Article de référence | Réf : AF6500 v1

Débuts de la chimie organométallique
Chimie organométallique - Introduction

Auteur(s) : Yves JEANNIN

Date de publication : 10 juil. 2000

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Auteur(s)

  • Yves JEANNIN : Professeur émérite à l'université Pierre-et-Marie-Curie Correspondant de l'Académie des sciences - Ingénieur de l’École nationale supérieure de Chimie de Paris (ENSCP)

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INTRODUCTION

La chimie organométallique peut se définir comme étant la chimie des composés dans lesquels existe la liaison métal-carbone. Sans doute le premier réflexe de tout chimiste, qu'il soit organicien ou inorganicien, est de penser d'abord aux composés organomagnésiens découverts par Grignard. En fait, les organozinciques ont été préparés quelque 40 ans auparavant par Frankland et seraient donc les premiers composés organométalliques dûment identifiés. Cependant, sous-jacente à cette définition se trouve celle du métal. Certains n'hésitent pas à attribuer à l'arsenic un caractère métallique. Dès lors ils considèrent que la découverte des composés organiques de l'arsenic par Cadet de Gassicourt, pharmacien du roy, et de leur utilisation pour l’encre sympathique est à l’origine de la chimie organométallique.

Cet abrégé de chimie organique se compose de plusieurs fascicules :

Chimie organométallique- Introduction − Introduction

Chimie organométallique- Métaux carbonyles − Métaux carbonyles

Chimie organométallique- Réactions de substitution − Réactions de substitution

Chimie organométallique- Ligand hydrogène et dérivés correspondants − Ligand hydrogène et dérivés correspondants

Chimie organométallique- Addition oxydante − Addition oxydante

Chimie organométallique- Réaction d’insertion − Réaction d’insertion

Chimie organométallique- Double et triple liaisons métal-carbone − Double et triple liaison multiple métal-carbone

Chimie organométallique- Application à la catalyse homogène − Application à la catalyse homogène

[AF 6 510] − Pour en savoir plus

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-af6500


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1. Débuts de la chimie organométallique

Un peu avant que Grignard ne développe la chimie des composés organomagnésiens dans son laboratoire, Mond découvrait le nickel carbonyle. Jeune ingénieur dans une usine où le gaz à l'eau était mis en œuvre pour préparer de l'hydrogène, il s'attaquait au redoutable problème de la corrosion des installations en fer au contact des gaz issus de ce procédé. Remplaçant ce métal par le nickel, il constatait que les choses, à sa grande surprise, ne s'arrangeaient guère. Interloqué, il en cherchait l'origine et découvrait le nickel carbonyle [Ni(CO)4].

Ce composé intriguait beaucoup à l'époque, car Werner n'avait pas encore développé ses idées sur les complexes des métaux de transition.

Nous savons aujourd'hui que, dans le nickel carbonyle, le métal est lié au carbone et nous considérerons ce composé comme le point de départ de la chimie organométallique des métaux de transition. Il fallut attendre les années trente pour que cette chimie commence à prendre de l'extension. Puis, stoppée par la guerre, elle devait à nouveau susciter de l'intérêt dans les années cinquante pour atteindre un véritable développement explosif et trouver sa consécration par l'attribution du prix Nobel à E.O. Fischer et G. Wilkinson, ainsi que par la mise au point de grands procédés industriels de catalyse homogène, comme, par exemple, le procédé Wacker pour la synthèse de l'éthanal ou le procédé Monsanto pour la synthèse de l'acide acétique, pour ne citer que ces deux-là.

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