| Réf : TR970 v1

La traçabilité au sens logistique
Traçabilité et authentification des produits textiles dans la filière THD

Auteur(s) : Denis DEGUILLEMONT, Denis COUVRET, Jean-Jacques PLAINDOUX

Date de publication : 10 nov. 2006

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Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Denis DEGUILLEMONT : Docteur-Ingénieur en électronique - Responsable du service Matériaux et Procédés - Institut français Textile Habillement IFTH (Lille)

  • Denis COUVRET : Docteur en chimie - Ingénieur recherche innovation IFTH (Lyon)

  • Jean-Jacques PLAINDOUX : Chef de projets recherche et développement - IFTH (Cholet)

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INTRODUCTION

La traçabilité et l’authentification des produits ainsi que la protection des marques doivent être adaptées aux particularités à la filière Textile Habillement qui a beaucoup évolué depuis une dizaine d’années. La profession textile est aujourd’hui demandeuse de solutions assurant la traçabilité et l’authentification des produits au regard de l’évolution de ses métiers dans le contexte de la mondialisation des échanges et de la disparition des quotas.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-tr970


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2. La traçabilité au sens logistique

Les méthodes d’étiquetage vont permettre le suivi des produits et des lots dans l’entreprise et entre clients et fournisseurs. Il n’en demeure pas moins vrai que la simple écriture du numéro de lot à la craie est encore en usage dans certaines petites entreprises.

2.1 Méthodes classiques d’étiquetage

Les codes classiques qu’ils soient mono voire bidimensionnels ont été et sont encore largement utilisés dans la filière textile. Ce sont des systèmes de codification qui permettent d’identifier automatiquement un objet et/ou une entité et qui se composent d’un code et d’un symbole qui le représente sous forme de barres, d’étages ou de géométries [11].

  • Codes linéaires

    • •codes à longueur variable (code 39, code 128...) qui ont la particularité d’être composés d’un nombre de caractères variable limité à la dimension de lecture du lecteur,

    • •codes à longueur fixe (EAN 13, EAN/UCC 128...) qui ont un contenu et une structure des informations standardisés par des organismes internationaux ;

  • Codes bidimensionnels

    Apparus plus récemment, les codes-barres bidimensionnels permettent de stocker une plus grande quantité de données que les codes-barres linéaires traditionnels (pouvant aller jusqu’à 3000 caractères). Ils sont lus dans le sens horizontal et vertical, d’où leur appellation de codes-barres « bidimensionnels ».

    • •Les codes à étage (PDF 417, Datamatrix) sont constitués de plusieurs codes-barres linéaires, empilés les uns sur les autres.

    • •Les codes matriciels (Maxicode, QR Code...) se composent de milliers de géométries de formes diverses. Chaque géométrie, correspondant à une donnée, a une signification bien définie. Contrairement aux autres codes-barres (linéaires ou à étages), ce sont des bits qui sont encodés et non pas une table de caractères (on peut donc insérer des images ou des graphiques).

    Il existe bien sûr d’autres types de codes plus évolués, mais ils ne sont pas utilisés dans la filière THD qui se limite, dans sa grande majorité, au code-barres classique avec un numéro de lot ou d’article qui répond au cahier des charges minimales de la traçabilité...

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1 Données économiques

Le marché mondial du secteur textile habillement représente, en termes de flux commerciaux, 395 milliards d’euros (170 milliards d’euros pour le textile, 225 milliards d’euros pour l’habillement), soit 6 % des exportations mondiales. L’Europe représente 135 milliards, les USA 100 milliards d’euros et absorbent à eux deux l’essentiel des exportations mondiales du textile (figure ).

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