Bibliographie & annexes
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RÉSUMÉ
Dans la démarche actuelle de lutte contre le changement climatique, les organisations internationales se sont mobilisées, elles ont défini des objectifs de réduction concernant les principaux gaz à effet de serre (GES). La quantification des émissions de ces gaz s’est donc avérée nécessaire, et avec elle le besoin d’élaborer des méthodes fiables permettant de compter le carbone. Des reproches sont d’ores et déjà faits à cette comptabilité ; imprécisions de certains indicateurs et absence d’outil de comparaison. Au-delà de cet objectif de bilan, cette méthodologie doit permettre de construire autour de ce thème une démarche d’amélioration basée sur une approche systématique.
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Laurent MOLINARI : Directeur général – Zen’to Technologie
INTRODUCTION
L’objectif de cet article n’est pas d’expliquer les enjeux associés au changement climatique. Ce thème nous semble déjà avoir fait l’objet de nombreux articles et suscité aussi de nombreuses controverses et notre propos n’est pas d’alimenter le débat sur la nature « réelle » ou non du changement climatique.
Quelle que soit la position de chacun, force est de reconnaître qu’un consensus s’est établi autour de la reconnaissance de l’impact des activités humaines sur notre environnement. Cet impact se traduit sous deux formes principales : une influence sur le climat avec une tendance de long terme de modification de l’équilibre climatique mais aussi une pression directe, et ce point fait consensus aussi chez les climato-sceptiques, sur la consommation des énergies fossiles qui, par principe, ne sont pas renouvelables.
Nous ne reviendrons pas non plus sur le mécanisme des gaz à effet de serre (GES), phénomène qui est largement expliqué par de nombreuses sources scientifiques. Nous nous contenterons de signaler que, même si le mécanisme naturel de l’effet de serre est essentiel à la vie sur Terre, c’est bien l’excédent de GES lié, entre autres, à l’activité humaine qui devient aujourd’hui préjudiciable.
Après avoir posé les fondements méthodologiques et les principes de la démarche d’évaluation des gaz à effet de serre, nous identifierons les principales limites inhérentes à celle-ci et les ambivalences possibles dans les analyses. En synthèse, nous établirons un état de l’art de la pratique actuelle avec, comme perspective, les orientations pour en faire un outil de transformation des organisations.
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Vision critique de la comptabilité carbone
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1. Origines de la comptabilité carbone
Ce chapitre a pour objet de présenter la notion de « comptabilité carbone » et d’introduire les principes de l’évaluation d’impact des GES. Ces explications constituent à notre sens un préalable à la bonne compréhension du sujet.
1.1 Référentiels et principes
Dans la démarche de lutte contre le changement climatique, les organisations internationales se sont mobilisées. Ainsi, la convention de Rio de 1992 puis le protocole de Kyoto de 1997 ont permis de définir un périmètre d’analyse et de définir des objectifs de réduction concernant six gaz dits « à effet de serre » :
-
le dioxyde de carbone (CO2) ;
-
le méthane (CH4) ;
-
l'oxyde nitreux (N2O) ;
-
les hydrofluorocarbures (HFC) ;
-
les hydrocarbures perfluorés (PFC) ;
-
l'hexafluorure de soufre (SF6).
Chaque gaz dispose ainsi d’un pouvoir de réchauffement global (PRG) en fonction de sa constitution chimique et de sa durée de vie dans l’atmosphère (tableau 1). Cet « impact environnemental » est, par convention, évalué et exprimé en équivalent carbone ou équivalent CO2.
Ainsi l’unité de mesure de teqCO2 s’est-elle généralisée pour exprimer la pression sur le climat de ces émissions de gaz. Pour être complet nous signalerons la subtilité entre la notion de « teqCO2 » et celle de « teqCarbone ». Elles représentent la même chose mais leurs valeurs ne sont pas équivalentes.
1 teqCO2 correspond aux émissions générées par la combustion d’une tonne de CO2 dans l’atmosphère.
1 teqCarbone correspond à 3,7 teqCO2, un rapport de 44/12 existant entre les deux unités de mesure. Signalons enfin, que si l’unité de teqCarbone est souvent utilisée par les scientifiques, la notion teqCO2 est plutôt communément utilisée dans la comptabilité carbone des organisations. Il convient de faire attention à l’utilisation de ces unités de mesure car certains auteurs n’hésitent pas à mélanger l’utilisation de ces deux unités.
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Origines de la comptabilité carbone
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - ADEME - * - . – Formation Bilan Carbone (2009).
-
(2) - JITEX, ADEME - * - . – Synthèse : réalisation d’une veille internationale relative aux outils et méthodes d’évaluation globale des émissions de gaz à effet de serre et des démarches de réduction associées (pour les entreprises, les collectivités, les administrations) (2008).
-
(3) - BRUN (E.) - * - . – Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale, AFNOR Normalisation.
-
(4) - * - Carbon Disclosure Project – Enquête menée auprès des entreprises françaises du SBF250 (2010).
-
(5) - COTTIGNIES (M.) - * - . – Supply Chain et développement durable, ADEME – conférence ECP / Agro (mars 2006).
-
(6) - ADEME - * - ....
ANNEXES
Les outils logiciels sont nombreux et il serait imprudent de faire une selection.
Le cabinet d’analyse Verdantix, basé à Londres, s’est spécialisé dans l’analyse des marchés logiciels lies au Sustainability et au Carbon Management. Il produit régulièrement des Magic Quadrant sur les solutions logicielles.
Le Syntec Numérique (ex : Syntec Informatique) édite une série de livres verts dédiés au développement durable. Le volume 3 dédié aux systèmes de management de GES est accessible à l'adresse suivante :
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