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Alain GAYON : Global Safety Manager d’Aventis CropScience
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Le concept de sécurité n’a pas été découvert pendant l’avènement de l’ère industrielle. Il était inscrit dans le caractère de l’homme dès l’origine de l’humanité. Ainsi, l’homo sapiens avait le réflexe de s’éloigner du feu car l’expérience lui avait appris que celui-ci était dangereux pour lui. Il avait donc un réflexe de sécurité. Mais qu’est-ce que la sécurité ?
Selon le « Petit Larousse », sécurité se dit d’une situation où l’on n’a aucun danger à craindre. Cette définition générale, reposant sur le principe du risque zéro, n’est pas adaptée aux activités humaines (alimentation, transport, vie quotidienne, loisirs, etc.) où l’on parle de risque acceptable. Se référant à l’industrie et, plus particulièrement, au fonctionnement des procédés, la sécurité peut être définie comme l’aptitude d’un système à fonctionner en maîtrisant, à un niveau acceptable, les risques pour les personnes, les biens et l’environnement.
Cette introduction aborde en particulier différents points qui seront développés dans des articles spécialisés. Ils sont riches de recommandations et d’outils qui ont fait leur preuve. N’oublions pas le facteur clé du succès en matière de sécurité : toutes ces méthodes, ces outils, ces recommandations ne seront efficaces que si chaque personne, à tous les niveaux dans l’entreprise, s’implique personnellement dans ces actions.
Puisse la lecture de ces articles convaincre le lecteur de la prépondérance à donner à la sécurité et lui permettre de contribuer efficacement à l’amélioration des performances globales de son entreprise.
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4. La sécurité et les « stakeholders »
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Les bons résultats enregistrés par l’industrie chimique ne sont pas le fruit du hasard. Les conditions de travail ont été très nettement améliorées et les expositions aux substances manipulées réduites. Les conséquences dramatiques, enregistrées aujourd’hui, de certaines expositions à l’amiante datant de plus de vingt ans, constituent, s’il en était besoin, une justification de ces actions.
La qualité de l’air est aujourd’hui beaucoup plus affectée par la pollution liée à la circulation automobile que par les activités industrielles. La qualité des eaux de rivière, en constante amélioration, a bénéficié des importants progrès réalisés par l’industrie en termes de rejets. La réduction de ces rejets, tant accidentels (dysfonctionnement de procédé) que chroniques (rejets quotidiens), a souvent nécessité des investissements coûteux visant à développer des technologies propres, à fiabiliser les installations ou à traiter les effluents avant rejet dans le milieu naturel.
Le secteur de la chimie consacre actuellement à ces problèmes environ 1,4 milliards de francs par an. Mais certains de ces investissements et les études qu’ils ont nécessitées ont également conduit à une amélioration des procédés en matière de qualité ainsi que sur le plan économique.
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Une des raisons de ces progrès est sans nul doute le fait que la sécurité est un problème d’éthique. Dans une entreprise qui a, par exemple, un taux de fréquence de 40, on peut aisément déduire de la définition de cet indicateur, que chacun des salariés y travaillant aura statistiquement environ 2,4 accidents avec arrêt dans sa carrière. Si l’on considère, quelquefois à tort, que les employés occupés à des tâches administratives sont moins exposés et donc moins sujets à accidents, on en déduira que d’autres collègues affectés à des tâches plus manuelles auront probablement jusqu’à 10 accidents avec arrêt de travail dans leur carrière, soit environ un tous les quatre ans. Ce taux d’accidentabilité est totalement inacceptable parce que ces personnes sont atteintes physiquement, parfois gravement et quelquefois mortellement.
Mais les conséquences ne s’arrêtent pas là. L’impact psychologique sur le blessé est d’autant...
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