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Article

1 - INTRODUCTION

2 - DÉFINITIONS

3 - PRINCIPES DES MÉTHODES DE BIOINDICATION/ BIOSURVEILLANCE

4 - STRATÉGIES INTÉGRÉES ET APPLICATIONS

5 - EFFETS DE CONTAMINATION ATMOSPHÉRIQUE SUR LES ORGANISMES DE BIOSURVEILLANCE

6 - CONCLUSION GÉNÉRALE

Article de référence | Réf : P4170 v1

Introduction
Bioindicateurs et biomoniteurs

Auteur(s) : Bernd MARKERT, Simone WÜNSCHMANN, Rolf HERZIG, Philippe QUEVAUVILLER

Date de publication : 10 juin 2010

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RÉSUMÉ

La surveillance intégrée de l’environnement est à l’ordre du jour depuis maintenant de nombreuses années, notamment à travers des programmes de recherches. Ces études permettent à travers l’établissement d’indicateurs spécifiques d’obtenir des informations qualitatives (bioindication) et quantitatifs (biosurveillance) sur les pollutions ou la dégradation des écosystèmes d’une région donnée. Les informations sélectionnées, testées, parfois extrapolées, et interprétées peuvent constituer des données utilisables et devenir des connaissances établies. La bioindication et la biosurveillance sont des méthodes très prometteuses, mettant en œuvre une instrumentation appropriée et des procédures de mesures de substances chimiques, d’activité enzymatique ou d’autres paramètres pertinents basées sur la spectrométrie ou la photométrie.

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Auteur(s)

INTRODUCTION

Depuis de nombreuses années, les programmes « classiques » de surveillance environnementale sont complétés par des mesures basées sur des bioindicateurs. Dans ce contexte, les recherches sur les organismes vivants ou leurs résidus sont utilisées pour dresser le bilan de la situation environnementale en termes qualitatif (bioindication) ou quantitatif (biosurveillance). Elles fournissent des éléments d'information sur les dommages environnementaux d'une région à un instant donné ou de ses variations dans le temps (analyses de tendances). La bioindication classique traite souvent d'observations et de mesures de noxaes chimiques (à la fois inorganiques et organiques) dans des bioindicateurs bien définis de plantes, d'animaux ou d'humains. En termes de procédures analytiques et de résultats, on note des développements parallèles entre les progrès en bioindication et les avancées innovantes des méthodes analytiques. Après environ trente ans de développement en bioindication, les lignes suivantes de développement futur sont 1) l'inclusion plus fréquente d'analyses multi-élémentaires totales pour l'étude détaillée des corrélations mutuelles en terme de système biologique ou éléments, 2) des travaux supplémentaires sur les aspects de spéciation (analytique) pour progresser dans les sciences environnementales orientées vers les effets réels, et 3) l'intégration de méthodes de bioindication pour mieux aborder les problèmes de surveillance environnementale. Dans ce contexte, l'utilisation d'un bioindicateur unique ne fournira pas d'information pertinente. Ainsi, des concepts intégrateurs tels que le Concept de Bioindication Multi-Marqueur (CBMM) offrent des moyens de base pour mieux aborder les effets des mesures de protection environnementale reposant sur une méthodologie de bioindication de seconde génération. Une étude de cas de biosurveillance en Suisse illustre les nouvelles méthodologies. Cet article repose en partie sur une publication de synthèse de Markert et al. (2003).

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p4170


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1. Introduction

Durant l'histoire des sciences biologiques, on peut distinguer trois phases différentes dans l'acquisition d'informations et de connaissances concernant l'environnement ou les conditions environnementales et les perturbations anthropiques qu'elles subissent :

  • 1. la biologie descriptive, basée sur l'observation, jusqu'à environ 1950 ;

  • 2. le développement des sciences environnementales durant la seconde moitié du siècle dernier ;

  • 3. la synthèse actuelle de l'écologie « ancienne » et « moderne » qui se base sur le principe de durabilité comme objectif scientifique. Elle comprend les techniques d'information et de communication les plus récentes ainsi que les avancées en biotechnologie .

Les données concernant la qualité de l'environnement peuvent être collectées à l'aide de bioindicateurs ou de biosurveillance de manière élégante. Une des définitions les plus simples, toutefois empreinte de bon sens, a été proposée par Müller en 1980  : « Bioindikation ist die Aufschlüsselung des Informationsgehaltes von Biosystemen für die Bewertung von Räumen » (La bioindication est la réduction de la teneur des informations sur les biosystèmes qui permet l'évaluation de zones dans leur ensemble). Des définitions plus récentes et détaillées sont données dans le paragraphe 2...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - MARKERT (B.), BREURE (A.), ZECHMEISTER (H.) (eds.) -   Bioindicators and biomonitors. Principles, concepts and applications.  -  Elsevier, Amsterdam (2003).

  • (2) - MÜLLER (P.) -   Biogeographie.  -  UTB, Ulmer-Verlag, Stuttgart (1980).

  • (3) - ROOTS (E.F.) -   Environmental information – A step to knowledge and understanding.  -  Environmental Monitoring and Assessment, 50, 4, p. 87-94 (1992).

  • (4) - MARKERT (B.) (ed.) -   Instrumental element and multi-element analysis of plant samples.  -  Wiley-VCH, Weinheim (1996).

  • (5) - LIETH (H.) -   Ecosystem principles for ecotoxicological analysis.  -  In : SCHÜÜRMANN (G.), MARKERT (B.) (eds.) Ecotoxicology – ecological fundamentals, chemical exposure and biological effects. John Wiley and Sons and Spectrum Akademischer Verlag, New York, Stuttgart, p. 17-73 (1998).

  • (6) - MARKERT (B.) (ed.) -   Plants...

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