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EnglishRÉSUMÉ
L'étalonnage des appareils délivrant des signaux continus, tels que des spectres, pose des problèmes particuliers de robustesse. Une stratégie d'appréhension de cet aspect est donc impérative, elle repose sur un questionnement hiérarchisé portant sur la significativité de la grandeur d'influence, sa contrôlabilité et sa mesurabilité. Dans le cas d'une grandeur influente, non contrôlable mais mesurable, il est possible de corriger en modifiant le signal mesuré, ou le modèle, ou de corriger sa sortie. Dans le cas le plus défavorable, où la grandeur est influente, mais ni contrôlable, ni mesurable, des méthodes d'amélioration de la robustesse des étalonnages sont nécessaires.
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Jean-Michel ROGER : Ingénieur en chef du Génie rural des eaux et des forêts - Chercheur
INTRODUCTION
L'utilisation d'appareils de mesure délivrant des signaux complexes, comme des spectromètres ou des chromatographes, requiert une phase d'étalonnage, dont la robustesse peut poser des problèmes. Cet article propose d'examiner cette question, tout d'abord en explicitant le problème de la robustesse, puis en proposant des solutions d'amélioration. Des exemples pratiques illustrent les différentes notions et méthodes abordées.
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2. Stratégie générale de construction d'un étalonnage robuste
Lorsque la robustesse d'un étalonnage est particulièrement recherchée et que, donc, une grandeur G (que l'on supposera unique pour simplifier le propos) est impliquée, la construction du modèle doit suivre une démarche hiérarchique, comme indiquée par la figure 5. Cet organigramme utilise 3 niveaux de questionnement.
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En premier lieu, il conviendra de statuer sur l'importance de l'influence de G sur l'étalonnage. Cette première étape est rendue délicate par l'aspect multivarié des signaux mesurés. En effet, dans le cas monovarié, une influence de G sur le signal implique obligatoirement une influence sur . Il suffit donc d'examiner la sensibilité du signal mesuré vis-à-vis de G. Dans le cas multivarié tel que la spectroscopie, il n'y a pas de lien univoque entre le signal mesuré et car l'espace latent, utilisé par le modèle, est beaucoup plus petit que l'espace de mesure. Il faut donc tester l'influence de G sur le modèle d'étalonnage. Le problème qui survient alors est que cette sensibilité dépend de la manière dont est construit le modèle, c'est-à-dire : le type de régression, sa dimension, les prétraitements des signaux, les variables sélectionnées, etc. Ainsi, par exemple, certains prétraitements géométriques tels que la normalisation et la dérivation permettent de réduire considérablement l'effet de la diffusion dans les spectres acquis en rétrodiffusion (cf. ...
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Stratégie générale de construction d'un étalonnage robuste
BIBLIOGRAPHIE
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(2) - MARTENS (H.), NAES (T.) - Multivariate calibration. - Wiley, New-York (2005).
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(3) - ROGER (J.M.), CHAUCHARD (F.), BELLON-MUREL (V.) - EPO-PLS External parameter orthogonalisation of PLS : Application to temperature independent measurement of sugar content of intact fruits. - Chemometrics and Intelligent Laboratory Systems, 66-2, p. 191-204 (2003).
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(4) - ROGER (J.M.), CHAUCHARD (F.), WILLIAMS (P.) - Removing the block effects in calibration by means of dynamic orthogonal projection. Application to the year effect correction for wheat protein prediction. - Journal of Near Infra Red Spectroscopy, 16, p. 311-315 (2008).
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(5) - SEASHOLTZ (M.B.), KOWALSKI (B.R.) - The parsimony principle applied to multivariate calibration. - Anal. Chim. Acta, 277, p. 165-177 (1993).
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