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8 - SIGLES, NOTATIONS ET SYMBOLES

Article de référence | Réf : R6741 v1

Protocoles
Comparaison de mesures des dimensions caractéristiques de réseaux pour l’étalonnage des AFM et MEB

Auteur(s) : Alexandra DELVALLÉE, Sébastien DUCOURTIEUX

Date de publication : 10 déc. 2022

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NOTE DE L'ÉDITEUR

cet article a été rédigé dans le cadre de l’axe « Nanothermique & Mesure » du Club nanoMétrologie, une initiative française créée par le C’Nano – CNRS et le LNE.

21/12/2022

RÉSUMÉ

Les microscopies à force atomique - AFM - et électronique à balayage - MEB - sont aujourd’hui des techniques très répandues pour la caractérisation des nano-objets. Afin d’obtenir des mesures fiables à ces échelles, la traçabilité et l’évaluation des incertitudes associées à ces mesures sont primordiales. Pour les utilisateurs de ces techniques, un des moyens de connaitre les capacités métrologiques de leurs instruments est de participer à une comparaison interlaboratoire. L’organisation d’une telle comparaison à l’échelle nationale ainsi que ses résultats et conclusions sont rapportés dans cet article. Ce travail a été réalisé dans le cadre du Club nanoMétrologie, une initiative française créée par le LNE et le C’Nano – CNRS.

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Auteur(s)

  • Alexandra DELVALLÉE : Ingénieure de recherche - Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), pôle Photonique-Énergétique, équipe nanométrologie, Trappes, France

  • Sébastien DUCOURTIEUX : Ingénieur de recherche - Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), pôle Photonique-Énergétique, équipe nanométrologie, Trappes, France

INTRODUCTION

Les microscopes à force atomique (AFM pour Atomic Force Microscopy) et les microscopes électroniques à balayage (MEB, ou SEM pour Scanning Electron Microscopy) sont devenus des instruments incontournables notamment pour la mesure dimensionnelle de réseaux ou d’objets à l’échelle nanométrique. Ils sont très largement répandus dans les secteurs industriel et académique. Cependant, pour fournir des informations métrologiquement fiables (traçables au Système international d’unités, SI) et donc comparables, ces instruments doivent être étalonnés périodiquement à l’aide de réseaux de référence eux-mêmes étalonnés.

Après étalonnage et dans un souci de vérification de l’exactitude de la mesure retournée par l’instrument, un exercice de comparaison peut également être initié. À cette fin, l’utilisateur compare ses mesures avec celles délivrées par un autre utilisateur, un autre instrument ou un autre laboratoire.

Ce type de comparaison peut être lancé à une échelle beaucoup plus grande pour vérifier les capacités de mesures d’un ensemble d’utilisateurs à une échelle nationale, voire internationale.

Pour l’AFM et le MEB, ces comparaisons sont généralement initiées par des instituts de métrologie avec des participants souvent au fait des notions d’incertitude et de traçabilité à . Ces comparaisons mettent en œuvre des protocoles discutés entre instituts et très stricts.

En France, malgré le parc instrumental très développé, aucune comparaison de ce type n’avait été lancée avant 2014. C’est pour cette raison que le groupe de travail « Instrumentation » du Club nanoMétrologie, suite à de nombreuses sollicitations de ses membres, a mis en place une campagne nationale d’intercomparaison portant sur la mesure des caractéristiques dimensionnelles de réseaux étalons par AFM et par MEB. Ce club, créé en 2011 et piloté par le Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE) et le Centre national de compétences en nanosciences du CNRS (C’Nano – CNRS), est un réseau national d'acteurs académiques, industriels et institutionnels autour de la nanométrologie qui rassemble plus de 400 adhérents en 2022.

L’objectif de cette comparaison était de faire un état des lieux des capacités de mesure par AFM et MEB en France, sur un échantillon de référence, en incluant des instruments provenant de différents équipementiers, intégrés dans divers laboratoires et pour un panel d’utilisateurs aux pratiques de mesure variées. En retour de leur participation, les participants ont été informés sur la capacité de mesure et la justesse de leurs instruments. La comparaison visait aussi à propager certaines règles de bonne pratique de la métrologie.

Cette initiative a également été initiée plus récemment par d’autres instituts de métrologie. En effet, les équipes de nanométrologie du NPL (National Physical Laboratory au Royaume-Uni), du NMIA (National Measurement Institute of Australia, Australie) et du VTT MIKES (Finlande) ont entrepris d’effectuer chacun dans leur pays une comparaison similaire, publiée en réf .

