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Philippe POUPEAU
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- Version courante de déc. 1999 par Jean HERTZ
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11. Alliages binaires contenant Cu
11.1 Cu-Fe (cuivre-fer – figure 54)
Le liquidus possède une pente très faible entre 30 et 70 % en masse de fer. Les alliages surfondus présentent une démixtion à l’état liquide dans ce domaine de composition.
La température du palier eutectoïde (835 ˚C) est mal déterminée en raison de l’hystérésis importante de la transformation au chauffage et au refroidissement.
La solubilité du fer dans le cuivre solide est très faible (1,3 × 10−5 % en masse de fer à la température ambiante). La solubilité du cuivre dans le fer γ n’est pas bien déterminée, mais elle est mieux connue dans le fer α.
Des solutions solides métastables sursaturées en cuivre ou en fer peuvent être obtenues par trempe depuis l’état liquide.
-
Structures des phases
δ :c. c.
γ :c. f. c.
α :c. c.
(Cu) :c. f. c.
11.2 Cu-Mg (cuivre-magnésium – figure 55)
Le domaine de MgCu2 est encore mal défini et serait peut-être plus étendu vers les teneurs plus élevées en magnésium.
La solubilité à l’état solide du magnésium dans le cuivre est difficile à déterminer. Elle est probablement supérieure à la limite indiquée (3,3 % de magnésium en masse à 721 ˚C et 0,9 % à 300 ˚C).
Le point d’ébullition du magnésium (1 103 ± 5 ˚C) passe à 1 174 ˚C pour 2,3 atomes % de cuivre.
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Structures des phases
α (Cu) :c. f. c.
MgCu2 :c. f. c. complexe
Mg2Cu :orth. à faces centrées
(Mg) :h. c.
11.3 Cu-Mn (cuivre-manganèse – figure 56)
Le diagramme est maintenant connu avec précision. Cependant l’étude de la miscibilité totale à l’état solide du cuivre et du manganèse a posé de nombreux problèmes en raison de la transformation de la phase γ Mn en phase t. à faces centrées...
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