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1 - NOUVEAU CAHIER DES CHARGES

2 - PRINCIPES DE L’ÉCO-CONCEPTION

3 - CHAMPS D’APPLICATIONS

4 - MODES D’UTILISATIONS

5 - PERSPECTIVES

Article de référence | Réf : C3020 v1

Nouveau cahier des charges
Éco-conception - Marqueur d’un reengineering de la construction

Auteur(s) : Christophe GOBIN

Relu et validé le 02 févr. 2015

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RÉSUMÉ

Ces dernières décennies, l’éco conception s’est considérablement affirmée dans le monde de la filière de la construction. La maîtrise de la dimension environnementale d’un projet consiste à mesurer les interactions d’un bâtiment avec son environnement, lors de sa construction et de son exploitation. L’objectif principal de la démarche est de quantifier ces flux incorporés, mobilisés ou émis, et de les réduire au maximum. Cette nouvelle pratique, en cours de généralisation, s’articule autour de plusieurs étapes importantes, qui englobent la prise en compte du contexte environnemental, la définition d’un certain nombre de principes cherchant à répondre aux attentes et la description applicative sur chacun des champs de construction, composant, bâtiment et quartier.

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ABSTRACT

Over the previous decades, ecodesign has played an increasing part in the building sector. The mastery of the environmental dimension of a project consists in measuring the interactions of a building with its environment when it is built and operated. The main objective of this approach is to quantify these incorporated, involved or emitted fluxes and reduce them to the maximum. This new approach which is been generalized, is structured around several important stages which include taking into account of the environmental context, defining of a certain number of principles in order to meet the needs and the applicative description of each construction site, component, building and area.

Auteur(s)

INTRODUCTION

La question environnementale, dans le champ de la construction, s’est essentiellement traduite en quinze ans par la floraison de labels dont les professionnels français n’ont réalisé l’existence concomitante que récemment, avec la réalisation d’opérations tertiaires mobilisant des investisseurs internationaux. C’est ainsi que certaines construction de centres d’affaires ont du être certifiées HQE, LEED et BREAM, tout à la fois. Ce sont autant d’approches particulières et culturelles du traitement de l’environnement bâti.

Cette profusion est contreproductive et ne conforte pas les efforts nécessaires pour engager le secteur dans un progrès réel. Le besoin d’une approche commune est désormais reconnu de la plupart des professionnels français et internationaux.

Les approches anglaises, américaines et françaises montrent que les tenants de ces certifications sont, à des niveaux différents, tous parvenus à la nécessité de devoir mesurer in fine les performances environnementales du bâti à l’aide d’une analyse du cycle de vie (ou ACV). Cette convergence vient d’être relayée par les travaux de la Commission européenne de normalisation (CEN) qui préconise cette approche.

Mais, cette analyse n’est, en fait, que la partie instrumentée d’une démarche plus globale, l’éco-conception c'est-à-dire la maîtrise de la dimension environnementale de tout projet.

D’abord définie dans le milieu industriel au cours des années 1980, elle a été recommandée au plan européen une décennie plus tard (programme « Integrated Product Policy » IPP), avant de trouver une voie confidentielle, dans les années 2000.

En France, l’éco-conception s’est affirmée en voulant rendre tangible une démarche environnementale crédible, car mesurée, ce d’autant plus facilement que le logiciel d’ACV dédié à la construction EQUER était probant.

Dès lors, pour un projet donné, l’éco-conception se résumait à réduire ses éventuels impacts environnementaux.

Nous aborderons ici quatre étapes, afin d’apporter un premier mode d’emploi en incitant à généraliser sa pratique :

  • rappel du contexte « environnemental » induisant un nouveau cahier des charges méthodologiques ;

  • présentation de principes qui cherchent à répondre aux attentes précédentes ;

  • description des modes applicatifs sur chacun de ses champs ou échelles de construction ;

  • développements envisagés, dont certains sont déjà en cours.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c3020


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1. Nouveau cahier des charges

Le contexte actuel se caractérise par une professionnalisation accrue de la construction. Sous ce vocable, il faut entendre une attente de plus en plus marquée des utilisateurs pour une offre globale. L’objectif est de pouvoir résoudre tous les aspects relatifs à un problème suscité par une défaillance du bâti. Il n’est plus admis de devoir s’adresser à plusieurs corps de métier et d’assumer, à ses risques propres, la coordination entre plusieurs intervenants.

Cette question, qui a d’abord été exprimée pour des travaux dits « domestiques », se retrouve désormais au sein de la maîtrise d’ouvrage pour ce qui concerne l’énergie. Le souhait est de pouvoir disposer d’une réponse qui pourrait être qualifiée de « maîtrisée », c'est-à-dire susceptible de garantir un niveau de performance tangible.

Le marché est, de fait, à la recherche d’une offre de résultats plutôt que de moyens.

Cette évolution est un vecteur important pour engager une dynamique de progrès. Toutefois, elle suppose d’approfondir trois étapes dans le processus de travail :

  • organiser une réponse dont le niveau de performance puisse être anticipé, c'est-à-dire prévu de manière fiable en tenant compte des spécificités du contexte ;

  • vérifier le résultat qui, à la mise à disposition, doit être conforme aux anticipations annoncées précédemment, non seulement au plan des moyens mis en œuvre, mais bel et bien en fonctionnement stabilisé ;

  • situer l’ensemble de la démarche par rapport aux pratiques en cours, de telle manière que le résultat puisse être comparé à ce qui se fait, à la fois, localement et dans la durée.

Ces trois pré-requis ne vont pas de soi, surtout quand ils concernent les aspects dits « environnementaux » pas toujours visibles pour l’utilisateur. En effet, ceux-ci engagent des phénomènes longs, et souvent non palpables à l’œil nu malgré leur importance.

1.1 Anticiper pour assumer

Jusqu’à présent, la construction était considérée comme un « objet physique stable ». Cette expression traduit le fait qu’un bâtiment est la somme de différents matériaux qui sont,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - PEUPORTIER (B.) -   Éco-conception des bâtiments et des quartiers  -  Presses de l’École des mines (2008).

  • (2) - GOBIN (C.) -   Réussir une construction en éco-conception  -  Presses de l'École des Mines (2010).

  • (3) -   *  -  VINCI CONSTRUCTION : « Construire en éco-conception » : Ce fascicule explicite les principales conditions d’une éco-conception dans la filière BTP (enjeux, méthodologie et premiers exemples).

  • (4) -   *  -  EGF/BTP : « Recommandations pour l’éco-conception ». Cet opuscule a pour objectif de résumer les principes généraux de l’éco-conception et de définir son utilisation par chacun des intervenants d’une opération de construction.

  • (5) -   *  -  EGF/BTP : « Recommandations pour des indicateurs d’éco-conception ». Ce second livret décline plus précisément les indicateurs recommandés pour mesurer les démarches environnementales tant dans les projets qu’au...

1 Normes et standards

Un premier sous-groupe est relatif aux normes dont relève l’emploi de l’éco-conception. Elles sont toutes axées sur les protocoles d’ACV en management environnemental :

  • ISO 14040 : Principe et cadre ;

  • ISO 14044 : Exigences et lignes directrices ;

  • (AFNOR) P 01.20.3 : Mesure de la performance environnementale d’un bâtiment.

Le second groupe précise les conditions d’élaboration d’une unité fonctionnelle :

  • XP 50-151 (AFNOR) : Expression d’une demande en analyse fonctionnelle.

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