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Auteur(s)
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Victor CANDAS : Directeur de recherche au Centre d’étude de physiologie appliquée (CEPA)Centre national de la recherche scientifique (UPS 858)-Strasbourg
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le premier problème posé par la notion de confort se trouve dans sa définition même. Pour différents dictionnaires (six au total), le confort correspond à l’ensemble des commodités (souvent celles d’une habitation) qui procure le bien-être matériel. Dans un seul dictionnaire, on y trouve néanmoins la notion « d’agrément ».
Au bien-être est associée, par définition dans ces dictionnaires, « l’impression agréable qui procure la satisfaction des besoins du corps et de l’esprit ». Il faut aller chercher dans la définition de « l’agréable » pour trouver la première fois, une référence aux sens : « est agréable tout ce qui est plaisant, doux pour les sens et l’esprit ». Notons qu’à la définition du mot confortable, le Littré fait une remarque intéressante : « ce mot exprime un état de commodité et de bien‐être qui approche du plaisir... ». Le confort semble donc dépendant de l’ensemble des commodités qui procure de l’agrément, générant une impression plaisante ressentie par les sens et l’esprit, voire même un certain plaisir. Certes, mais alors que sont ces commodités ? Par définition, c’est tout « ce qui est d’utilisation facile, qui procure l’aisance, qui remplit l’usage qu’on en attend ou qui rend la vie agréable ».
Il faut déduire de ces définitions que tout ce qui fait défaut, qui est difficile à utiliser, qui ne correspond pas aux attentes, qui gêne ou qui est désagréable, est contraire à la notion de confort.
Si l’on se cantonne à l’aspect du milieu bâti, les conditions de confort peuvent se réduire aux conditions environnementales, intérieures et aussi extérieures puisque le milieu bâti se trouve implanté au sein d’un environnement externe, certes pas ou peu maîtrisé mais réellement influant.
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4. Bases physiologiques du confort
4.1 L’Homme : machine thermique
L’Homme, pour assurer ses fonctions vitales, dégrade des substrats énergétiques en permanence, en consommant de l’oxygène, en produisant du CO2 , de l’eau métabolique et en dégageant de l’énergie. Même au repos, une centaine de watts sont produits en permanence et cette énergie dégagée sous forme de chaleur se propage de l’intérieur vers l’extérieur de l’organisme, véhiculée un peu par conduction tissulaire mais surtout par la convection sanguine. La répartition énergétique et les coefficients locaux d’échange de chaleur font que, globalement, le noyau central est à une température de l’ordre de 37 oC, alors que la surface périphérique (peau) est comprise entre 29-30 oC aux pieds et 34-35 oC au niveau de la tête.
HAUT DE PAGE4.2 Genèse des signaux
Notre température interne peut varier entre 36 oC la nuit et 38-39 oC lors de certains efforts prolongés. Des récepteurs internes (dits centraux) informent le système régulateur de ces variations. De même, notre température moyenne de peau est voisine de 34 oC en condition standard. Mais, contrairement à la température interne qui varie peu (2 à 3 K), les températures cutanées sont sensibles à l’environnement climatique : les variations de 10 K sont possibles en fonction des conditions externes. Pour informer le système régulateur de nos températures, des millions de capteurs (qui sont en fait des terminaisons nerveuses libres) existent dans la peau. Les fibres sensibles au froid sont plus nombreuses et plus superficielles que celles sensibles au chaud. Ces récepteurs envoient, sous forme d’impulsions et de trains d’impulsions [1], des informations à l’hypothalamus où se situe le point de contrôle (thermostat central) [2]...
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