Présentation
NOTE DE L'ÉDITEUR
Cet article est la réédition actualisée de l’article [R 1 730] intitulé « Pesage – Réglementation. Instrumentation » écrit par Pierre AUBERT en 1994 et actualisé en 2008 par Denis LOUVEL.
RÉSUMÉ
Contrairement au poids qui est soumis à la pesanteur, la masse est une valeur constante, qui ne varie ni en fonction de son lieu, ni de son instrument de mesure, ni d'autres paramètres liés à l'exécution de l'opération de mesurage. Après avoir explicité la distinction fondamentale entre ces deux termes, cet article détaille la réglementation applicable aux IPFNA (Instruments de Pesage au Fonctionnement Non Automatique) électroniques ou hybrides, mais évoque également l'évaluation métrologique d'un instrument de pesage ou encore l'architecture de la chaîne de mesure des masses.
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleAuteur(s)
-
Denis LOUVEL : Responsable métrologie, Mettler-Toledo SAS
INTRODUCTION
Évaluer métrologiquement la quantité de matière d'un corps a toujours constitué une nécessité de première importance, tant dans le domaine des échanges économiques que dans celui des activités scientifiques, techniques et industrielles.
Une caractéristique assez facilement quantifiable est l'effort qu'il convient d'exercer pour soulever un corps matériel, c'est-à-dire mesurer la force de pesanteur à laquelle il est soumis, son poids.
Le poids d'un corps varie avec l'intensité du champ de pesanteur, agissant conformément à la loi d'attraction universelle énoncée par Newton, et donc dépend du lieu où il est mesuré, puisque la surface de la Terre est un géoïde ellipsoïde.
Le poids d'un corps est, en outre, directement proportionnel à son coefficient de gravitation m, sa masse.
La masse est une grandeur intrinsèque, représentative d'un corps, constante dans l'espace, indépendante du lieu où il se trouve et des forces auxquelles il est soumis.
Dans la vie courante, il est fait peu de cas des concepts développés ci-dessus. D'ailleurs le langage usuel, même codifié et réglementé, entretient une confusion regrettable entre la notion de poids et la notion de masse, d'autant que le mot « poids » sert aussi à désigner des objets matériels possédant certaines caractéristiques réglementaires – forme, constitution, matière, dimension, inscription de la valeur de masse et de l'unité légale – destinées à des opérations de pesage, c'est-à-dire de mesure de la masse.
MOTS-CLÉS
KEYWORDS
regulation
VERSIONS
- Version archivée 1 de janv. 1994 par Pierre AUBERT
- Version archivée 2 de juin 2001 par METTLER-TOLEDO S.A.
- Version archivée 3 de sept. 2008 par Denis LOUVEL
DOI (Digital Object Identifier)
CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :
Accueil > Ressources documentaires > Mesures - Analyses > Mesures physiques > Métrologie relative aux fluides - Masses et volumes > Pesage - Réglementation. Instrumentation > Architecture de la chaîne de mesure des masses
Accueil > Ressources documentaires > Mesures - Analyses > Techniques d'analyse > Chimie analytique : instrumentation et métrologie > Pesage - Réglementation. Instrumentation > Architecture de la chaîne de mesure des masses
Cet article fait partie de l’offre
Qualité et sécurité au laboratoire
(129 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
4. Architecture de la chaîne de mesure des masses
Un instrument de mesure a pour mission de rendre compte, dans une forme d'expression compréhensible pour son utilisateur, de la valeur d'une grandeur observée.
Pour ce faire, un instrument de mesure met en œuvre des sous-ensembles, constituant la chaîne de mesure, qui remplissent des fonctions que l'on peut résumer comme suit :
-
interface avec la grandeur soumise au mesurage ;
-
capteur ;
-
transducteur ;
-
calculateur ;
-
indicateur.
Tous les instruments de mesure utilisent cette structure fonctionnelle. Toutefois, les fonctions peuvent être étroitement imbriquées les unes avec les autres, de telle sorte qu'il ne soit pas possible de les dissocier physiquement. Elles peuvent être réduites à transmettre à l'identique l'information qu'elles reçoivent à la fonction suivante.
