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Philippe POUPEAU
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- Version courante de déc. 1999 par Jean HERTZ
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2. Alliages binaires contenant Ag
2.1 Ag-Au (argent-or – figure 1)
L’argent et l’or sont solubles à l’état solide en toutes proportions. Le solidus et le liquidus sont connus à ± 4 ˚C et l’intervalle entre les deux courbes est très étroit (inférieur à 2 ˚C ± 0,3 ˚C), en bon accord avec les prédictions thermodynamiques.
De nombreuses propriétés physiques ont été étudiées pour ces alliages ; certaines d’entre elles présentent des discontinuités pour les pourcentages correspondant à Ag3Au, Ag3Au2 et AgAu3. Mais contrairement à ce qui a été proposé autrefois, aucune phase ordonnée n’a été trouvée pour ces compositions ni pour AgAu.
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Structure des phases
α :c. f. c.
2.2 Ag-Cu (argent-cuivre – figure 2)
Le liquidus de ce diagramme est connu avec précision depuis 1875 et la composition de l’eutectique a été déterminée à 0,1 % près en masse. Ce diagramme a été bien étudié thermodynamiquement. Certaines déterminations des limites de solubilité ont été faites sur des alliages hors d’équilibre.
On a pu obtenir, par refroidissement rapide de gouttes de 25 mg, des solutions solides sursaturées métastables de 23,0 à 88,5 atomes % de cuivre.
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Structures des phases
α (Cu) :c. f. c.
α (Ag) :c. f. c.
2.3 Ag-Hg (argent-mercure – figure 3)
Pour les teneurs supérieures à 35 atomes % d’argent, les alliages ont une forte tendance à former, au refroidissement, des phases homogènes métastables. En outre, les réactions péritectiques (276 ˚C et 127 ˚C) peuvent être supprimées partiellement ou totalement pour des vitesses de refroidissement suffisamment rapides.
Les phases ε et γ sont souvent appelées respectivement β et Ag3Hg4.
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Structures des phases
α (Ag) :c. f. c.
γ :c....
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