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Article

1 - EDI CLASSIQUE, PRÉCURSEUR DU B2B

2 - ACQUIS ET LIMITES D’EDIFACT

3 - APPROCHE XML PARTANT DE L’UTILISATEUR (BOTTOM UP)

  • 3.1 - DTD-schémas et namespaces pour « eXtensibility » avec « reusability »
  • 3.2 - Outils de mise en œuvre de XML
  • 3.3 - Langages XML métiers, frameworks et référentiels

4 - IRRUPTION ATTENDUE DES SERVICES WEB (WEB SERVICES)

5 - CONCLUSION

| Réf : H7408 v1

EDI classique, précurseur du B2B
Échange de données informatisé (EDI)

Auteur(s) : Claude CHIARAMONTI

Date de publication : 10 nov. 2005

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RÉSUMÉ

L’échange de données informatisé (EDI) installé depuis de nombreuses années constitue encore la plus grande partie des échanges électroniques, dès l’instant où ces échanges sont répétitifs et justifient d’être dématérialisés et automatisés. Pour le moment, la montée en puissance de l’Internet ne menace pas l’EDI, qui n’affiche aucune perte de vitesse avec le développement du commerce électronique et de la société de l’information, bien au contraire. Pourtant, la présence de XML dans toutes les fonctions du système d’information des entreprises et organisations finira par se traduire dans un nouvel EDI, même si cette migration reste lente.

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Auteur(s)

  • Claude CHIARAMONTI : EDItorialiste de la lettre VendrEDI - Membre d’honneur d’Édifrance

INTRODUCTION

Au début des années 1990, l’EDI était le sigle à la mode, porteur de la modernité d’une informatique qui devenait un outil de communication standardisé entre entreprises. Le sigle EDI, « Electronic Data Interchange », se conserve en français avec comme traduction Échange de Données Informatisé : à noter que c’est l’échange qui est informatisé, pas seulement les données. Ne serait-ce cette préoccupation de conserver le sigle anglais, on pouvait plus simplement parler d’échange électronique de données.

On ne parlera pas ici des échanges de données techniques qui ont leur sigle, EDT, leur norme, STEP, et leur problématique propre, pour s’en tenir aux échanges électroniques de données structurées relatives à l’administration, au commerce et au transport, selon la déclinaison d’origine du sigle Edifact, Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport.

EDI à l’heure d’Internet, de XML et des Services Web (Web Services)

Avec Internet, le Web et XML, l’EDI, jusqu’à présent centré sur les grands comptes donneurs d’ordres, va pouvoir pénétrer le tissu des PME et, après avoir été le précurseur du B2B, en rester l’épine dorsale pour être le « back office » du commerce électronique.

Car la fonction de l’EDI, rationaliser, codifier et automatiser des transactions répétitives entre applications d’entreprises différentes, ne peut que prendre de l’importance avec le commerce électronique et la société de l’information.

L’EDI classique installé va continuer à se renforcer en continuant à utiliser la norme Edifact. Mais si XML devient le liant entre tous les types d’applications, il sera de plus en plus difficile de ne pas passer de la syntaxe Edifact au métalangage XML.

Cette migration sera d’autant moins coûteuse pour les quelques 40 000 entreprises françaises déjà « édifiées » qu’elle préservera l’acquis d’Edifact : l’analyse des processus d’affaires et la sémantique des codifications utilisées.

Passer à XML et à ses outils apportera deux grands bénéfices : d’une part intégrer l’EDI, jusqu’ici marginalisé, parmi les outils de communication de l’entreprise, y compris places de marché et catalogues électroniques, d’autre part ouvrir l’EDI sur de nouveaux partenaires sur le Web.

Reste à XML à stabiliser les spécifications de ses outils et aux utilisateurs à enregistrer leurs profils de mise en œuvre pour concilier la liberté « eXtensible » de XML avec la possibilité de réutiliser ce qui existe déjà.

Reste aussi aux utilisateurs à choisir sous quelle forme ils souhaitent prolonger l’EDI classique : un framework « top down » de type ebXML, RosettaNet etc. ou le cadre plus souple des Services Web basé sur les standards SOAP, WSDL, UDDI et BPEL.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-h7408


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1. EDI classique, précurseur du B2B

Le lecteur trouvera dans le tableau 1 la liste des principaux sigles et expressions utilisés au cours de cet article.

En prolongement des échanges qui se passent à l’intérieur des systèmes d’information centralisés et régulés par l’entreprise, l’EDI ne concerne que les échanges électroniques entre entreprises différentes, échanges répétitifs en principe automatisés, donc nécessitant un accord préalable sur le scénario et le format d’échange ainsi que sur le sens, la sémantique des données à transmettre.

À noter que l’EDI classique n’a pas été que le précurseur du B2B, mais aussi du B2A : de par son origine d’outil de simplification des procédures du commerce international, les déclarations douanières ont très vite été « édifiées ». Ensuite, la France a été à l’origine de plusieurs messages utilisés pour les téléprocédures sociales ou fiscales.

Voir la lettre mensuelle VendrEDI, abonnement à : [email protected]

1.1 Permanence de la fonction de l’EDI

On a gardé généralement de l’EDI une vision liée à son origine : RVA, X435 et Edifact. En fait, la fonction de l’EDI, mettre à niveau automatiquement des applications informatiques d’entreprises différentes, est une fonction permanente, qui va pouvoir toucher le tissu des PME grâce à Internet, au Web et à XML et devenir le back office du commerce électronique B2B. Étant permanente, cette fonction de l’EDI est donc indépendante des réseaux, protocoles de transfert, matériels, logiciels et même des syntaxes.

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1.1.1 Définition et conditions de succès de l’EDI

À la sortie d’un supermarché, la caisse enregistreuse n’établit pas seulement le ticket de caisse, elle informe l’application de gestion des stocks de la vente effectuée : le soir, l’application totalise les ventes et passe commande automatiquement au fournisseur via un message EDI. Naturellement, cet automatisme ne se...

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