Article de référence | Réf : BIO1600 v1

Réalisation
Fermenteurs industriels - Conception et réalisation

Auteur(s) : Maurice NONUS, Patrice COGNART, Françoise KERGOAT, Jean-Michel LEBEAULT

Relu et validé le 01 juil. 2015

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

Par abus de langage, le terme fermentation est couramment utilisé en industrie pour désigner le procédé qui permet de réaliser les cultures cellulaires (de bactéries, levures et champignons, de cellules animales, végétales et d'insectes, de virus et bactériophages) et d'effectuer les réactions de bioconversion, qu'elles soient aérobies ou anaérobies. Le développement et la modernisation des fermenteurs ont bénéficié des progrès du génie génétique appliqués aux productions de métabolites traditionnels et des protéines recombinantes. Cet article expose la conception des fermenteurs industriels les plus utilisés, les critères qu’il faut retenir, et tous les aspects à prendre en compte dans leur réalisation.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

INTRODUCTION

Sans même connaître l'existence de micro-organismes, les Égyptiens, en 4000 avant Jésus-Christ, utilisaient les levures pour fabriquer du pain et des breuvages alcoolisés. Sans asepsie mais avec un sens développé de l'observation, des savoir-faire ont été perpétués et améliorés au cours des siècles. Ce n'est qu'au XIXe siècle qu'a vraiment démarré la mise en valeur des propriétés des micro-organismes à des fins utilitaires. Au progrès des connaissances s'est ajoutée la nécessité de satisfaire des besoins d'hygiène, de santé et d'alimentation qui ont permis l'essor des procédés de fermentation et le développement de technologies appropriées aux cultures microbiennes massives : les fermenteurs. L'homme maîtrise les cultures de bactéries, levures et champignons, de cellules animales, végétales et d'insectes, de virus et bactériophages. Aujourd'hui ce sont les avancées du génie génétique appliquées aux productions de métabolites traditionnels et des protéines recombinantes qui assurent le développement, la croissance et la modernisation des équipements et unités de production.

Compte tenu de cette diversité, des caractéristiques spécifiques de chaque classe d'organismes et des particularités d'espèces, de très nombreux réacteurs de laboratoire ont été décrits. Nous abordons dans ce dossier la conception des fermenteurs industriels les plus utilisés et principalement dédiés aux cultures de bactéries, levures et champignons.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bio1600


Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(365 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

4. Réalisation

Nous nous intéressons aux fermenteurs industriels, de 5 à 500 m3, qui représentent la grande majorité des fermenteurs de production. Nous ne traiterons pas les productions à très haute valeur ajoutée (cultures cellulaires animales ou végétales, par exemple), qui utilisent des équipements de faible volume, parfois en verre, et qui ne suivent pas les mêmes règles de conception.

4.1 Aspect stérilité

Le choix des matériaux, l'état de surface et les annexes ainsi que leur assemblage font l'objet de soins attentifs.

  • Le choix du matériau incombe à l'utilisateur final qui peut en référer aux aciéristes pour la validation de la nuance retenue.

    La mise en œuvre de ces matériaux dans le respect des codes et des divers critères de la fermentation (cf. § ) est de la responsabilité du constructeur.

    D'une manière générale, l'emploi des aciers austénitiques est systématique. Les nuances utilisées sont les suivantes :

    • inox type 304 L : Z 3 CN 18-10 selon la norme européenne NF EN 10088-1 (septembre 2005) pour les tôles soumises à pression ;

    • inox type 316 L : Z 3 CND 17-11-02 selon la norme européenne NF EN 10088-1 pour les tôles soumises à pression.

    Le choix des nuances tient essentiellement à leur tenue à la corrosion par les chlorures (Cl) :

    • parfois le type 304 L, qui n'a pas de propriété de tenue à la corrosion particulière, est suffisant et est utilisé pour tous les éléments constitutifs du fermenteur ;

    • la configuration la plus courante est la suivante : toutes les parties en contact avec le produit sont du type 316 L ; la double enveloppe et les attachements extérieurs sont du type 304 L ;

    • il existe des fermentations pour lesquelles le type 316 L s'avère insuffisant en regard de la concentration en chlorures ; les nuances adéquates ne sont plus alors des aciers austénitiques mais des austénoferritiques, autrement appelés Duplex.

    Les conditions de la fermentation ne sont pas particulièrement critiques ni en termes de pression et température, ni en termes de corrosion. La métallurgie des fermenteurs reste simple.

    Le tableau  montre les teneurs relatives de ces aciers en carbone (C), chrome (Cr), molybdène...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(365 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Réalisation
Sommaire
Sommaire

1 Aspects économiques

Le tableau  donne l'ordre de grandeur de coût de quelques fermenteurs.

HAUT DE PAGE

2 Bibliographie

Références

MONOD (J.) - Recherches sur la croissance des cultures bactériennes - . 2nd Ed. Hermann. Paris (1992).

* - Handbook of Chemistry and Physics. 1er student. Édition 1991 F (1958).

Aux Éditions T.I. Dans les Techniques de l'Ingénieur

RIBA (J.-P.) - Réacteurs enzymatiques et fermenteurs - [F 3 600]. Base documentaire « Agroalimentaire » (1998).

ROUSTAN (M.), PHARAMOND (J.-C.), LINE (A.) - Agitation. Mélange. Concepts théoriques de base - [J 3 800]. Base documentaire « Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique » (2005).

ROUSTAN (M.) - Agitation. Mélange. Caractéristiques des mobiles d'agitation - [J 3 802]. Base documentaire « Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique » (2005).

DESPLANCHES (H.), CHEVALIER (J.L.) - Mélange de milieux pâteux de rhéologie complexe : théorie - [J 3 860]. Base documentaire « Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique » (1999).

Documents complémentaires

CALDERBANK - « Mixing » - . Vol. 2, § 6 par UHL & GRAY (1967).

NIENOW - Conference on Mixing - , paper 2, 5th Eur. Würburg.

ROUSTAN - Fondements théoriques des transferts de matière - , Journées...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(365 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS