Présentation

Article

1 - SYSTÈMES CINÉMATIQUEMENT POSSIBLES

  • 1.1 - Cames
  • 1.2 - Courbes roulantes
  • 1.3 - Quadrilatère articulé

2 - CHOIX DU MÉCANISME

  • 2.1 - Existence d'un point mort
  • 2.2 - Fermeture de la chaîne cinématique
  • 2.3 - Possibilité de régler le jeu
  • 2.4 - Puissance dissipée par les actions de liaison internes
  • 2.5 - Puissance dissipée par les actions de liaisons externes

3 - LIAISONS PSEUDO-ROTOÏDES

  • 3.1 - Liaison pseudo-rotoïde compliante
  • 3.2 - Articulation pseudo-rotoïde par roulement

4 - RÉALISATION D'UN GAIN EN EFFORT IMPORTANT

5 - QUELQUES RÉALISATIONS CONTEMPORAINES

  • 5.1 - Réalisation avec liaisons rotoïdes classiques
  • 5.2 - Réalisation avec liaisons pseudo-rotoïdes
  • 5.3 - Réalisation avec rampe à billes
  • 5.4 - Système Siemens

6 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : AF1674 v1

Liaisons pseudo-rotoïdes
Amplificateurs mécaniques passifs modernes - Conception

Auteur(s) : Jean-Pierre BROSSARD

Date de publication : 10 janv. 2016

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

RÉSUMÉ

Cet article, le second d’une série de 3 est aux consacrés à l’étude de la conception d’un amplificateur mécanique. Il comporte tout d’abord un inventaire des mécanismes possibles avec dans chaque cas l’établissement des formules permettant de calculer le gain. Le choix du mécanisme le mieux adapté est basés sur un certain nombre de critères : existence de point mort, fermeture de la chaine cinématique, possibilité de régler le jeu, puissance dissipées par les actions de liaison... Les liaisons jouant un très grand rôle dans les amplificateurs mécaniques un chapitre spécial est consacré aux liaisons et particulièrement aux alternatives à la liaison rotoîde qui se sont développées dans les dernières décennies. Enfin un chapitre est consacré à la réalisation de mécanismes à gain importants.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

Passive mechanical amplifiers

This paper is the second in a series of three devoted to the study of mechanical amplifier design. First it gives an inventory of all possible mechanisms, in each case establishing formulas for calculating the gain. The choice of the most suitable mechanism is based on several criteria: existence of dead points, closed kinematic chain, adjustable clearance, and power dissipated by friction. Joints play a major role in amplifier conception. A special section is thus devoted to their study, especially the alternatives to conventional revolute joints that have been developed in recent decades. Finally, a section deals with high-gain amplifiers.

Auteur(s)

  • Jean-Pierre BROSSARD : Professeur de mécanique - Institut National de Sciences Appliquées, Lyon, France

INTRODUCTION

Dans ce deuxième article nous allons essayer de dégager des règles générales basées principalement sur la cinématique et la dynamique et destinées à orienter le choix des solutions. On souhaite réaliser un mécanisme où une variable de sortie ψ est fonction d'une variable d'entrée φ. C'est donc un système à un degré de liberté. Dans cette phase de l'étude nous considérerons que le système est formé de solides indéformables.

Nota

Une exigence fondamentale est que la puissance développée par les actions de liaison soit la plus faible possible ou encore que le rendement global soit le plus grand possible.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-af1674


Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais En anglais

3. Liaisons pseudo-rotoïdes

3.1 Liaison pseudo-rotoïde compliante

On utilise une lame mince (poutre) qui permet un mouvement relatif entre deux solides. Cet élément élastique est modélisé comme un ressort et l'on conserve la modélisation du système comme un ensemble de solides rigides.

HAUT DE PAGE

3.1.1 Origine du concept et exemples

Ce type de liaisons trouve son origine dans l'horlogerie. Il s'agissait alors de l'intention de remplacer la liaison rotoïde des pendules des horloges de précision (réalisée par couteau) afin de réduire les frottements et d'améliorer l'isochronisme. On peut citer deux exemples historiques, la liaison par lame courte (figure 21) et la liaison par lame longue (figure 22) qui trouvent d'ailleurs toujours application dans les réalisations contemporaines.

  • Liaison par lame courte

    Le pendule S 1 est relié au support S 0 par une lame élastique encastrée, poutre de faible épaisseur e. Compte tenu que la longueur de la poutre est pratiquement invariable, le système est à deux degrés de liberté, x et θ. Mais on peut montrer que sous certaines conditions tout se passe comme si le pendule tournait autour du point O′.

    Ce dispositif a été couramment utilisé en horlogerie. Mais il a connu une application universellement reconnue : le pendule de Holweg-Lejay.

  • Liaison par lame longue

    Du fait que la lame élastique garde une longueur constante le point B est guidé sur une droite. Ici, la lame élastique remplace une barre rigide et une articulation rotoïde. Le mécanisme est équivalent au 4 barres de la figure 23.

    Ce mécanisme était utilisé dans une horloge mère, le pendule Bull-clock.

HAUT DE PAGE

3.1.2 Réalisations modernes

Ce concept d'articulation compliante a donné lieu à de très nombreuses réalisations dont certaines sont très familières comme les charnières...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Liaisons pseudo-rotoïdes
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BROSSARD (J.-P.) -   Dynamique du véhicule.  -  PPUR (2006).

  • (2) - BRICARD (R.) -   Cinématique théorique. Cinématique appliquée.  -  Gauthier Villars (1927).

  • (3) - PAUL (B.) -   Kinematics and dynamics of planar machinery.  -  Prentice-Hall (1979).

  • (4) - ARTOBOLESKI (I.) -   Les mécanismes dans la technique moderne.  -  MIR (1975).

  • (5) - ARTOBOLESKI (I.) -   Théorie des mécanismes et des machines.  -  MIR (1977).

  • (6) - REULEAUX (F.) -   Cinématique.  -  Savy (1977).

  • (7) - MABIE...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS