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EnglishRÉSUMÉ
La lauze est une pierre schisteuse qui recouvre depuis le Moyen Âge les toitures des habitations et des dépendances. Encore aujourd’hui, dans les villes et villages de certaines régions de France, ce matériau est utilisé pour la réfection de toitures ou de bâtiments classés à l’inventaire du patrimoine culturel.
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Williams PAUCHET : Ex maître d’œuvre de la Défense nationale et en indépendant - Formateur en direction de chantier
INTRODUCTION
Les toitures en lauzes sont utilisées en France, principalement en régions montagneuses, depuis des siècles. Leurs avantages, tels que leur solidité, leur capacité d’isolement ou leur esthétisme sont certains. La lauze possède néanmoins des inconvénients majeurs qui expliquent que ce type de couverture tend à disparaître. C’est un matériau qui est devenu rare et coûteux, et les artisans spécialisés sont peu nombreux. Aujourd’hui, on utilise la lauze pour le recouvrement de toitures en rénovation dont la mise en œuvre requiert un savoir-faire particulier.
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2. Historique général
La couverture en pierres calcaires concerne de nombreuses régions dans le monde et son emploi remonte à la plus haute Antiquité. Les premiers exemples sont naturellement les mégalithes de l’époque néolithique. On la trouve en Yougoslavie, en Grèce, au Moyen-Orient, dans le sud de l’Italie, en Suisse, en Irlande. L’emploi de la lauze calcaire a concerné de nombreuses régions de France et plus particulièrement la Bourgogne, l’Allier, le Cher, le Poitou, la Saintonge, le Périgord et d’une manière générale, toutes régions pouvant disposer de pierres en plaques minces. Dans le sud de la France, nombreuses sont les églises couvertes de tuiles canal avec un chevet en laves calcaires. On rencontre assez souvent des édifices couverts en tuiles plates dont les premiers rangs d’égout sont en lave calcaire. Actuellement, l’on considère que les principales régions concernées sont la Bourgogne et le Périgord. Chacune d’elle correspond à un mode de pose particulier. Ces matériaux sont lourds, ils ne se transportent pas et leur utilisation reste toujours locale. Ce calcaire, qui a couvert pourtant d’importants édifices, est trop provincial pour intéresser les ouvrages spécialisés. Dans la vallée de la Saône, les laves sont rares, et la priorité est donnée aux châteaux. Les fouilles faites au village de Dracy en Bourgogne, abandonnées entre 1400 et 1420, ont permis de retrouver les grandes dalles plates de couvertures datant des xiii e et xiv e siècles.
Autour du xiv e siècle, la tuile est souvent préférée aux laves trop lourdes pour des charpentes importantes. La lave calcaire reste en usage dans les campagnes jusqu’au xix e siècle. Elle est maintenant utilisée par quelques rares amateurs qui ont les moyens de se l’offrir et pour les restaurations des monuments. Comme les autres matériaux de « paysans », elle est devenue un produit de grand luxe. Sa mise en œuvre est difficile et les couvreurs capables de la poser sont peu nombreux.
La lauze de Dordogne a couvert non seulement des édifices ruraux, mais aussi des églises, chapelles, manoirs et maisons de ville. L’exemple le plus connu est la ville de Sarlat, patrie de La Boétie.
La mode a changé, ces hautes couvertures ne se font plus, la main-d’œuvre spécialisée se fait rare. La mise en œuvre est délicate et longue : il faut souvent monter ces matériaux lourds à de grandes hauteurs, les carrières ont pratiquement disparu. L’activité s’est réduite...
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NF DTU 31.2 P1-2 - 01-11 - Travaux de bâtiment – Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois – Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) – 3.1.1.1 Bois massifs structuraux
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Thierry CHAPOULIE [email protected]
Fiche d’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France : fondation du patrimoine [email protected] http://www.fondation-patrimoine.com
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