Laurent DELHALLE
Enseignant à Sciences Po Lyon et à l’École de Guerre Économique
Lors d’une crise, nous savons que la communication prime sur l’action.
Le fait de redorer son image et de communiquer sur la crise, afin de modifier le problème, reste monnaie courante. Lorsque survient une crise, qu’elle soit liée à des problèmes internes, des accidents, des scandales ou des perturbations externes, la manière dont l’entreprise gère sa communication avec la presse peut faire la différence entre la récupération réussie et la détérioration de sa réputation.
La presse est diverse, entre la presse télévisée, digitale, écrite, locale, nationale sans omettre les omniprésents réseaux sociaux de nos jours, la manière de s’adresser au public visé ne sera évidemment pas la même. Il est impératif de préparer un plan de communication de crise, de former les porte-parole et de maintenir des relations solides avec les médias pour pouvoir réagir rapidement et de manière appropriée. En effet, une communication bien gérée peut limiter les dommages et aider l’entreprise à sortir de la crise avec une réputation intacte ou même renforcée (la crise devient alors une opportunité).
Les crises peuvent découler d’actions malveillantes, à la fois externes et internes, caractérisées par des événements qui dépassent les attentes normales. Des émotions fortes comme la peur et la panique perturbent alors la pensée rationnelle pendant les crises, conduisant à une mauvaise prise de décision. L’idée ici est de comprendre les réponses émotionnelles dans la gestion des crises.
Dans ces moments, les individus connaissent souvent des émotions accrues qui peuvent affecter leurs réponses. Les équipes font face à la pression des autres nécessitant des réponses immédiates pendant les cyberattaques, compliquant la gestion émotionnelle.
Les entreprises doivent former leur personnel à reconnaître et à gérer les émotions tout en maintenant une analyse rationnelle lors des incidents. Les plans de réponse aux incidents sont essentiels, mais peuvent ne pas couvrir tous les scénarios en raison de l’évolution de la nature des cybermenaces.
La fraude constitue un danger omniprésent pour les entreprises, touchant divers aspects de leurs opérations. La fraude – par exemple détournement de fonds, falsification de documents – constitue un grand danger pour les entreprises. Ces activités illicites peuvent non seulement entraîner des pertes financières considérables, mais aussi endommager gravement la réputation de l’entreprise et éroder la confiance des clients et des partenaires commerciaux.
Compte tenu des enjeux, il est impératif d’agir. Cela commence par l’adoption d’une politique claire et d’un code d’éthique couvrant les comportements répréhensibles liés à la fraude.
Dans ce contexte, cette fiche de crise servira de guide pratique pour donner les analyses des parties prenantes, se mettre à la place de l’attaquant et classer les informations.
Dans le monde des affaires actuel, marqué par l’incertitude et les imprévus constants, la capacité d’une entreprise à naviguer efficacement à travers les crises est devenue une compétence essentielle. Les crises, qu’elles soient financières, sanitaires, technologiques ou liées à la réputation, sont des moments de grande tension où chaque décision et chaque communication peuvent avoir des conséquences considérables.
En période de crise, cette compétence est d’autant plus précieuse qu’elle permet de contrôler le récit mais aussi d’éviter la propagation d’informations dommageables pour l’organisation.
Il est primordial de comprendre que la communication de crise ne se prépare pas une fois la crise survenue, mais bien avant, qu’elle doit être envisagée comme outil de gestion et d’accompagnement. Plus vous serez préparés, plus la crise semblera n’être qu’une douce brise au lieu d’une tempête incontrôlable.
Le risque cyber peut émaner d’une erreur humaine (téléchargement non intentionnel d’un logiciel malveillant par exemple) ou d’un accident. Se protéger du risque cyber n’est plus un choix, mais une obligation pour les acteurs économiques d’aujourd’hui. C’est un enjeu fondamental.
Quelle que soit leur taille, les entreprises doivent préserver leur savoir-faire, leurs compétences et surtout leurs données dites personnelles (DCP) et sensibles (DCS) face notamment à des attaques malveillantes aux conséquences potentiellement dévastatrices. En sus des erreurs humaines, ce peut être aussi une action malveillante volontaire comme l’attaque d’un hacker via un logiciel installant un virus (malware), une tentative de vol d’informations confidentielles en se faisant passer pour une autorité (phishing), l’interception de communications (écouter, surveiller, visualiser, lire ou enregistrer, par tout moyen, lors de son passage sur un réseau de télécommunications à l’insu de la personne qui effectue ou reçoit la communication), l’exploitation de failles dans des logiciels, sans oublier les rançongiciels.
Afin de lutter efficacement contre les cyberattaques, il est crucial de tirer pleinement profit des réseaux sociaux en mettant l’accent sur une coopération la plus large possible. Cette collaboration peut limiter les menaces et désorganiser les groupes fermés.
Cette fiche traite donc des cyberattaques et de la manière de les réduire via la coopération avec les réseaux sociaux. Elle propose des solutions concrètes pour sécuriser les données des entreprises et des individus, en abordant les points essentiels.
Les objectifs sont les suivants :
Le risque lié à la réputation est un risque spécifique. Assez récent comparé à d’autres risques, il est devenu prégnant à l’ère de la suprématie des réseaux sociaux, qui rend universelle une parole ou une image de manière instantanée. De fait, aujourd’hui la réputation est devenue un atout essentiel qu’il est fondamental de surveiller, de préserver et de gérer. Le risque réputationnel est si fort que chaque entité économique est concernée, de la boulangerie de quartier au groupe du CAC 40.
La gestion de crise nécessite une réponse efficace pour minimiser les impacts négatifs. Cette fiche vous guide à travers les étapes cruciales de la phase de réponse, en fournissant des actions concrètes et coordonnées.
Grâce à cette fiche, vous allez :