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Philippe POUPEAU
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- Version courante de déc. 1999 par Jean HERTZ
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6. Alliages binaires contenant ou B, ou Be, ou Bi
6.1 B-Fe (bore-fer – figure 31)
La forme générale du diagramme est bien admise, mais les points caractéristiques (températures et compositions) ne sont pas connus avec précision.
La solubilité du bore dans le fer est très faible et sa détermination est délicate. On pense que le bore forme une solution solide de substitution avec le fer γ et une solution solide d’insertion avec le fer α, mais les deux types de solution pourraient exister dans les deux cas. Le minimum du domaine γ se situerait à 835 ˚C pour 0,001 % en masse de bore.
On a récemment découvert une phase intermédiaire Fe3B ferromagnétique avec un point de Curie à 624 ˚C.
La phase FeB existe sous deux formes allotropiques et son domaine d’existence est extrêmement étroit. Cela permet de comprendre, sinon de justifier, la disposition curieuse du palier à 1 135 ˚C, qui se prolonge de part et d’autre du domaine de FeB. Le diagramme est également mal défini à l’extrémité gauche du palier situé à 1 389 ˚C.
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Structures des phases
6.2 Be-Cu (béryllium-cuivre – figure 32)
Le liquidus a pu être déterminé avec précision, mais il n’en est pas de même du solidus qui n’est encore qu’approximatif.
La phase β présente un domaine de démixtion avec un point critique à 885 ˚C (10,6 % en masse de béryllium). Le domaine riche en béryllium a été revu récemment, mais les relations entre les phases δ et β (Be) ne sont pas encore bien précisées.
La solubilité du béryllium dans le cuivre solide est connue à 0,1 % en masse près. Un alliage à 2 % en masse de béryllium, trempé depuis 750 ou 800 ˚C, donne une structure de transition t. à faces centrées, hors d’équilibre.
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Structures des phases
6.3 Bi-Cu (bismuth-cuivre – figure 33)
Ce diagramme est maintenant bien établi. Il existe un eutectique à 0,14 % en masse de cuivre, très près...
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