Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
La plus grande partie de la production de la production mondiale de l’or, ce métal rare, est extraite des mines. Les minerais aurifères n’en contiennent que de faibles quantités, pur ou allié le plus souvent à l’argent ou le tellure. La plupart du temps, le minerai n’est pas lixiviable, ce qui rend la métallurgie extractive de l’or assez complexe. L’or est le plus malléable et ductile des métaux, il présente une grande conductivité électrique et thermique, et une faible activité chimique. Malgré sa rareté, l’or est de plus en plus utilisé dans des applications industrielles, mais aussi dans le domaine de l’art.
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Auteur(s)
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Pierre BLAZY : Professeur honoraire - Ancien directeur de l’École nationale supérieure de géologie (ENSG)
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El-Aid JDID : Docteur ès sciences - Ingénieur de Recherche au Laboratoire environnement et minéralurgie (LEM) - ENSG-INPL-CNRS UMR 7569
INTRODUCTION
L’or est un des rares métaux que l’on recueille aussi bien dans des chantiers artisanaux que dans des usines traitant des milliers de tonnes de minerais par jour provenant d’exploitations minières. Évidemment, la plus grande partie de la production mondiale provient des mines. L’or est un métal rare puisque la partie haute de la lithosphère titre 0,005 ppm Au.
À l’état naturel, l’or se trouve sous forme métallique soit pur, soit sous forme d’alliages, généralement avec l’argent et le tellure. Il est largement dispersé et les minerais aurifères n’en contiennent que de très faibles quantités.
Ses propriétés physiques (ductibilité, malléabilité, conductivités électrique et thermique élevées), jointes à sa stabilité chimique et à sa rareté, intéressent autant les applications industrielles que les métiers d’art et les actifs financiers. Les consommations sont croissantes, auxquelles répond une croissance des productions d’or primaire et secondaire, réalisées aussi bien par de gros producteurs que par de très nombreuses entreprises de plus faible envergure. La mise en solution de l’or est réalisée par le cyanure, mais il existe aussi un nombre très limité d’autres lixiviants difficilement utilisables industriellement.
L’origine des gisements est très diverse. Pour certains d’entre eux, le minerai est difficilement lixiviable, ce qui fait que la métallurgie extractive, simple dans son principe, est souvent complexe dans son application industrielle.
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9. Gisements difficiles à traiter
Tous les types de gisement fournissent des cas de minerais difficiles 7 à traiter, mais en général, ces cas se rattachent à des minéralisations de sulfures complexes dans lesquels l’or est en association étroite avec l’arsénopyrite et la pyrite, et même parfois avec d’autres sulfures (cuivre, plomb, etc.).
Il faut cependant constater que les minerais latéritiques, qui n’offrent pas de difficultés majeures de traitement, peuvent dans les régions de forte pluviosité poser des difficultés d’extraction minière, de drainage et de transport, le matériau se présentant souvent comme une pâte plus ou moins fluide en saison des pluies.
Les minerais d’or en roche n’ont pas cet inconvénient. Leurs difficultés de traitement se rattachent aux cas suivants :
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veines de quartz et amas lenticulaires de quartz associés aux zones de cisaillement dans des ensembles volcano-sédimentaires ayant subi un métamorphisme de transition du type schiste vert-amphibolite (cf. gisements filoniens archéens et mésothermaux) ;
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amas sulfurés à minéralisation polymétallique, associée à une intrusion aplitique dans une séquence sédimentaire ou à minéralisation stratiforme à hydroxydes de fer et silice (BIF) dans des formations volcano-sédimentaires (cf. gisements de sulfures massifs) ;
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gisements où l’or est associé à la pyrite et à l’arsénopyrite, finement dispersées dans des calcaires et des siltites carbonatées, riches en matière charbonneuse (cf. gisements de type Carlin) ;
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gisements épithermaux se rattachant à deux types principaux :
-
type « maar » ou gisements liés à des intrusions gabbroïques et basaltes alcalins de faible profondeur, avec une minéralisation disséminée dans des roches sédimentaires,
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type « source chaude », liés à une activité volcanique andésitique,...
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BIBLIOGRAPHIE
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