un véhicule, est indiscutable.

Ils jouent également, une fois le client installé à l’intérieur, le rôle d’interface entre ce dernier et son véhicule. Quels que soient les progrès actuels en électronique, le contact d’un volant, le toucher d’un levier de vitesses ou d’une poignée de porte sont encore, entre autres, parmi les seules interfaces directement perceptibles par le consommateur.

Ces sensations sont d’autant plus importantes pour la différenciation des marques qu’elles peuvent jouer un rôle de séduction du consommateur au moment du choix de son véhicule, avant même toute appréciation de son confort d’usage.

Cette étude propose de montrer :

  • l’intérêt et la nécessité de l’application de l’analyse sensorielle à des matériaux d’habitacle automobile ;

  • les possibilités d’application de l’analyse sensorielle, avec ses éventuelles difficultés ;

  • l’intérêt d’une telle approche pour d’autres secteurs que l’automobile.

Cette étude se compose de deux articles :

[AM 3 291] – Analyse sensorielle des matériaux d’habitacle automobile : olfaction ;

Analyse sensorielle des matériaux d’habitacle automobile : toucher/vision.

Le lecteur désirant plus de détails concernant l’analyse sensorielle pourra consulter, des mêmes auteurs, l’article :

Méthodes d’analyse sensorielle des matériaux plastiques, ainsi que les références et parues dans les Techniques de l’Ingénieur.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-am3291


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3. Polymères, matériaux d’habitacle et olfaction

3.1 Rappels sur la neurophysiologie de l’olfaction

Ce paragraphe se limitera à un bref aperçu de quelques connaissances de base, dans un domaine où tout n’est pas encore connu, et provenant pour l’essentiel des références et .

Les stimulus olfactifs véhiculés par l’air peuvent mettre en jeu chez l’homme deux systèmes perceptifs :

  • le nerf trigéminal, responsable des sensations d’irritation oculaire et intranasale, grâce à des fibres trigéminales capables de détecter les stimulus chimiques irritants se dissolvant dans le mucus aqueux. Les seuils de détection chimique de ce système sont supérieurs à ceux du système olfactif, avec lequel il peut interagir et dont il innerve également la muqueuse olfactive ;

  • le système olfactif proprement dit, stimulé également par des molécules chimiques et illustré figure 1. C’est lui qui permet d’identifier les odeurs et leur intensité.

L’épithélium olfactif, tissu sensible aux odeurs dans le nez, est situé des deux côtés de la partie supérieure de la cavité nasale et occupe une surface d’environ 2 cm2. Les cellules réceptrices sont des neurones bipolaires spécialisés, dont les axones sont directement connectés au système nerveux central. Leur corps cellulaire se termine à l’autre extrémité par un dendrite qui porte une touffe de cils baignant dans le mucus aqueux, et qui sont les organes initiaux de la perception olfactive. L’épaisseur du mucus est de l’ordre de 60 µm et la longueur de ces cils varie de 30 à 200 µm. La membrane de ces cils contient des protéines réceptrices. Les axones sont connectés au bulbe olfactif, situé dans le cerveau antérieur. Des neurones relais internes au bulbe olfactif transmettent alors le message électrique généré par le stimulus à des zones centrales du cerveau.

Il existe plusieurs millions de neurones récepteurs, dont les réponses sont reproductibles. Il est aujourd’hui établi que la plupart de ces neurones sont peu sélectifs car susceptibles de répondre à plusieurs molécules ou types d’odeurs différents, sans que toutes les régions de l’épithélium olfactif présentent pour autant une égale sensibilité à tous les types d’odorants.

Il n’y a pas aujourd’hui de...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BLUMENTHAL (D.) -   Contribution à la caractérisation de produits complexes non anonymes. Application à l'évaluation du confort de l'habitacle avant des véhicules automobiles.  -  Thèse de doctorat en sciences alimentaires (ENSIA), 11 déc. 2002.

  • (2) - REYNES (M.) -   L'utilisation des matériaux de synthèse dans les moyens de transport.  -  Matériaux et Techniques, nos 7-8, p. 3-8 (1999).

  • (3) - HOLLEY (A.) -   Le système olfactif.  -  Neuroscience et systèmes sensoriels – Hymne au parfum. Le système olfactif http://olfac.univ-lyon1.fr

  • (4) - MARTIN (G.), LAFFORT (P.) -   Odeurs et désodorisation dans l'environnement.  -  Tec. & Doc., Lavoisier, 451 p. (1991).

  • (5) - SSHA -   Évaluation sensorielle. Manuel méthodologique.  -  SSHA 2e éd., Lavoisier, Paris, 353 p. (1998).

  • (6)...

1 À lire également dans nos bases

GIOCOSA (A.) - Les composites dans l'industrie automobile. - [AM 5 600] Traité Plastiques et Composites (1999).

ROGNON (C.) - POURTIER (L.) - Mesurer les odeurs. - [G 2 940] Traité Environnement (2001).

ROGNON (C.) - POURTIER (L.) - Les odeurs dans l'environnement. - [G 2 900] Traité Environnement (2000).

TRANCHANT (J.) - Séparations par distribution entre phases. Chromatographie en phase gazeuse. - [P 1 485] Traité Techniques d'analyse (1996).

DE MAACK (F.) - Couplages chromatographiques avec la spectrométrie de masse. - [P 2 614_01_1994] Archives analyse/mesures (1994). Remplacé par :

ARPINO (P.) - Couplages chromatographiques avec la spectrométrie de masse. I. - [P 1 490] Techniques d'analyse (2007).

ARPINO (P.) - Couplages chromatographiques avec la spectrométrie de masse. II. - [P 1 491] Techniques d'analyse (2008).

BOTTER (R.) - BOUCHOUX (G.) - Spectrométrie de masse. - [P 2 615_04_1995] Archives analyse/mesures (1995). Remplacé par :

BOUCHOUX (G.) - SABLIER (G.) - Spectrométrie de masse – Principe et appareillage. - [P 2 645] Traité Techniques d'analyse (2005).

BOUCHOUX (G.) - SABLIER (G.)...

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