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1 - PROPRIÉTÉS DE LA VISION DES COULEURS

2 - BASES DE LA COLORIMÉTRIE

3 - SYSTÈME COLORIMÉTRIQUE DE LA CIE

Article de référence | Réf : R6440 v2

Bases de la colorimétrie
Colorimétrie - Éléments théoriques

Auteur(s) : Daniel DUPONT, Daniel STEEN

Relu et validé le 25 févr. 2015

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RÉSUMÉ

La colorimétrie permet de quantifier la couleur des objets lumineux et des corps colorés opaques ou transparents, à l’aide de grandeurs mesurables. Après une présentation des propriétés et mécanismes de la vision des couleurs, sont exposées les lois fondamentales de la colorimétrie, notamment la notion de trivariance de la sensation visuelle, celle des égalisations colorées et la représentation des couleurs dans un espace tridimensionnel. Pour terminer, sont abordés les systèmes colorimétriques recommandés par la CIE (Commission internationale de l’éclairage).

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Auteur(s)

  • Daniel DUPONT : Enseignant-Chercheur à l’ESTIT, École supérieure des techniques industrielles et des textiles - Membre d’ERASM, Équipe de recherche en automatique des systèmes et microsystèmes - Membre du GEMTEX, Laboratoire de génie des matériaux et des textiles

  • Daniel STEEN : Enseignant-Chercheur à l’ESTIT, École supérieure des techniques industrielles et des textiles - Responsable du Laboratoire de Colorimétrie de l’ESTIT - Membre du GEMTEX, Laboratoire de génie des matériaux et des textiles

INTRODUCTION

Cet article est une refonte de l’article Colorimétrie rédigé précédemment par Françoise CORNO-MARTIN.

La colorimétrie a pour but de spécifier la couleur des sources lumineuses, ainsi que celle des matériaux transparents ou diffusants (corps opaques, filtres colorés).

Les concepts colorimétriques de base reposent sur les lois expérimentales des égalisations colorées de rayonnements lumineux où l’œil de l’observateur se comporte comme un appareil de zéro pour juger de l’identité de deux plages contiguës. C’est aux trois types de cônes rétiniens, sensibles uniquement aux niveaux lumineux diurnes, que nous devons l’aspect coloré de la sensation.

Les mécanismes de la vision des couleurs sont expliqués à la fois à l’aide de la théorie trichromatique, valable au niveau des récepteurs rétiniens et de celle des couples antagonistes, valable au niveau des corps géniculés latéraux (renflements de l’extrémité postérieure de la couche optique du cerveau). Les systèmes colorimétriques recommandés par la CIE (Commission internationale de l’éclairage) ne prennent en compte, pour la spécification des couleurs, que l’aspect trichromatique.

Le lecteur pourra se reporter utilement aux articles suivants :

« Optique quantitative : Photométrie. Colorimétrie. Spectrométrie » dans le traité Sciences fondamentales ;

« Couleur et apparence visuelle : le transparent et l’opaque » et « Couleur et apparence visuelle : effet métallique et effet structural » à paraître dans le traité Sciences fondamentales ;

« Application de la colorimétrie aux contrôles des couleurs de surface » dans le présent traité ;

« Radiométrie. Photométrie », « Pyrométrie optique » dans le présent traité ;

« Éclairage. Données de base » dans le traité Construction.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-r6440


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2. Bases de la colorimétrie

2.1 Trivariance de la sensation visuelle

L’apparence visuelle de la couleur est de nature tridimensionnelle. Elle met en jeu trois paramètres psychosensoriels correspondant aux sensations subjectives de teinte, de saturation et de luminosité. La teinte est définie par les mots bleu, vert, rouge, etc. La saturation exprime le degré de coloration, par opposition à la quantité de radiation blanche appréciée dans le rayonnement coloré ; une couleur est d’autant moins saturée qu’elle paraît lavée de blanc. La luminosité, enfin, facteur achromatique, se rapporte au niveau du stimulus coloré ; elle varie depuis une valeur maximale non éblouissante jusqu’à l’absence de lumière (le noir). On conçoit assez bien qu’en faisant varier indépendamment les uns des autres ces trois paramètres, on puisse réaliser toutes les sensations colorées imaginables.

Mais, si la trivariance a été devinée de longue date par les teinturiers et les peintres, c’est la théorie trichromatique de Young-Helmoltz qui a permis de l’expliquer.

Young, en 1801, a en effet supposé, au niveau de la structure des photorécepteurs rétiniens, l’existence de trois types de cônes contenant chacun un pigment dont les absorptions spectrales sont situées respectivement dans les zones rouge, verte, bleue du spectre visible. Cette hypothèse, reprise en 1852 par Helmoltz, a été confirmée récemment par microspectrophotométrie [16] et par des méthodes électrophysiologiques [17]. Cependant, la théorie trichromatique n’explique qu’en partie le mécanisme de la vision des couleurs. En effet, les signaux émis par les cônes L, M, S sont transmis, par l’intermédiaire des bipolaires, aux cellules ganglionnaires de la rétine. Mais avant d’injecter des impulsions électriques...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BOUMA (P.J.) -   Les couleurs et leur perception visuelle  -  . 348 p., 113 fig., 1949, Dunod, Paris.

  • (2) - PARRA (F.) -   Seuils différentiels de couleur et perception de l’espace  -  . Lux (F) no 110, déc. 1980, p. 7-9.

  • (3) - SEVE (R.) -   Physique de la couleur  -  . Masson, 1996.

  • (4) - LE GRAND (Y.) -   Light, colour and vision (lumière, couleur et vision)  -  . 564 p., 125 fig., 2e édition, 1968, Chapman and Hall Ltd, Londres.

  • (5) - LE GRAND (Y.) -   Optique physiologique  -  . Tome 2, Lumière et couleurs. 340 p., 121 fig., 2e édition, 1972, Masson, Paris.

  • (6) - WYSZECKI (G.), STILES (W.S.) -   Color Science (la science de la couleur)  -  . 950 p., 2e édition, 1982, John Wiley and Sons, New York.

  • ...

1 Organismes

(liste non exhaustive)

AFNOR (Association Française de NORmalisation) http://www.afnor.fr

AIC (Association Internationale de la Couleur) http://www.iscc.org/aic2001

CFC (Centre français de la Couleur) http://www.cf-couleur.org

CIE (Commission Internationale de l’Éclairage) http://cie.co.at/

ISO (International Organisation for Standardization) http://www.iso.ch

HAUT DE PAGE

2 Publications CIE

(liste non exhaustive)

1. Méthode de mesure et de spécification des qualités de rendu des couleurs des sources de lumière. CIE Publication no 13.3., Paris, 1995.

2. Colorimetry. CIE Publication no 15.2., Vienne, 1986.

3. Vocabulaire International de l’Éclairage....

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