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Jean BONAL : Ancien directeur scientifique de Jeumont-Schneider Industries - Professeur associé au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers)
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Lire l’articleINTRODUCTION
Dans les installations industrielles, les fonctions de compression de pompage et de ventilation consomment une part importante de l’énergie électrique utilisée, sensiblement 45 % du bilan énergétique électrique global. Il est donc nécessaire de chercher à optimiser cette consommation dans ces types de domaine.
Les intérêts économiques et techniques de l’utilisation d’un entraînement électrique à vitesse variable des moteurs associés sont nombreux.
Dans un entraînement de ce type, on ne fait pas varier la vitesse du moteur et de la machine entraînée par action sur les pertes d’énergie dans le circuit électrique d’alimentation, dans le moteur ou dans la charge mais on convertit l’énergie électrique fournie au moteur pour que celui-ci fournisse avec le minimum de pertes les caractéristiques mécaniques demandées par le process. Outre les économies d’énergie, cette technique offre des avantages supplémentaires qui peuvent être déterminants dans le dimensionnement d’une installation.
Pour ce qui concerne le réseau d’alimentation, nous pouvons citer :
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la suppression des fortes surintensités du courant appelé par le moteur alternatif au démarrage ;
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la diminution de la puissance du système d’alimentation.
Pour ce qui concerne le moteur, la technique d’entraînement à vitesse variable permet d’allonger sa durée de vie grâce à la diminution des contraintes qui lui sont appliquées.
Pour ce qui concerne la charge entraînée, nous pouvons citer la possibilité de régler le couple et la vitesse en tout point du plan effort-vitesse. Cet avantage provient des qualités de souplesse, de flexibilité, de précision et de rapidité attachées aux régulations du système.
Equiper une pompe, un ventilateur, un compresseur d’un dispositif de variation continue de la vitesse d’entraînement est une méthode idéale pour modifier les caractéristiqes débit-pression en conservant un bon rendement dans la quasi-totalité de la plage de fonctionnement de la machine entraînée (pompe, ventilateur ou compresseur), les performances des régulateurs du système de conversion de l’énergie permettant en effet de s’adapter de manière optimale aux conditions d’exploitation imposées par le process.
Avant de montrer tous les avantages que l’on peut tirer de la production de la force motrice électrique à vitesse variable pour les entraînements des machines qui mettent en mouvement des fluides, il convient de classer les différentes solutions électriques envisageables pour ces types d’installation.
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1. Structure de la consommation électrique
Dans les pays industriels, les deux tiers environ de la consommation totale d’énergie électrique sont absorbés par les applications de la force motrice.
Cette force motrice est mise en jeu par une multitude de moteurs de faible et moyenne puissance unitaire. Les statistiques indiquent que la quasi-totalité du nombre des moteurs en service dans ces pays (environ 99,9 %) a une puissance inférieure à 200 kW et que dans cette catégorie la très grande majorité a une puissance inférieure à 10 kW.
Il faut noter cependant que si l’on considère la consommation globale d’électricité utilisée sous forme motrice, l’effet de taille des moteurs vient contrebalancer l’effet de nombre.
En effet, les moteurs dont la puissance unitaire est supérieure à 100 kW absorbent près de 50 % de l’énergie électrique consommée par les moteurs en service dans le secteur industriel (figure 1).
Pour ce qui concerne la France, les diagrammes des figures 1, 2 et 3 établis à partir de données publiées par le CEREN (Centre d’études et de recherche sur les énergies) et EDF (Électricité de France) fournissent quelques informations intéressantes.
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