Article de référence | Réf : TBA2200

Subjectile plâtre ou élément à base de plâtre
Les peintures et produits connexes

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Sommaire

Présentation

INTRODUCTION

Depuis plusieurs décennies maintenant, les peintures, enduits et vernis n’ont plus comme seule fonction la décoration. Ces produits doivent posséder des qualités plus étendues : imperméabilisantes, isolantes, antifongiques, hydrofuges, suivant la nature et l’exposition du support. Ainsi, aux constituants de base, que sont les liants, pigments et solvants, s’ajoutent de multiples éléments visant à lui conférer des caractéristiques spécifiques lors de son stockage, son application, son séchage et son vieillissement. La classification sépare les peintures en cinq familles, classées suivant la résine principale qui les constitue ; eau, alkyde, vinylique, copolymère…la liste est longue. Pour chacune d’entre elles, l’article présente propriétés, formulations, applications et usages. Les peintures englobent également les produits bitumeux naturels ou issus du pétrole, qui sont davantage utilisés dans le bâtiment. L’ensemble des peintures et produits connexes possède une terminologie adaptée à leur fabrication, mise en œuvre, et caractéristiques, et tout un vocabulaire nécessaire à leur définition et à leur qualification.

La préparation du support est d’autant plus primordiale que les fonctions attendues sont davantage protectrices que décoratives. La mise en peinture du bois nécessite ponçage, surfaçage et sous-couche, notamment en extérieur, où il faut assurer la protection contre les intempéries. Vernis polyuréthane, produits d’imprégnation, résines de synthèse, sont nombreux sur le marché, il n’est pas forcément aisé de les distinguer. Pour les supports de plâtre, le principal paramètre impactant l’adhérence est l’humidité résiduelle. Quant aux ciments, les modalités d’application sont fortement liées à la finition recherchée.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-tba2200


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Plan de la page

I - Nature des subjectiles

Ne sont visés ici que les subjectiles à base de plâtre pur provenant du gypse sans adjonction d’autres composants pour constituer un « mortier ». Les mortiers de plâtre purs, ou de plâtre et chaux aérienne, et de sable, applicables en façades de bâtiments conformément au DTU 26.1 (enduits dit de plâtre « type parisien ») sont visés en TBA2170 .

II - Réception des fonds de plâtre

A - Planéité (ou planitude)

Planéité générale

Une règle de 2 m appliquée en tous sens ne doit pas faire apparaître une flèche supérieure à 5 mm quand les enduits sont prévus avec nus et repères pour finition soignée (ou très soignée), supérieure à 10 mm quand les enduits sont exécutés sans nu et repère.

Planéité locale

Un réglet de 0,20 m appliqué sur l’enduit et déplacé en tous sens ne doit pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 1 mm.

II est évident que de telles exigences ne peuvent concerner que des travaux très soignés.

Verticalité

Les enduits exécutés avec nus et repères ne doivent pas présenter de faux aplomb supérieur à 5 mm sur une hauteur de 2,50 m.

B - Humidité résiduelle

Le taux d’humidité résiduelle varie en fonction du temps et des conditions spécifiques au chantier : quantité d’eau de gâchage, épaisseur, taux d’humidité du support, saison, ventilation. La cristallisation du plâtre est terminée quand il a repris la molécule et demie d’eau éliminée lors de la déshydratation du gypse, ce qui représente 20 kg d’eau pour 100 kg de plâtre semi-hydraté....

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