Présentation
EnglishRÉSUMÉ
Cet article rassemble les fiches présentant les techniques de réhabilitation des sols et eaux de nappes polluées existantes, citons parmi elles l’atténuation naturelle, la bio stimulation, la vitrification et l’électrocinétique. Cette liste se veut une aide au choix de la technique appropriée à un cas spécifique, chacune imposant la prise en compte de paramètres liés à la nature du sol, aux polluants à traiter, aux performances attendues. Chaque fiche présente le principe de base de la technique concernée, ainsi que les moyens techniques mis en œuvre.
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Pascal ROUDIER : Directeur Général Adjoint SITA Remediation
INTRODUCTION
Les fiches présentées ci-après récapitulent les différentes techniques de réhabilitation des sols et eaux de nappes pollués envisageables. Chaque fiche aborde à la fois l'aspect théorique à travers le principe de base de la technique de réhabilitation concernée et l'aspect pratique à travers les moyens techniques mis en œuvre. Elle indique également le type de polluants auxquels cette technique s'applique ainsi que les performances que l'on peut atteindre et la maturité du procédé. De plus, des exemples concrets de réhabilitation sont présentés et justifiés pour différents produits polluants.
L'objectif de ces fiches est d'aider le lecteur à identifier une ou des techniques de réhabilitation applicables à son cas particulier. Toutefois, les techniques présentées ne sont pas exhaustives (d'importants et rapides progrès en recherche et développement laissant entrevoir de nombreuses autres possibilités dans un avenir proche ). De plus, le choix d'une technique de réhabilitation nécessite la prise en compte de paramètres nombreux et variés : paramètres liés à la nature du sol, aux polluants à traiter, contraintes liées au site, contraintes technico-économiques, et ces fiches ne sauraient en aucun cas remplacer l'expertise des sociétés spécialisées dans la réhabilitation de sites et sols pollués.
Nota : In situ désigne tout procédé de dépollution appliqué à un sol sans excavation, et ex situ désigne tout procédé de dépollution appliqué à un sol après excavation. Les traitements ex situ englobent les traitements on site où les sols sont traités sur place et les traitements off site où les sols sont transportés vers un centre de traitement fixe adapté.
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Présentation
19. Oxydation in situ
L'oxydation in situ consiste en une injection dans le sol (zone saturée ou insaturée) d'un oxydant qui va détruire les polluants présents dans le milieu. Cette oxydation peut aboutir à une destruction totale du polluant ou à une transformation en un composé moins toxique et/ou plus facilement biodégradable. Différents types d'oxydants, adaptés à la pollution et au sol à traiter, sont disponibles sur le marché. Cette technique est actuellement commercialisée.
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Principe
Une réaction d'oxydo-réduction correspond à un transfert d'électrons d'un composé chimique A vers un composé chimique B. On dit alors que A a été oxydé et B réduit. Dans cette réaction, A est le réducteur (puisque B a été réduit sous son effet) et B est l'oxydant (puisque A a été oxydé sous son effet).
L'oxydation in situ permet le traitement de pollution par des composés organiques présents sous deux formes: les zones sources (zone très localisée où le polluant est présent pur ou à des concentrations très élevées) et les panaches de pollution (zone de pollution diffuse où le polluant est présent sous forme dissoute à des concentrations faibles).
L'oxydant utilisé est injecté dans le sol sous forme liquide ou gazeuse. Il entre en contact direct avec les polluants à traiter. Ces polluants peuvent alors être détruits en composés plus facilement biodégradables et / ou moins toxiques. Dans certains cas, le processus d'oxydation du polluant peut conduire à sa minéralisation, c'est-à-dire à sa transformation en eau, gaz carbonique et sels.
L'oxydation in situ présente le gros avantage d'être efficace sur un large spectre de polluants organiques. De plus, c'est un procédé destructif. Toutefois, les oxydants utilisés sont parfois peu sélectifs et réagissent sur toutes les espèces oxydables qu'ils rencontrent (matière organique du sol, composés inorganiques oxydables…), ce qui impose l'utilisation d'une plus grande quantité d'oxydant. Le risque de remobilisation de certaines espèces présentes dans le sol sous formes réduites et précipitées doit également être pris en compte lors d'un apport en oxydant.
Différents oxydants sont utilisés en oxydation in situ. Les principaux sont : le permanganate (MnO4 –), le peroxyde d'hydrogène (H2O2), le réactif de Fenton (H2O2...
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