Pierre MONGIN

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1845
    Constituer une cellule de crise prévue et rodée

    La structure concernée par la crise doit, de manière séparée, mettre en œuvre une structure parallèle qui visera elle au maintien d’activité :

    • PCA (plan de continuité d’activité) ;
    • PMA (plan de maintien d’activité) ;
    • PRA (plan de reprise d’activité).

    La cellule de crise doit comprendre des membres de différents départements de l’organisation concernée. Cette équipe sera composée de personnes possédant des compétences et une expertise différentes afin de s’assurer que tous les aspects de la crise pourront être abordés.

    Il est essentiel que cette structure fasse l’objet de mises en situation pratiques ; la répétition d’exercices permet en effet d’éviter d’être submergé le jour venu par les émotions qui accompagnent une situation de crise. Par ailleurs, les exercices de crise permettent également aux parties prenantes d’apprendre à travailler ensemble.

    Internet crée aujourd’hui un espace d’amplification et de désinformation infini, en lançant des rumeurs, espace où les réseaux associatifs prennent de plus en plus de poids. Les fausses informations sont légion. Une cellule de crise est d’autant plus nécessaire qu’il faut répondre de plus en plus vite, étant donné l’instantanéité de la circulation de l’information.

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1846
    Grille d’analyse d’une crise, comprendre et agir

    La crise est du pain béni pour les médias dont les ventes augmentent ; la presse a en effet pour finalité de vendre plus que de transcrire une part de vérité. Internet crée des crises en désinformant, en lançant des rumeurs, en amplifiant : cette source devenue banale peut être la plus géniale comme la plus terrible. Les mouvements associatifs par exemple ont de plus en plus de poids : une ONG, notamment, est susceptible d’être instrumentalisée. À l’ère des réseaux sociaux, une surveillance en temps réel s’impose : les fausses rumeurs, les intoxications et la désinformation au sens large sont des menaces permanentes de nos jours.

    Dans cette fiche, nous explorerons les étapes clés pour analyser et gérer efficacement une crise.

  • Dans le monde des affaires actuel, marqué par l’incertitude et les imprévus constants, la capacité d’une entreprise à naviguer efficacement à travers les crises est devenue une compétence essentielle. Les crises, qu’elles soient financières, sanitaires, technologiques ou liées à la réputation, sont des moments de grande tension où chaque décision et chaque communication peuvent avoir des conséquences considérables.

    Il est primordial de comprendre que la communication de crise ne se prépare pas une fois la crise survenue, mais bien avant. Plus vous serez préparés, plus la crise semblera n’être qu’une douce brise. Une bonne communication de crise joue un rôle vital dans la gestion des situations d’urgence et des problèmes majeurs.

    En période de crise, comprendre comment fonctionnent les médias est d’autant plus précieux que cela permet de contrôler le récit, mais aussi d’éviter la propagation d’informations dommageables pour l’organisation (storytelling).

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1849
    Cartographier des réseaux de dirigeants avec des cartes mentales

    La compréhension du fonctionnement d’un réseau est essentielle. Un schéma opérationnel peut permettre au cerveau d’aller beaucoup plus vite, mais aussi de relier des éléments qui ne l’étaient pas : on voit apparaître des relations que nous ne soupçonnions pas (ce que l’on appelle la « sérendipité » : on trouve ce que l’on ne cherchait pas).

    La cartographie est un mode de compréhension d’une situation, qui met en lumière comment nous pouvons valablement tirer parti de cette méthode de pensée visuelle.

    En entreprise, le travail s’effectue tous les jours sur un théâtre d’opérations de plus en plus numérique. Et comme le premier outil d’un militaire est une carte pour savoir où agir, nous sommes confrontés au même problème : comment faire pour cartographier les réseaux ?

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1850
    Les responsabilités spécifiques des directions dans la communication de crise

    Une communication réalisée sans préparation lors d’une crise impactant une entreprise pourrait mettre en avant les défaillances de sa direction générale, comme nous pouvons en avoir en mémoire avec les exemples des pizzas Buitoni de la gamme Fraîch’Up (Nestlé), des lasagnes de bœuf des marques Findus et Picard qui contenaient en réalité du cheval roumain, Nestlé, KitKat, les orangs-outans et les forêts tropicales en 2010…

    • Découvrez les responsabilités cruciales des directions générales pour une communication de crise efficace.
    • Apprenez comment une gestion stratégique peut protéger la réputation de l’entreprise.
    • Explorez les actions essentielles pour maintenir la confiance des parties prenantes en temps de crise à travers cette fiche synthétique.

    Cette fiche vous permettra de retrouver les différentes responsabilités spécifiques d’une communication de crise au sein d’une DG devant faire face à la crise en temps réel.

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1839
    Pourquoi parler de communication de crise ?

    La crise est une perte de notre univers de référence. Le modèle du monde qui conditionne les comportements des individus, tout à coup, ne fonctionne plus. Le phénomène perturbe le fonctionnement de l’organisation et ses conséquences doivent être gérées.

    Pour ne pas subir la crise, il faut reprendre la main sur la gestion de la résolution de la crise et la communication autour. L’état d’urgence crée une « crise de l’information » en plus de la crise elle-même. Le traumatisme interne, l’irruption d’interlocuteurs divers et impatients (Internet, journalistes, pouvoirs publics, syndicats, consommateurs, usagers…), tout s’additionne pour perturber la communication.

