Principe
Soudage MIG/MAG pulsés

Dans le descriptif du MIG (Metal Inert Gas) et du MAG (Metal Active Gas) de l’article Soudage à l’arcB 7 730, a été évoqué le fait que les phénomènes de transfert de métal relevaient, selon la puissance développée dans l’arc et le diamètre du fil, de deux modes distincts :

• le transfert par vaporisation ou « spray transfert » lorsque la puissance est élevée (épaisseurs à souder fortes) ;

• le transfert par gouttes ou « dip transfert » lorsque la puissance est réduite (épaisseurs à souder faibles).

Dans le premier cas, la tension d’arc et le courant ont tous les deux une valeur moyenne constante, due à une fusion de fil régulière sous forme de vapeur métallique.

Dans le second cas, en diminuant la vitesse de fil et la tension d’arc, la fusion du fil devient subitement globulaire par formation de gouttes qui se projettent sur la pièce à cadence élevée. On constate que le transfert de chaque goutte engendre un bref court-circuit et une pointe d’intensité de courant. Le régime obtenu, adapté au soudage d’épaisseurs faibles, est appelé soudage en « arc court » ou en « short-arc » (cf. figure 21 de l’article Soudage à l’arcB 7 730).

Il n’y a pas, en pratique, de passage progressif d’une situation à l’autre. Selon la dimension du cordon et les paramètres de fusion, le transfert se fait soit par pulvérisation soit par gouttes, et on ne peut pas se régler finement sur toute l’étendue de la gamme offerte par le générateur.

Un enregistrement de transfert par gouttes montre l’aspect quelque peu irrégulier du phénomène dont on subit les effets. Cela a donné l’idée que l’introduction d’impulsions régulières dans le courant de soudage permettrait non plus de subir mais de contrôler le transfert. C’est ainsi que la mise en œuvre de générateurs à transistors, dotés de...