Présentation
Auteur(s)
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Georges MULLER : Ingénieur Principal à la Compagnie des transports strasbourgeois CTS
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Lire l’articleINTRODUCTION
La quasi-disparition des tramways en France à la fin des années 1950 était le résultat d'un manque total de vision d'avenir sur le plan urbanistique. Tandis que les quartiers nouveaux étaient conçus d'avance pour donner la priorité à la circulation et au stationnement des automobiles et que les transports en commun par autobus venaient furtivement assurer un service de qualité modeste, à l'étranger, au contraire, les lignes de tramway étaient reconstruites en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et, bien souvent, en précédant l'urbanisme, devenaient, de ce fait, le moyen privilégié pour les déplacements de tous.
Le retour du tramway au début des années 1980 est d'abord considéré comme une amélioration des conditions de déplacement de la clientèle des transports publics mais, très vite, s'impose l'idée que, par reconquête des espaces, la construction d'une nouvelle ligne de tramway constitue un outil d'urbanisme pour rendre une attractivité perdue au centre des villes avec réduction drastique de la présence automobile, de la pollution ambiante et l'extension des secteurs piétonniers. C'est le reflux des centres à bureaux, privés de vie le soir, au profit de l'habitat urbain et des commerces de proximité.
Dans ce dossier, on s'intéresse aux composantes, à l'exploitation et à la conception des tramways.
Une description plus détaillée des principaux types de tramways et de trams-trains proposés par les constructeurs européens fait l'objet des dossiers suivants [D 5 551] et [D 5 552].
Le lecteur pourra également se reporter utilement aux dossiers [D 5 510], [D 5 520] et [D 5 530] du présent traité.
VERSIONS
- Version archivée 1 de juin 1990 par Bernard PHILIPPE
DOI (Digital Object Identifier)
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1. Contexte
Le mot tramway désigne à l'origine une voie ferrée formée de 2 rails parallèles sur lesquels circulent des véhicules à roues en acier effectuant un service urbain de transport de voyageurs, puis par extension le véhicule de transport urbain ou suburbain à traction électrique circulant sur ces rails, souvent noyés dans la chaussée, et guidé par ceux-ci.
Un véhicule moteur à caisse unique pouvant tirer une ou plusieurs remorques, non motorisées, est appelé automotrice ou, plus couramment, motrice.
Une rame est formée de plusieurs automotrices circulant en unités multiples (UM) et pouvant encadrer une ou plusieurs remorques. C'est aussi le générique désignant un véhicule de grande capacité formé de plusieurs caisses articulées entre elles permettant les circulations intérieures des voyageurs.
Les premiers tramways
Les premiers essais eurent eu lieu à partir de 1830 dans des villes américaines. Baltimore, La Nouvelle Orléans et New York posèrent ainsi sur quelques lignes des rails de chemin de fer à même la chaussée. Le résultat était que, grâce à la moindre résistance à l'avancement d'une roue à bandage en fer sur rails en acier, on pouvait, en moyenne, diviser par deux le nombre de chevaux des attelages.
En 1852, un homme d'affaires français, Alphonse Loubat, en déplacement à New York propose à la municipalité une solution conduisant à poser une paire de rails plats, comportant une gorge étroite, et ne faisant plus saillie sur la chaussée. Quoique encore très perfectible, l'idée de la voie de tramway encastrée était née.
De retour en France, Loubat réussit à convaincre le Département de la Seine de créer une « ligne de chemin de fer américain » entre la place de la Concorde et le quai de Billy ; la concession est accordée par décret impérial et la ligne entre en service en 1855 avant d'être prolongée jusqu'au Louvre en 1866. En 1874, le tramway apparaît au Havre, à Lille et à Nancy, en 1876 à Marseille et à Versailles, en 1877 à Orléans, Tours, Roubaix et Rouen... Héritiers des omnibus, les tramways étaient alors exclusivement tirés par des chevaux ce qui n'arrangeait pas le compte d'exploitation...
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