Communiquer avec la presse pour faire la différence

Avant la crise

Il faut anticiper les dangers pour pouvoir gérer la communication de crise de manière responsable. Il faut par ailleurs recenser toutes les crises potentielles qui peuvent survenir en réalisant des brainstormings inversés. C’est un exercice intéressant qui doit répondre à la question : Comment faire pour ne pas réussir à fonctionner normalement ? Ensuite, il faut réaliser des anticipations : si telle crise se déclenche, comment, le jour venu, ne pas se laisser submerger par l’émotion ?

Nous savons bien en effet que l’émotion règne en maître sur les médias (et pas que sur les réseaux sociaux), puisque « le sang fait vendre ».

Lors d’une crise, l’attention requise pour la gérer doit être immédiate. La nécessité de régler le problème est impérieuse. Il faut identifier les différents risques : technologiques, sociaux, environnementaux, etc.

Il faut donc trouver des méthodes pour s’adresser aux protagonistes extérieurs à l’entreprise, c’est-à-dire les parties prenantes préalablement repérées et cartographiées.

Pendant la crise

La crise est évolutive : adaptez le scénario prévu au contexte et à l’évolution de la crise. Une cellule d’animation au sein de la structure doit être activée pour élaborer et mettre en œuvre un plan d’action visant à la continuité de l’activité. 80 % du temps ressort de la communication et non de l’action en temps de crise. Il en va de la mise en jeu de la réputation, voire de l’organisation.

Quels outils de monitoring utiliser pour gérer en temps réel la crise ? Il pourra s’agir d’outils de visualisation en temps réel afin de disposer d’un suivi opérationnel de la crise, pour décider quelles clés actionner.

Après la crise

Capitalisez sur les retours d’expérience (RETEX) pour en tirer des enseignements d’amélioration en cas de nouvelle crise. Avec l’augmentation rapide des incertitudes, il est désormais notable que les crises tendent à devenir permanentes et non exceptionnelles comme avant.