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Charles FRIBOURG : Ingénieur général de l’armement (2 section) - Directeur technique de TECHNICATOME
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L’auteur s’exprimant à titre personnel n’engage pas la société TECHNICATOME
Cet article traite de la conception et de l’exploitation du réacteur nucléaire de propulsion navale et essentiellement de la filière dominante, celle du réacteur à eau sous pression. Les autres types de réacteurs réalisés ou concevables pour la propulsion navale y sont aussi présentés.
Ce texte fait suite à l’article Navires à propulsion nucléaire « Navires à propulsion nucléaire ».
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3. Autres filières
Le REP, filière la plus répandue mondialement, tant commerciale que militaire, est aussi le réacteur ayant cumulé le plus d’expérience. Son potentiel de développement est encore important. L’orientation vers de nouvelles filières ne pourrait venir que d’exigences nouvelles. Néanmoins :
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Refroidissement par métal liquide
Il a fait l’objet de quelques réalisations.
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Le Seawolf (États-Unis) était équipé d’un réacteur à neutrons épithermiques refroidi au sodium liquide qui n’a que peu navigué en raison d’une fuite à un surchauffeur de vapeur. Très contesté par la marine américaine qui voyait mal le sodium liquide dans un environnement marin, il fut vite abandonné au bénéfice du Nautilus équipé d’un REP (cf. Navires à propulsion nucléaire, § 1.2.1).
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Le sous-marin russe de la classe Alpha, dont sept unités ont été réalisées, reprend le principe du réacteur à neutrons épithermiques refroidi par un métal liquide : l’eutectique plomb-bismuth qui ne réagit pas violemment avec l’eau. Comme le sodium, le plomb-bismuth a des propriétés d’échanges thermiques élevées, mais il se solidifie à 125 oC et demande donc à être maintenu en permanence à une température plus élevée. Sa tension de vapeur est faible à l’état liquide ; une enceinte étanche résistant à forte pression n’est plus nécessaire comme sur le REP. Le plomb s’active très peu sous rayonnement ; le bismuth donne du polonium 210, émetteur alpha de période 138,4 jours. Ces sous-marins sont remarquables par leurs performances élevées (vitesse en immersion) et leur taille réduite, mais ils ont connu des difficultés et ne semblent plus exploités activement.
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Filière gaz à haute température (HTR)
La filière HTR (Hight...
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