| Réf : BE9085 v1

Propositions normatives
Confort thermique

Auteur(s) : Victor CANDAS

Date de publication : 10 oct. 2000

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  • Victor CANDAS : Directeur de recherche au Centre d’étude de physiologie appliquée (CEPA)Centre national de la recherche scientifique (UPS 858)-Strasbourg

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INTRODUCTION

Le premier problème posé par la notion de confort se trouve dans sa définition même. Pour différents dictionnaires (six au total), le confort correspond à l’ensemble des commodités (souvent celles d’une habitation) qui procure le bien-être matériel. Dans un seul dictionnaire, on y trouve néanmoins la notion « d’agrément ».

Au bien-être est associée, par définition dans ces dictionnaires, « l’impression agréable qui procure la satisfaction des besoins du corps et de l’esprit ». Il faut aller chercher dans la définition de « l’agréable » pour trouver la première fois, une référence aux sens : « est agréable tout ce qui est plaisant, doux pour les sens et l’esprit ». Notons qu’à la définition du mot confortable, le Littré fait une remarque intéressante : « ce mot exprime un état de commodité et de bien‐être qui approche du plaisir... ». Le confort semble donc dépendant de l’ensemble des commodités qui procure de l’agrément, générant une impression plaisante ressentie par les sens et l’esprit, voire même un certain plaisir. Certes, mais alors que sont ces commodités ? Par définition, c’est tout « ce qui est d’utilisation facile, qui procure l’aisance, qui remplit l’usage qu’on en attend ou qui rend la vie agréable ».

Il faut déduire de ces définitions que tout ce qui fait défaut, qui est difficile à utiliser, qui ne correspond pas aux attentes, qui gêne ou qui est désagréable, est contraire à la notion de confort.

Si l’on se cantonne à l’aspect du milieu bâti, les conditions de confort peuvent se réduire aux conditions environnementales, intérieures et aussi extérieures puisque le milieu bâti se trouve implanté au sein d’un environnement externe, certes pas ou peu maîtrisé mais réellement influant.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-be9085


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6. Propositions normatives

Force est de reconnaître que les scientifiques se sont consacrés depuis plus de cinquante ans à donner des indices, des abaques ou des diagrammes permettant de définir les zones dites de confort. On ne considérera ici que les indices les plus couramment utilisés ou les outils normés, qui sont actuellement en vigueur, et on en discutera éventuellement les points forts et les points faibles.

Les études et recherches ont consisté à obtenir des banques de données concernant, pour des conditions thermohygrométriques contrôlées, les réponses subjectives des individus qui y étaient exposés. Bien sûr, il n’est pas question de prétendre satisfaire tout le monde et, bien que les valeurs aient été obtenues par individu, les propositions qui ont découlé de ces travaux s’adressent au groupe, afin de minimiser les risques d’insatisfaction.

Comme nous l’avons vu précédemment, la base du calcul des échanges thermiques repose d’abord sur des valeurs de variables d’ambiance connues. Cela revient à dire que les conditions prérequises sont stationnaires ou à peine fluctuantes dans le temps. Si des attentions particulières sont portées sur les régimes transitoires, la normalisation n’a pas encore abordé ces cas particuliers.

6.1 Simplifications métrologiques

De par ses diverses composantes, l’environnement thermique est complexe. Pour rendre plus compréhensibles certains critères, ou pour simplifier les modalités de calcul, des outils intégratifs ont été proposés.

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6.1.1 Notion de température moyenne de rayonnement

Souvent les différents murs, sol et plafond d’un environnement sont thermiquement hétérogènes : cela est particulièrement vrai pour les fenêtres, les surfaces de chauffage, les murs extérieurs... Plutôt que de calculer les différents flux de chaleur radiatifs (complexes) et de les intégrer pour une estimation du flux radiatif global, on détermine une température moyenne de rayonnement qui correspond à une température de surface homogène fictive qui conduirait au même flux global que la somme des flux locaux. Comme nous l’avons vu paragraphe ...

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