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Auteur(s)
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Victor CANDAS : Directeur de recherche au Centre d’étude de physiologie appliquée (CEPA)Centre national de la recherche scientifique (UPS 858)-Strasbourg
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le premier problème posé par la notion de confort se trouve dans sa définition même. Pour différents dictionnaires (six au total), le confort correspond à l’ensemble des commodités (souvent celles d’une habitation) qui procure le bien-être matériel. Dans un seul dictionnaire, on y trouve néanmoins la notion « d’agrément ».
Au bien-être est associée, par définition dans ces dictionnaires, « l’impression agréable qui procure la satisfaction des besoins du corps et de l’esprit ». Il faut aller chercher dans la définition de « l’agréable » pour trouver la première fois, une référence aux sens : « est agréable tout ce qui est plaisant, doux pour les sens et l’esprit ». Notons qu’à la définition du mot confortable, le Littré fait une remarque intéressante : « ce mot exprime un état de commodité et de bien‐être qui approche du plaisir... ». Le confort semble donc dépendant de l’ensemble des commodités qui procure de l’agrément, générant une impression plaisante ressentie par les sens et l’esprit, voire même un certain plaisir. Certes, mais alors que sont ces commodités ? Par définition, c’est tout « ce qui est d’utilisation facile, qui procure l’aisance, qui remplit l’usage qu’on en attend ou qui rend la vie agréable ».
Il faut déduire de ces définitions que tout ce qui fait défaut, qui est difficile à utiliser, qui ne correspond pas aux attentes, qui gêne ou qui est désagréable, est contraire à la notion de confort.
Si l’on se cantonne à l’aspect du milieu bâti, les conditions de confort peuvent se réduire aux conditions environnementales, intérieures et aussi extérieures puisque le milieu bâti se trouve implanté au sein d’un environnement externe, certes pas ou peu maîtrisé mais réellement influant.
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1. Qu’est-ce que le confort thermique ?
Chez l’Homme, le besoin de « satisfaction thermique » est évident et toutes les structures bâties (secteur habitable) ou construites (secteur des transports) sont équipées de systèmes permettant de réchauffer ou de refroidir le climat intérieur. En donnant l’opportunité à l’utilisateur d’ajuster son climat intérieur, on espère éviter l’insatisfaction donc l’inconfort. Il n’est néanmoins pas évident de considérer que l’absence d’insatisfaction procure le confort. La question de la définition du confort thermique se pose en ces termes. Le confort correspond-il à l’état d’esprit dans lequel l’individu éprouve de la satisfaction à l’égard de son environnement thermique ou celui dans lequel il n’éprouve pas d’insatisfaction... ?
S’il fallait donc classer les notions de confort, on pourrait se hasarder à la gradation suivante :
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inconfort : expression de l’insatisfaction ou du désagrément de façon continue ou répétitive, ne permettant pas à la nuisance de se « faire oublier » ;
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confort dégradé : résulte de l’apparition épisodique (temporelle) ou locale (spatiale) d’un certain inconfort non persistant ou ressenti localement mais de façon peu intense (par exemple, avoir légèrement froid aux pieds) ;
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confort : peut résulter de deux possibilités :
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se déduit de l’absence exprimée de désagrément ou d’insatisfaction (échelle affective),
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se déduit de l’incapacité qu’ont les gens à s’exprimer sur leur état thermique (échelle perceptive) ; cette notion est proche de l’indifférence ;
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confort optimal : résulte de l’expression de l’agrément du bien‐être exprimé par l’individu par rapport au climat perçu (l’exemple le plus convaincant est celui de la douche : on ajuste la température de l’eau pour une sensation recherchée d’agrément) ;
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confort maximal : peut être celui qui résulte d’une parfaite adéquation entre tous les souhaits de l’individu et son état thermique (le bain à température « parfaite » pour l’individu peut correspondre à cet état). Il n’est pas sûr...
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