Présentation
Auteur(s)
-
Philippe TARDY-JOUBERT : Docteur ès Sciences Physiques - Diplômé du Centre de Perfectionnement dans l’Administration des Affaires (CPA) de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris - Président d’Honneur de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF)
-
Jean TARDY-JOUBERT : Maître ès Sciences Économiques - Diplômé du Magistère Banque-Finance de l’Université Panthéon-Assas (Paris-II)
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
En présentant cet article et le suivant Financement de l’entreprise Financement de l’entreprise, nous avons le souci d’adopter une présentation utile au chef d’entreprise qui se trouve confronté, pour exercer son activité, à des besoins de financement en face desquels il faudra trouver des ressources en acceptant des risques identifiés et mesurés.
S’il a longtemps été d’usage de dire que l’actif du bilan d’une entreprise correspond à ce qu’elle possède, nous préférons considérer que le bilan correspond à un ensemble de besoins chiffrés et que, sauf pour des sociétés purement financières, la question est beaucoup plus « comment financer les besoins » que « comment employer les ressources disponibles ».
On sait bien aussi que les actifs eux-mêmes sont sources de besoins de financement non toujours comptabilisés ; ainsi en serait-il des grosses réparations non provisionnées, des participations qui, au-delà de leur valeur au bilan, nécessitent des financements de développement, des avances d’actionnaires ou des prises en charge de risques parfois sans commune mesure avec leur valeur d’acquisition.
Une société mère peut être ainsi appelée en comblement de passif d’une filiale en cas de gestion de fait par la mère ; de la même façon, une société mère doit prendre en charge sans discussion les déficits de ses filiales qui ont la forme de sociétés civiles, de groupements d’intérêts économiques (GIE) ou de sociétés en nom collectif (SNC).
Les crédits à la clientèle sont aussi source de risque de perte jusqu’à leur recouvrement final, et il n’est pas inutile de rappeler qu’un dépôt de bilan sur quatre est, en France où le crédit interentreprises est particulièrement développé, dû à des impayés.
Nous avons donc pris le parti d’une présentation de bilan (voir page suivante) comme un ensemble de besoins (actif), et des fonds regroupés par origine (passif). Après l’analyse des bilans dans une perspective dynamique et des comptes de résultats, nous passons en revue de façon plus technique les sources de capitaux propres ou empruntés, dans l’article Financement de l’entreprise Financement de l’entreprise.
Un paragraphe particulier sera enfin consacré au recours à l’assurance comme auxiliaire de la gestion financière et patrimoniale des entreprises, qu’il s’agisse de l’assurance-crédit, de protection des biens, des pertes d’exploitation, de la responsabilité ou de la gestion des engagements sociaux.
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Management industriel
(72 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
4. Analyse des résultats
Alors que le bilan est une photographie de la situation figée de l’entreprise à un instant donné, le compte de résultats retrace, quant à lui, les mouvements de comptes qui ont eu lieu au cours de la période étudiée, l’exercice social par exemple. Le bilan d’une entreprise rejoint la notion de « stocks » tandis que le compte de résultats correspond à des « flux ». Par conséquent, si le bilan permet d’approcher la structure (patrimoniale, d’endettement, capitalistique, etc.) d’une entreprise, le compte de résultats permet d’en avoir une vision en termes de rentabilité.
4.1 Soldes intermédiaires de gestion
Le tableau 3 présente les étapes de calcul des différents soldes intermédiaires de gestion. On en compte huit, qui sont :
-
la marge commerciale ;
-
la production de l’exercice ;
-
la valeur ajoutée ;
-
l’excédent brut d’exploitation ;
-
le résultat d’exploitation avant résultat financier ;
-
le résultat courant avant impôt ;
-
le résultat exceptionnel ;
-
le résultat net.
La valeur ajoutée correspond à la véritable production économique d’une entreprise. Cette approche soustractive (biens et services produits – biens et services consommés) est la définition première de la valeur ajoutée.
La marge commerciale est le solde de gestion fondamental des entreprises commerciales et de la branche « négoce » des affaires industrielles.
L’excédent brut d’exploitation avant frais financiers exprime le résultat économique de l’entreprise, c’est-à-dire le résultat de ses opérations d’exploitation ; il est obtenu à partir de la valeur ajoutée, en additionnant éventuellement les subventions d’exploitation reçues et en retranchant :
-
les impôts et les taxes liés directement à l’œuvre de production (exception faite de l’impôt sur les bénéfices) ;
-
les charges de personnel, à l’exclusion de la participation des salariés aux fruits de l’expansion, considérée comme une répartition de bénéfices et non comme une opération...
Cet article fait partie de l’offre
Management industriel
(72 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Analyse des résultats
Cet article fait partie de l’offre
Management industriel
(72 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive