Cet article est une compilation des données numériques extraites de travaux japonais conduits sur des essais de fluage de très longues durées sur 49 alliages dont 42 aciers parmi lesquels on peut trouver des nuances normalisées en Europe. L’originalité des analyses japonaises des résultats obtenus réside en partie dans le fait que des méthodes paramétriques ont été utilisées pour quantifier les relations entre les paramètres définissant, pour chaque nuance, les conditions opératoires, température, charge unitaire et temps et faire la synthèse des résultats. Pour terminer, est présentée une courbe d’aide au choix.
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Guy MURRY
: Ingénieur de l’École nationale supérieure d’électrochimie et d’électrométallurgie de Grenoble. Docteur-ingénieur - Ingénieur-conseil métallurgie et aciers - Ancien directeur de l’OTUA
INTRODUCTION
Ce document est essentiellement une compilation de données numériques extraites de travaux japonais. En complément, il inclut un élément d’aide au choix.
Les données sont présentées sous forme de tableaux dont chacun correspond à une nuance (et parfois à un produit) bien définie. Chaque tableau rappelle les caractéristiques de base (analyse chimique, propriétés de traction) et les éléments des formules empiriques permettant le calcul des valeurs de la limite d’élasticité à chaud et celles des caractéristiques de résistance à la rupture par fluage.
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1. Données complémentaires relatives à la résistance au fluage de certains aciers
Nota :
les résultats exploités ici sont diffusés par « Materials Information Technology Station ».
Depuis près de 40 années, les chercheurs japonais du « National Research Institute for Metals » ont effectué des essais de fluage de très longues durées sur 49 alliages dont 42 aciers parmi lesquels on peut trouver des nuances normalisées en Europe.
L’originalité des analyses japonaises des résultats obtenus réside en partie dans le fait que des méthodes paramétriques ont été utilisées pour quantifier les relations entre les paramètres définissant, pour chaque nuance, les conditions opératoires, température, charge unitaire et temps et, par la même faire la synthèse des résultats. Quatre formules ont été mises en œuvre ;
celle de LARSON et MILLER
celle de ORR, SHEYBY et DORN
celle de MANSON et SUCCOP
celle de MANSON et HAFERD
avec :
T (K)
:
température
t (h)
:
temps
C, Q, B, ta et Ta
:
constantes dont les valeurs sont optimisées pour minimaliser la dispersion,
P
:
paramètre dépendant de L = lg (charge unitaire en N/mm2) selon l’une des relations suivantes :
...
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