Réglementation, épreuves et contrôles
Chargement de véhicules - Grues auxiliaires

2.1 Réglementation en position route

Il ne suffit pas de définir un modèle de grue et un modèle de porteur pour avoir un véhicule équipé : le code de la route doit être observé, des vérifications s’imposent et des contrôles sont effectués par l’ingénieur des Mines de la circonscription.

2.1.1 Répartition des charges sur les essieux

Chaque porteur est réceptionné avec des limites bien précises. L’ensemble une fois réalisé devra être pesé et l’ingénieur des Mines vérifiera que, avec une charge uniformément répartie sur la surface de chargement, les charges admissibles sur chaque essieu ne sont pas dépassées (figure 5). Trop souvent, le véhicule roule en limite de surcharge à l’avant avec une grue avant, à l’arrière avec une grue arrière, parce que la proportion entre les poids de la grue et du porteur 2.1.2 n’a pas été respectée.

Avec un montage arrière, le délestage de l’essieu avant peut entraîner une perte d’adhérence, aussi un minimum de charge, indiqué par les constructeurs de véhicules sur leur documentation, est à respecter.

Pour une grue montée en mobile, ce calcul ne peut pas être fait, mais il est de la responsabilité du chauffeur d’éviter une surcharge pouvant entraîner aussi bien accidents que procès‐verbaux.

2.1.2 Freinage

Les camions récents étant munis de correcteurs de freinage, la présence de la grue modifie nettement les valeurs de correction. À l’exception des porteurs ou tracteurs à trois essieux qui échappent à la directive 71/320 CEE () sur la correction de freinage (à cause de la présence du tandem), pour les grues montées derrière cabine (théoriquement aussi pour celles montées entre les essieux mais, dans ce cas,...