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EnglishRÉSUMÉ
Les toitures terrasses, en vogue depuis plus d’un siècle, sont très attractives en raison de son coût d’investissement peu élevé. Cependant, elles ont posé des problèmes dès les premières réalisations : la fuite de terrasse est une pathologie récurrente dans le monde du bâtiment et, singulièrement, dans celui de l’étanchéité. La technologie des toitures-terrasses est simple : il suffit d’habiller le plancher à dernier étage d’une étanchéité et d’une protection. Enfin, la réfection de l’étanchéité est relativement facile à réaliser, et donc moins onéreuse que le remplacement de la couverture traditionnelle.
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Claude SAINT MARTIN : Ingénieur Bâtiment Ville de Paris
INTRODUCTION
Il est de fait que les toitures terrasses semblent avoir posé problème dès les premières réalisations. La fuite de terrasse est une pathologie récurrente dans le monde du bâtiment et, singulièrement, dans celui de l’étanchéité.
Pourtant ce type de toiture est en vogue depuis plus d’un siècle. Son succès est dû notamment au développement du béton armé et au renouvellement du style architectural au début et au milieu du 20e siècle.
Il faut reconnaître que la toiture terrasse est particulièrement attractive en raison de son coût d’investissement peu élevé. En effet, il suffit d’habiller le plancher à dernier étage d’une étanchéité et d’une protection. Il n’est pas besoin de charpente, ni de tuiles, ni d’autres matériaux de couvertures. De plus, et sans frais excessifs, il est possible de surélever éventuellement le bâtiment d’un ou deux niveaux sous réserve de vérification des structures. Enfin, la réfection de l’étanchéité est relativement facile à réaliser, et donc moins onéreuse que le remplacement de la couverture traditionnelle.
Malgré les nombreuses pathologies bien connues, et les déboires des occupants et des gestionnaires, ces avantages économiques ont largement favorisé le développement de la toiture terrasse sous toutes les latitudes. À ce sujet, les compagnies d’assurances constatent et font savoir que de nombreux sinistres du bâtiment concernent des fuites de terrasses, et que celles-ci sont surtout situées au niveau des relevés d’étanchéité.
Toute l’importance de la pathologie de l’étanchéité des toitures terrasses apparaît dans ce dossier.
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3. Revêtements d’étanchéité existants
3.1 Étude pour la conservation de l’ancienne étanchéité
La conservation de l’étanchéité ne peut avoir lieu que dans le cadre de la réglementation en vigueur, c'est-à-dire seulement si le diagnostic imposé est positif. Au préalable, il convient de définir la nouvelle fonction attribuée à l’étanchéité conservée.
Celle-ci peut être :
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support d’un nouvel isolant thermique dont l’épaisseur est à calculer. Elle peut servir de pare-vapeur, sauf s’il s’agit de membrane synthétique de type PVC, d’enduit pâteux, ou de ciment volcanique. Noter que le DTU 43 – 5 décrit quelques exceptions à cette règle :
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support d’un nouvel isolant thermique sur un support métallique en tôles d’aciers nervurées (TAN), conservation possible, même si un pare-vapeur n’est pas nécessaire dans le cas présent ;
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support d’un nouveau pare-vapeur, ou d’une nouvelle étanchéité seule.
Il est également possible de conserver l’ancien revêtement si l’association avec la nouvelle étanchéité respecte les conditions ou limitations données ci-après :
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cas n° 1 – avec apport d’un isolant thermique sur l’ancienne étanchéité :
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cas général : tous les types de revêtements bitumineux, ainsi que l’asphalte, les enduits pâteux, les ciments volcaniques, et les membranes synthétiques (de type PVC), peuvent être conservés sous réserve de travaux préparatoires (sur fissures, cloques, etc.). Ces travaux seront développés plus loin,
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cas particuliers : sur les toitures métalliques (type TAN) le pare-vapeur n’est pas nécessaire. En conséquence, les enduits pâteux, les ciments volcaniques et les membranes synthétiques doivent être enlevés et évacués, les autres étanchéités peuvent être conservées ;
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cas n° 2 – sans apport d’un isolant thermique sur l’ancienne étanchéité. Seuls l’asphalte et les revêtements bitumineux indépendants ou semi indépendants peuvent être conservés. Les revêtements bitumineux collés ou fixés mécaniquement, les enduits pâteux, les ciments volcaniques (voir...
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Revêtements d’étanchéité existants
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - GOGNARD (P.) - Étanchéité par revêtement de surfaces préfabriqués - [C 3 555] (2005).
-
(2) - GOGNARD (P.) - Applications des revêtements d’étanchéité préfabriqués - [C 3 556] (2005).
-
(3) - LOGEAIS (L.) - * - Info N° 6. Publications sycodes.
-
(4) - DAHAN (P.) - Pathologie de l’humidité. Paroi simple. Phénomène de condensation - [C 7 130] (2008).
-
(5) - DAHAN (P.) - Pathologie de l’humidité. Paroi simple. Cas concret - [C 7 132] (2008).
-
(6) - DAHAN (P.) - Pathologie de l’humidité. Paroi simple. Exemples courants - [C 7 134] (2008).
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...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
AFNOR http://www.afnor.fr
Agence Qualité et Construction http://www.qualiteconstruction.com
HAUT DE PAGE2.1 Document technique unifié (DTU)
DTU 43 - Travaux de bâtiment. Étanchéité des toitures. - -
HAUT DE PAGE
NF P 84-208 - 11-02 - Travaux de bâtiment. Réfection des ouvrages d’étanchéité des toitures-terrasses ou inclinées. Partie 1 : cahier des clauses techniques. Partie 2 : cahier des clauses spéciales (référence commerciale du DTU 43.5). Indice de classement : P84-208. - -
NF P 84-208-1/A1 - 09-07 - Travaux de bâtiment. Réfection des ouvrages d’étanchéité des toitures-terrasses ou inclinées. Partie 1 : cahier des clauses techniques....
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