Présentation
Auteur(s)
-
Maurice BACCOT : Ingénieur des Arts et Manufactures - Ancien ingénieur, société Prolabo
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le thermomètre à dilatation de liquide est un instrument très courant, notamment au laboratoire. Il permet de mesurer avec précision des températures de – 200 à + 600 oC.
Un thermomètre à liquide dans le verre est formé d’une enveloppe de verre, close, dans laquelle est enfermé un liquide (mercure, alcool...). Comme le liquide a un coefficient de dilatation plus élevé que l’enveloppe, le niveau du liquide dans l’enveloppe donne un repère de la température de l’instrument. Sa forme est destinée à rendre particulièrement visibles les variations de ce niveau.
Un thermomètre est toujours constitué par un réservoir de volume appréciable, surmonté par un tube de faible diamètre intérieur. Le liquide remplit complètement le réservoir et partiellement le tube. L’espace au-dessus du liquide dans le tube peut être vide ou rempli d’un gaz inerte vis-à-vis du liquide.
VERSIONS
- Version archivée 1 de déc. 1969 par Maurice BACCOT
- Version archivée 2 de avr. 1985 par Maurice BACCOT
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1. Bref historique
On attribue à Philon de Byzance (IIIe siècle av. J.-C.) l’invention du thermoscope en verre, instrument repris par Héron d’Alexandrie (Ier siècle). Les débuts de l’histoire scientifique se situent en Italie à la fin du XVIe siècle.
En 1592, Galilée propose l’utilisation d’un thermoscope à air comprenant une boule surmontée d’une tige fine dans laquelle un index d’eau isole le réservoir de l’atmosphère. La position de cet index dépend de la température de l’instrument mais aussi de la pression atmosphérique.
Le pas suivant est franchi entre 1657 et 1667 par les physiciens florentins de l’Académia del Cimento (Académie de l’expérience). Les thermomètres à esprit de vin sont fermés et donc sensibles à la température seule. Des contrôles effectués ultérieurement sur des thermomètres heureusement conservés (Libri en 1830, Vittori et Mestitz en 1881) ont montré que les instruments d’un même type sont en correspondance, mais que, pour deux appareils de taille différente, les graduations apparemment homologues ne correspondent pas à la même température.
Restait à résoudre ce problème des points fixes de l’échelle qui permettrait de rendre tous les instruments comparables entre eux. Dalencé, en 1688, proposa le point de fusion de la glace et Renaldini, en 1693, le point d’ébullition de l’eau. Au milieu du XVIIIe siècle, on pouvait dénombrer près d’une trentaine d’échelles thermométriques mais il n’en restait heureusement plus que trois au XIXe siècle, ce qui est résumé ici.
Roemer construisait un thermomètre à esprit de vin depuis 1702 à Copenhague lorsqu’il reçut la visite de Fahrenheit en 1708. L’échelle était construite sur la fusion de la glace et la température du corps humain, la moitié de l’intervalle étant reportée au-dessous du point de la glace pour repérer le zéro qui n’était pas un point d’étalonnage. De retour à Amsterdam, Fahrenheit reproduisit et diffusa, jusqu’en 1717, cet appareil en multipliant à peu près par 4 les degrés Roemer, fixant ainsi 32 oF à la glace fondante et 96 oF à la température du corps. Cet instrument servait aux mesures météorologiques. Pour les expériences de physique à température plus élevée,...
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Bref historique
ANNEXES
Cette liste n’est pas exhaustive.
Juchheim Solingen http://www.juchheim-solingen.de
Jumo-Régulation http://www.jumo.fr
VWR International http://www.vwrsp.com
HAUT DE PAGE2.1 Organisation internationale de normalisation (ISO)
Le comité technique ISO / TC48 est chargé des questions relatives à la verrerie de laboratoire et son sous-comité ISO / TC 48 / SC 3 des thermomètres. À ce jour, l’ISO / TC 48 a fait reconnaître comme normes internationales les documents cités dans le tableau .
HAUT DE PAGE2.2 Association française de normalisation (Afnor)
En 1983, l’Afnor a mis les normes nationales en conformité absolue avec les normes...
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