L'organigramme de la figure 7 indique les différents éléments constituant l'instrument de pesage et leurs fonctions propres, nécessaires à la réalisation de la chaîne de mesure des masses. Citons notamment les dispositifs suivants :
-
le récepteur de charge : c'est la partie de l'instrument destinée à recevoir la charge ; ce sont les plateaux, tabliers de pont-bascule, bennes, crochets de suspension, etc. ; ils doivent être d'un accès facile, d'un nettoyage aisé et construits en matériaux non attaquables par les produits à peser ;
-
le transmetteur de charge : c'est la partie de l'instrument servant à transmettre au mesureur de charge la force agissant sur le dispositif récepteur de charge. La force transmise est éventuellement réduite proportionnellement à la charge ;
-
les organes de réduction : ce sont les fléaux, leviers et communicateurs ;
-
le mesureur de charge : c'est la partie de l'instrument servant à mesurer la masse :
-
en équilibrant, au moyen d'une force mesurable, la force transmise par le dispositif transmetteur de charge (dispositif équilibreur de charge),
-
en indiquant la masse correspondante à la valeur de la force d'équilibrage (dispositif indicateur).
-
Ce dernier dispositif réduit, sous une forme perceptible par les sens, les résultats du mesurage : index, aiguille, voyants, etc. La lecture de la masse pesée doit être sûre, facile et non ambiguë.
TEST DE VALIDATION ET CERTIFICATION CerT.I. :
Cet article vous permet de préparer une certification CerT.I.
Le test de validation des connaissances pour obtenir cette certification de Techniques de l’Ingénieur est disponible dans le module CerT.I.
de Techniques de l’Ingénieur ! Acheter le module
Cet article fait partie de l’offre
Qualité et sécurité au laboratoire
(129 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Architecture de la chaîne de mesure des masses
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - METTLER-TOLEDO - Balances et pesées. - [P 1 380], base documentaire Archives analyse/mesures (1999). Mise à jour de 2006 disponible dans la base documentaire Techniques d'analyse.
-
(2) - LE GOËR (J.-L.), AVRIL (J.) - Extensométrie. - [R 1 850], base documentaire Mesures mécaniques et dimensionnelles (1992).
-
(3) - LE GOËR (J.-L.), AVRIL (J.) - Capteurs à jauges extensométriques. - [R 1 860], base documentaire Mesures mécaniques et dimensionnelles (1992).
-
(4) - AUBERT (P.) - Instruments de pesage à fonctionnement automatique. - [R 1 740], base documentaire Archives analyse/mesures (1999). Mise à jour de 2015 disponible dans la base documentaire Mesures physiques.
ANNEXES
Directive européenne 2014/31/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché des instruments de pesage à fonctionnement non automatique (JOUE du 29 mars 2014).
Directive européenne n° 90/384/CEE du 20 juin 1990 concernant l’harmonisation des législations des États membres relatives aux instruments de pesage à fonctionnement non automatique (JO n° L. 189 du 20 juillet 1990, p. 1 à 16). Cette directive a été abrogée par la directive 2009/23/CE du 23 avril 2009, elle-même abrogée par la directive 2014/31/UE du 26 février 2014.
Directive européenne n° 93/68/CE du 22 juillet 1993 concernant l’harmonisation des législations des États membres, et en particulier l’apposition du marquage « CE » (JO n° L. 220 du 30 août 1993, p. 1 à 2). Modifie la directive n° 90/384/CEE du 20 juin 1990. Cette directive a été abrogée par la directive 2009/23/CE du 23 avril 2009.
Décret n° 91-330 du 27 mars 1991 relatif...
Cet article fait partie de l’offre
Qualité et sécurité au laboratoire
(129 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
QUIZ ET TEST DE VALIDATION PRÉSENTS DANS CET ARTICLE
1/ Quiz d'entraînement
Entraînez vous autant que vous le voulez avec les quiz d'entraînement.
2/ Test de validation
Lorsque vous êtes prêt, vous passez le test de validation. Vous avez deux passages possibles dans un laps de temps de 30 jours.
Entre les deux essais, vous pouvez consulter l’article et réutiliser les quiz d'entraînement pour progresser. L’attestation vous est délivrée pour un score minimum de 70 %.
Cet article fait partie de l’offre
Qualité et sécurité au laboratoire
(129 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive