Conclusion
Thermomètres à dilatation de liquide dans le verre

La mesure et la régulation des températures peuvent être faites par de nombreuses méthodes (thermomanomètre, résistance de platine ou thermistance, thermocouples, etc.).

La comparaison du thermomètre en verre avec les autres appareils, au point de vue précision et prix, montre à l’évidence qu’aucun appareil de son prix ne peut prétendre à la même précision et qu’un appareil de la même précision est d’un ordre de prix sans doute plus de dix fois supérieur.

Le verre qui constitue sa matière première, l’absence de pièces mécaniques mobiles, rendent son entretien pratiquement inexistant.

Ses deux défauts sont sa fragilité, et l’impossibilité de transmettre la lecture à distance, donc de se prêter au contrôle centralisé ou au traitement de données de mesures. Les tentatives faites pour le transformer dans ce sens, par cellule photoélectrique ou par capteur capacitif, n’aboutissent, en fait, qu’à des appareils peu adaptés dans lesquels le thermomètre n’est plus qu’un accessoire qu’il vaut mieux remplacer par un capteur plus direct. Toutefois, quand on n’a pas besoin d’une mesure continue dans une plage étendue, mais seulement d’une indication sur la valeur de la température par rapport à une valeur de consigne (alarme, régulation), le thermomètre à contact conserve toutes les qualités du thermomètre en verre : un instrument simple, fidèle, commode, précis, de prix modique et sans entretien.