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RÉSUMÉ
Après un bref rappel sur le transfert de technologies, en particulier dans le cas des technologies innovantes, l’article est consacré à décrire les formes très variées du système de transfert des technologies innovantes dans le cas de la France, qu’il s’agisse de la valorisation de la recherche publique, de la recherche partenariale, des organisations qui ont un rôle d’interface entre le monde de la recherche publique et celui des PME, du transfert par les ressources humaines, et enfin du transfert entre organisations privées. Pour conclure, l’article analyse le cas du système français et par comparaison celui de quelques pays développés, représentatifs d’une typologie de ces systèmes.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Pierre DEVALAN : Expert en conduite et évaluation de projets d’innovation - Ancien directeur des programmes de R&D du CETIM, Senlis, France
INTRODUCTION
Le transfert de technologies innovantes joue un rôle central dans le processus d’innovation qui résulte principalement, dans les pays développés, de l’interaction entre différents acteurs : les acteurs de la R&D, du transfert de technologie, les entreprises du secteur marchand et les organisations de financement.
D’autant plus que ce processus de transfert est de plus en plus pratiqué du fait de l’accélération de son rythme au cours du temps depuis plus de deux siècles, c’est-à-dire depuis le début de la révolution industrielle.
Jusqu’à la fin du XXe siècle l’entrepreneur était considéré comme un élément innovant dans une entreprise isolée, mais il est apparu qu’il est à présent nécessaire de prendre en compte l’environnement de l’entreprise pour comprendre la dynamique de l’innovation en incluant des éléments nouveaux de son environnement qui interagissent avec celle-ci.
Dans le contexte de la révolution numérique qui a débuté avec ce siècle, il est important de souligner que le transfert de technologies innovantes se situe au centre du progrès technologique des années à venir.
Toutefois, le processus de transfert de technologies innovantes est multiforme, il s’appuie sur différents dispositifs et organisations qu’il convient d’identifier, et dont il faut comprendre les mécanismes, missions, avantages et inconvénients.
L’objectif de cet article consiste en conséquence, pour tous ceux qui veulent innover, à bien distinguer chacune de ces formes de transfert afin de pouvoir les utiliser de manière optimale et ciblée.
MOTS-CLÉS
technologie transfert de technologies valorisation de la recherche recherche partenariale innovation R&D
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4. Systèmes nationaux d’innovation technologique
4.1 Millefeuille français
Le transfert de technologies innovantes en France se base sur un système qui a fortement évolué et s’est complexifié depuis les années 2000. De nombreux rapports publics ont mis l’accent sur le fait que la R&D conduite par les universités, centres de recherches publics, et la valorisation menée par les centres de transfert, organismes de valorisation ne se traduisaient pas suffisamment en innovations apportant des gains économiques au secteur marchand si l’on compare la situation française par rapport aux autres pays avancés.
Face à cette situation, les pouvoirs publics n’ont eu de cesse de créer de nouvelles structures et dispositifs venant se superposer à l’existant afin de favoriser les transferts de technologies innovantes de la recherche publique vers le secteur privé. Les réformes les plus marquantes des structures et dispositifs du transfert de technologies innovantes ont ainsi été les suivantes (encadré 7) depuis le début des années 2000.
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2003 : création des clusters. Première réforme du CIR
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2004 : création de CDC entreprises
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2004 : création du dispositif « jeune entreprise innovante »
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2005 : création de l’ANR, du label Carnot, de l’AII, d’OSEO (fusion ANVAR et BDPME)
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2006 : création de la Mission Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur
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2006 : création des PRES, des pôles de compétitivité et du FUI. Lancement du FP7
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2007 : création du réseau ARI, labellisation des CRT, CDT, PFT
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2008 : Seconde réforme du CIR. Plan Campus
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2008 : création du FSI
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2010 : investissements d’avenir : création des alliances de recherche (IDEX, IRT, IEED, SATT) et des IDEX, LABEX, EQUIPEX. Plateau de Saclay
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2011 : création de France Brevets
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2013 : création de Bpifrance qui regroupe Oséo, CDC Entreprises, le FSI et FSI Régions.
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2013 : création du CII
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2017 : publication du Vade-Mecum des passerelles public-privé
Il en résulte ce que de nombreux observateurs ont appelé un « millefeuille institutionnel »,...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE - Technologies clés 2005. - Les Editions de l’Industries (2000).
-
(2) - SOTIRIADIS (B.H.) - Le contrat de transfert de technologies. - Robic, http://www.robic.ca/Publications (1991).
-
(3) - ZALESKI (E.), WIENERT (H.) - Transfert de techniques entre l’Est et l’Ouest. - OCDE (1980).
-
(4) - NEDO - Technology Transfer in the UK Food and Drink Industry. - National Economic Development Office (1985).
-
(5) - DEVALAN (P.) - L’innovation de rupture, clé de la compétitivité. - Lavoisier (2006).
-
(6) - KHUHN (S.) - La structure des révolutions scientifiques. - Flammarion (1983).
- ...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
SATT http://www.satt.fr/
SPV du CNRS http://www.cnrs.fr/dire/annuaire_spv/spv2.htm
Pôles de compétitivité http://competitivite.gouv.fr/
Instituts Carnot http://www.instituts-carnot.eu/
SRC http://www.asrc.fr/fr/qui-sont-les-src/
IRT http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid56375/instituts-de-recherche-technologique.html
CRITT http://www.critt.net/
Bpifrance http://www.bpifrance.fr/
ANRT https://www.anrt.asso.fr/fr
CTI http://www.reseau-cti.com/...
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