Participants à l’étude

Lionel Aigouy (LPEM, CNRS/ESPCI/Sorbonne Université), David Albertini (INL, CNRS/INSA Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1/EC Lyon/CPE Lyon), Bruno Berini (GEMaC, CNRS/UVSQ), Odile Bezencenet (TRT), Amandine David (TESCAN Analytics), Christophe David (C2N, CNRS/Université Paris Saclay), Alexandra Delvallée (LNE), Yves De Puydt (TESCAN Analytics), Laurent Devoille (LNE), Sébastien Ducourtieux (LNE), Cyril Dupuet (Renault), Thomas Gautier (Filab), Antoine Ghanem (Solvay), Carlos Gomes-Vieira (Renault), Philippe Hamoumou (INL, CNRS/INSA Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1/EC Lyon/CPE Lyon), Ophélie Lancry (HORIBA France SAS), Christophe Lecouvey (LCB, CEA), Samuel Lesko (Bruker, division Nano Surfaces et Métrologie), Guy Louarn (IMN, Nantes Université/CNRS), Jean-Luc Pellequer (IBS, CEA/Univ. Grenoble Alpes/CNRS), Liana Ramiandrisoa (LNE), Chrystelle Reynaud (TESCAN Analytics, actuellement chez Eurofins/EAG Laboratories, Eurofins Materials and Engineering Sciences), Nicolas Stephant (IMN, Nantes Université/CNRS), Muriel Thomasset (Synchrotron SOLEIL, CNRS), Christian Ulysse (C2N, CNRS/Université Paris Saclay), Arnaud Viot (Digital Surf) et Frédéric Wyczisk (Thales)

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-r6741


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3. Protocoles

3.1 Protocole en deux phases

La comparaison se déroulait en plusieurs étapes pour le participant (figure 5). La première étape consistait à mesurer une première fois les deux réseaux (P900H60 et VLSI) afin de déterminer leurs caractéristiques dimensionnelles.

Cette première étape a permis de connaître l’état de l’instrument avant étalonnage. Les mesures effectuées sur l’étalon VLSI ont ensuite été utilisées pour étalonner l’instrument.

Après étalonnage, les deux réseaux étaient mesurés à nouveau par le participant. Cette dernière étape permettait de constater le gain de justesse apporté par l’étalonnage de l’instrument. Les données récupérées sur la mesure du réseau P900H60 ont été utilisées pour comparer la qualité de la mesure des différents équipements, utilisateurs et protocoles de traitement de données mis en œuvre. Pour réduire les sources d’erreur entre les mesures, un protocole a été rédigé. Il fixait les conditions expérimentales et guidait le participant dans le processus de mesure. Les participants devaient extraire les propriétés dimensionnelles des réseaux en utilisant les outils à leur disposition et les meilleures conditions expérimentales possibles. Les mesures de pas de réseau et de hauteur de marche obtenues ont ensuite été retournées au coordinateur avec les images brutes. Ces dernières furent utilisées par un coordinateur unique pour effectuer un traitement commun à toutes les mesures (même logiciel utilisé, même procédure de traitement des données, etc.) pour extraire le pas et la hauteur de marche moyens.

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3.2 Recommandations pour les mesures AFM

Pour l’AFM,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - SEPPÄ (J.), KORPELAINEN (V.), BERGSTRAND (S.), KARLSSON (H.), LILLEPEA (L.), LASSILA (A.) -   Intercomparison of lateral scales of scanning electron microscopes and atomic force microscopes in research institutes in Northern Europe.  -  Meas. Sci. Technol., vol. 25, n° 4, DOI: 10.1088/0957-0233/25/4/044013 (2014).

  • (2) - MISUMI (I.) et al -   Round-robin measurements of 100- and 60-nm scales among a deep-ultraviolet laser diffractometer, a scanning electron microscope and various atomic force microscopes.  -  Meas. Sci. Technol., vol. 18, n° 3, p. 803-812, DOI: 10.1088/0957-0233/18/3/032 (2007).

  • (3) - MISUMI (I.) et al -   Submicrometre-pitch intercomparison between optical diffraction, scanning electron microscope and atomic force microscope.  -  Meas. Sci. Technol., vol. 14, n° 12, p. 2065-2074, DOI: 10.1088/0957-0233/14/12/004 (2003).

  • (4) - MISUMI (I.) et al -   Bilateral comparison of 25 nm pitch nanometric lateral scales for metrological scanning probe microscopes.  -  Meas. Sci. Technol., vol. 21, n° 3, DOI: 10.1088/0957-0233/21/3/035105 (2010).

  • (5) - YACOOT...

NORMES

  • Spécification géométrique des produits (GPS) – État de surface : méthode du profil ; étalons – Partie 1 : mesures matérialisées. ISO - ISO 5436-1 - 2000

  • Analyse chimique des surfaces – Microscopie à sonde à balayage – Détermination des quantités géométriques en utilisant des microscopes à sonde à balayage : étalonnage des systèmes de mesure. ISO - ISO 11952 - 2019

ANNEXES

  1. 1 Annuaire

    1 Annuaire

    Constructeurs – Fournisseurs – Distributeurs (liste non exhaustive)

    Digital Surf :

    https://www.digitalsurf.com/fr/

    Kummer Semiconductor Technology :

    https://www.jpkummer.com/fr

    Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)

    Club nanoMétrologie :

    https://club-nanometrologie.fr/

    Laboratoires – Bureaux d'études – Écoles – Centres de recherche (liste non exhaustive)

    Institut LNE Nanotech :

    https://www.lne.fr/fr/lne-nanotech

    Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (C2N, CNRS / Université Paris Saclay) :

    https://www.c2n.universite-paris-saclay.fr/fr/

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