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Auteur(s)
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Philippe CHARDIN : Ingénieur ETP - Docteur 3 cycle - Master of Science - Professeur associé - Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’enseignement supérieur technique et professionnel français est composé d’une mosaïque d’institutions extrêmement diversifiées qui diffèrent les unes des autres par la tutelle administrative, la finalité des enseignements, la nature du diplôme délivré, le statut des enseignants...
Chacune de ces caractéristiques se retrouve dans l’organisation et le fonctionnement de l’établissement, donc rejaillit sur le programme. Toute réalisation est donc spécifique.
Les architectes et bureaux d’études maîtrisent en général parfaitement chacune des technologies utilisées dans la construction, et c’est seulement au niveau de la cohérence de l’ensemble avec les objectifs du programme, parfois mal exprimés ou trop implicites, que se rencontrent les difficultés.
Dans ce domaine, une bonne réalisation résulte toujours de la rencontre d’un bon maître d’ouvrage, d’un bon programme et d’un bon architecte. Ce regroupement doit être voulu et assumé dès le départ. Un responsable de projet assurera cette coordination, qui lui sera en général dévolue du fait de sa maîtrise des programmes d’enseignement associée à une bonne expérience de gestionnaire. Aussi, autant que l’architecte et le bureau d’études, aura‐t‐il besoin d’être informé des questions qui vont se poser tout au long du projet et de sa réalisation. C’est dans cette intention qu’a été établi le présent article, qui, s’il permet aux intervenants d’éviter une quelconque erreur, aura parfaitement rempli son objectif.
Bien entendu, ces pages n’ont pas l’ambition de se substituer au descriptif technique qui sera réalisé par le maître d’œuvre, ni même au cahier des charges à rédiger par le maître d’ouvrage. Ce texte a d’abord pour but de donner aux responsables d’un projet les éléments nécessaires à une première appréciation et un guide de la marche à suivre. Ensuite, il traite des parties spécifiques aux établissements d’enseignement supérieur à finalité professionnelle et tout particulièrement des points habituellement négligés lors de la conception.
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Droit et organisation générale de la construction
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1. Développement des grandes écoles
1.1 Introduction
Les grandes écoles ont une histoire bicentenaire marquée par de grandes variétés de statuts. Les autres formations supérieures à finalité professionnelle, qu’elles soient universitaires ou privées, tentent généralement de s’approcher du « modèle grande école », sinon par le statut, du moins par les moyens matériels mis en œuvre.
La politique suivie ces dernières années a pour but d’augmenter considérablement le nombre des élèves dans les formations supérieures techniques, certaines prévisions faisant état d’un doublement des effectifs entre 1990 et l’an 2000.
La figure 1 donne l’évolution actuelle du nombre d’étudiants, donc des surfaces construites, pour les IUT, écoles d’ingénieurs et écoles de commerce.
HAUT DE PAGE1.2 Projets de développement
Les projets actuels montrent que les écoles d’ingénieurs ont une surface de 20 à 25 m2 par élève (comprenant bibliothèque, restaurant, gymnase), tandis que les universités et les écoles de commerce ont de 10 à 12 m2 par élève.
D’ici l’an 2000, l’accroissement de 5 000 diplômés ingénieurs, 5 000 diplômés tertiaire, 10 000 DUT technique et 10 000 DUT tertiaire aboutirait à une demande de près de 1 million de mètres carrés. Cela correspond sensiblement à la surface occupée actuellement par les formations d’ingénieurs, mais est inférieur au plan Université 2000 (1,5 million de mètres carrés sur 5 ans). Il faut noter que les surfaces que l’Éducation nationale consacre à l’enseignement supérieur occupent plus de 10 millions de mètres carrés.
À titre indicatif, les investissements liés au plan Université 2000 représentent 32 milliards de francs, partagés à égalité entre l’État et les collectivités locales, pour la seule période 1991‐1995.
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