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Auteur(s)
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Marc GRUMBACH : Ingénieur civil des Mines
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Lire l’articleINTRODUCTION
Depuis l’année 2000, l’évolution de la sidérurgie mondiale a été marquée :
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d’une part, par une forte croissance de la consommation d’acier surtout en Asie et par conséquent de la production ;
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d’autre part, par une certaine concentration mondiale de la production dans de grandes sociétés non seulement à l’échelle continentale mais aussi intercontinentale ce qui est nouveau.
Le développement économique rapide de certains pays, en particulier la Chine, a provoqué une forte demande d’aciers. Simultanément, la mondialisation de certaines industries comme l’automobile, l’électroménager, l’emballage a entraîné une plus grande internationalisation de la sidérurgie au niveau des demi-produits et des produits finis. Cette internationalisation s’est faite en conservant la majorité des implantations locales pour des raisons évidentes de frais de transport et de délais de livraison.
En Europe, il y a eu des regroupements avec la création de cinq ou six multinationales. Il subsiste néanmoins des usines indépendantes, spécialisées sur certains produits comme les ronds à béton ou les aciers spéciaux.
VERSIONS
- Version archivée 1 de juil. 1988 par Marc GRUMBACH, Michel WANNEROY
- Version archivée 2 de sept. 1998 par Marc GRUMBACH, Alain MOREAU
- Version courante de mars 2017 par Jean-Pierre BIRAT
DOI (Digital Object Identifier)
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7. Croissance économique, progrès technique et évolution de la demande
Comme la production d’acier est présentée de manière globale, il est normal dans un premier temps de suivre l’évolution de la consommation de la même façon et de la relier à des indicateurs économiques généraux, mais il est aussi possible de faire une analyse par secteur utilisateur c’est-à-dire par l’usage des diverses branches industrielles et surtout en fonction des utilisations finales.
7.1 Évolution de la demande globale d’acier
Le développement industriel des grandes zones mondiales ne s’est pas fait d’une manière homogène.
En Europe, la croissance industrielle a démarré au XIXe siècle en Angleterre et en Allemagne, puis dans le reste de l’Europe : la croissance de la consommation d’acier a pris plus de cent ans. Aux États-Unis, la croissance a été plus rapide et, en Asie, le phénomène a été accéléré en particulier pour le Japon, la Corée du Sud, Taïwan et la Chine.
D’autres régions ne sont encore qu’au début du développement et certaines zones ont une période de réadaptation économique comme la CEI (ex URSS) et l’Europe de l’Est, ce qui s’est traduit par une baisse de consommation d’acier puis une remontée lente.
Le développement industriel avait commencé par l’exploitation minière, les chemins de fer, les transports maritimes, la construction d’usines et le matériel militaire ; ces industries ont consommé des produits lourds comme les plaques et les poutrelles. Puis l’automobile a joué un grand rôle pour la production de tôles minces. La construction en béton armé a lancé les ronds à béton.
Sont venus ensuite les biens de consommation comme l’électroménager et l’emballage.
Sur le long terme, la croissance de la consommation d’acier a été perturbée par les guerres, les crises économiques et les chocs pétroliers.
En ce qui concerne l’Europe, la création de l’Union européenne et son extension a permis l’accès d’un plus grand nombre de pays à un niveau de vie élevé et, par conséquent, à davantage de consommation d’acier en même temps que la production se rationalisait. La fermeture d’usines anciennes et les diminutions des effectifs de sidérurgistes ne s’est pas traduite par une baisse de la consommation d’acier qui a au contraire augmenté.
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Croissance économique, progrès technique et évolution de la demande
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - BÉRANGER (G.), Sollac - Le livre de l’acier. - Éditions Lavoisier (1994).
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(2) - GRUMBACH (M.) - Aciers d’usage général. - M 4 515, M 4 516. Base documentaire « Étude et propriétés des métaux » (2005).
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(3) - SIGNORA (A.) - Les aciers. - Ed. Economica (1996).
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(4) - MOREAU (A.) - L’acier en mouvement : Transformation des marchés mondiaux. - Presses des Mines de Paris (2005).
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