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1840
    Mettre en place des réponses à la crise

    La gestion de crise nécessite une réponse efficace pour minimiser les impacts négatifs. Cette fiche vous guide à travers les étapes cruciales de la phase de réponse, en fournissant des actions concrètes et coordonnées.

    Grâce à cette fiche, vous allez :

    • comprendre les actions immédiates à entreprendre lors d’une crise ;
    • apprendre à coordonner les efforts internes et externes ;
    • optimiser l’utilisation des ressources et la communication d’urgence ;
    • surveiller et évaluer l’évolution de la crise pour ajuster les actions en temps réel ;
    • apprendre à riposter dans un contexte de danger.
  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1842
    Anticiper les crises potentielles par une simulation de crise

    Le temps joue pour la crise et contre les responsables. Comprendre la crise est nécessaire face aux inquiétudes, craintes et incompréhensions qu’elle engendre. Le pourquoi est la première question à se poser.

    Quelles sont les raisons qui font que l’entreprise connaît aujourd’hui une telle situation ?

    À travers cette question, on va chercher à définir les causes directes (accidentelles ou volontaires) et les origines (événements physiques, attaques, pratiques déloyales des concurrents…). Il convient aussi de se demander si cette crise n’en cache pas une autre (attaque d’une ONG pour faire une attaque détournée…).

    Après le « c’est grave docteur ? », l’autre question à poser est « combien de temps le traitement va durer ? » C’est pour cela que préparer un plan d’action au préalable est nécessaire.

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1841
    La méthode des scénarios : Et si… ? Quelles seraient les conséquences ?

    La méthode des scénarios est une technique de planification stratégique qui permet d’anticiper et de préparer des réponses à divers futurs possibles, en particulier dans des contextes incertains et complexes comme ceux des chaînes de production industrielles.

    Voyons comment la méthode des scénarios va vous aider. Elle consiste à élaborer plusieurs visions possibles du futur, basées sur des hypothèses variées et des facteurs clés identifiés futurs. Elle permet d’identifier les aléas clés et les incertitudes (évènements non souhaités).

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1844
    Double regard, double discours, comment communiquer ?

    On peut avoir résolu la crise en endiguant les causes et rester sous le feu des projecteurs. On peut être « innocent » et même étranger au déclenchement d’une crise et cependant être considéré comme responsable. Que faire ?

    Un discours « double » est nécessaire :

    • un discours sur les faits ;
    • un discours sur la manière dont on traite les faits.

    Nous allons voir comment choisir parmi trois stratégies de communication : la communication minimale, la discrétion maîtrisée et la transparence, avec leurs avantages et inconvénients respectifs. Plus finement, les cinq ripostes possibles seront analysées ensuite.

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1843
    Visualiser la gestion de crise

    La gestion de crise est un défi majeur pour toute entreprise. Visualiser cette gestion en temps réel permet de mieux comprendre les enjeux et de préparer des réponses adaptées. Pendant la crise, cela sert à piloter « live » ou « H24, 7/7 » le ballet des multiples intervenants et les événements au fil de l’eau. Et enfin, après la crise, de débriefer. Découvrez comment cette approche peut transformer votre stratégie de gestion de crise pour améliorer votre méthode de gestion et créer une base de retours d’expériences (REX ou RETEX).

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1070
    Savoir tirer parti des salons professionnels sans se faire piller

    Le salon n’est pas réservé qu’aux grandes entreprises. En effet, selon un récent rapport, 40 000 PME françaises (soit 4 % des PME en France) exposent chaque année. La plupart de ces entreprises considèrent que la participation à un salon reste une opération plus rentable qu’une campagne de marketing direct. Mais un manque de préparation et d’organisation peut vous empêcher de saisir des opportunités.

    Pour que ces négligences laissent place à la vigilance, nous vous proposons dans cette fiche des astuces pour bien vous préparer à un salon et savoir « grappiller » des informations stratégiques, afin d’obtenir un réel retour sur investissement.

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1027
    Cartographier son environnement

    Il est stratégique de connaître et, de surcroît, d’anticiper les projets, les succès et échecs des concurrents, les nouveaux entrants potentiels, les produits de substitution… car rien n’est plus important pour une entreprise que d’assurer sa pérennité et donc de rester performante sur ses marchés.

    Établir la cartographie de son environnement permet de délimiter le champ concurrentiel.

    Cette fiche vous donne les clés pour réussir étape par étape la collecte et l’analyse d’informations concurrentielles, grâce notamment à l’apport du mind mapping, afin de mieux anticiper les stratégies de vos compétiteurs actuels, futurs ou inconnus.

  • Article de bases documentaires : Fiche pratique : 1047
    Écrire un rapport d’étonnement

    Le rapport d’étonnement est à la fois simple à mettre en œuvre, mais aussi très puissant dans sa capacité à développer une culture de la curiosité sur le long terme. Il est également un outil de motivation qui vous permet de récompenser vos collaborateurs sous une forme originale.

    Partant du principe que tout collaborateur de votre entreprise est un observateur pouvant remonter des informations stratégiques, le rapport d’étonnement s’inscrit dans une démarche qui :

    • synthétise des faits marquants ou des signaux faibles ;
    • permet d’écrire noir sur blanc ces signaux faibles, et d’en mesurer la valeur ;
    • décèle à la fois les risques (côté défensif) et les opportunités (côté offensif) pour votre entreprise.

    Comment concevoir un rapport d’étonnement ? Comment s’en servir ?