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EnglishRÉSUMÉ
La traçabilité métrologique mise en place dans les chaînes d’étalonnage permet de garantir la qualité des résultats délivrés par les instruments de mesure. Cet article choisit l’exemple de la température pour illustrer cette nécessité. Après avoir introduit le système français des chaînes d’étalonnage, de la référence nationale à la mesure au sein d’un processus, il présente les moyens et méthodes disponibles permettant le raccordement des appareils de mesure de la température.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Georges BONNIER : Consultant - Ancien Directeur adjoint de l’INM (CNAM)
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Françoise LE FRIOUS : Chargée de programmes R&D au Laboratoire national de métrologie et d’essais LNE
INTRODUCTION
Dune manière générale, l’amélioration de l’efficacité des processus passe par la garantie de l’exactitude des valeurs délivrées par les appareils de mesure. Pour répondre à ce besoin, qui se manifeste d’ailleurs pour toutes les grandeurs physiques, il faut disposer de références sûres et de moyens de transférer ces références d’une étape à l’autre de la chaîne d’étalonnage, c’est-à-dire depuis la référence nationale jusqu’à la mesure industrielle. Le processus qui vient d’être décrit n’est rien d’autre que la mise en place des méthodes destinées à établir la « traçabilité » des mesures.
Ce dossier cherche à illustrer la notion de traçabilité au sein des chaînes d’étalonnage en prenant l’exemple des mesures de température. La température est en effet une grandeur qui influence de très nombreux processus scientifiques, techniques ou industriels et sa mesure est donc effectuée des milliers de fois chaque jour.
Après une description sommaire du système d’étalonnage français, la chaîne d’étalonnage « Température » est présentée à partir des moyens et méthodes permettant de raccorder les instruments de mesure de température. Puis les méthodes d’évaluation des incertitudes associées au processus d’étalonnage sont illustrées par l’exemple de l’étalonnage par comparaison d’un couple thermoélectrique.
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4. Conclusion
La traçabilité des mesures aux références nationales mise en place dans les chaînes d’étalonnage permet de garantir la qualité des résultats.
Dans le domaine des températures, les incertitudes sur un étalonnage réalisé avec soin au sein d’un laboratoire accrédité sont typiquement de ±0,05 K pour les températures inférieures à 100 K, ±0,2 K de la température ambiante à environ 400 ˚C, ±0,5 K de 400 ˚C à 1 000 ˚C et ±1 ˚C à ±2 ˚C au-delà.
Il est plus difficile de donner des chiffres pour les incertitudes associées aux étalonnages effectués au sein des laboratoires de métrologie industriels car ces incertitudes dépendent beaucoup trop de la nature très diverse des instruments à étalonner et des conditions d’étalonnage ou de mesure.
C’est à l’utilisateur de l’instrument étalonné d’estimer l’incertitude sur la mesure effectuée avec cet instrument. Il est de sa responsabilité d’établir son propre budget d’incertitudes.
Outre le certificat d’étalonnage, il faut donc se procurer les indications nécessaires pour corriger un étalonnage fait dans des conditions standards par le laboratoire amont. Cela suppose une étroite collaboration entre le laboratoire d’étalonnage et l’utilisateur et l’indication précise par le premier des conditions dans lesquelles l’étalonnage a été réalisé.
On conçoit bien qu’une chaîne d’étalonnage ne se réduit pas à une structure formelle ; c’est également un lieu d’échange d’informations métrologiques.
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - NF EN ISO 9000 - Systèmes de management de la qualité. Principes essentiels et vocabulaire - . p. 12, § 3.5.4. Octobre 2005http://bipm.org/en/publications.
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(2) - NF X 07-001 - Normes fondamentales. Vocabulaire international des termes fondamentaux et généraux de métrologie - . p. 47, § 6.10. Décembre 1994.
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(3) - Le système international d’unités - . Brochure du BIPM, 7e édition de 1998 et supplément de 2000 à la 7e édition, documents accessibles sur le site web http://www.bipm.org/en/publications.
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(4) - ERARD (L.) - Organisation de la métrologie en France - . Le LNE, Techniques de l’ingénieur, Traité Mesures. Généralités R 60v2, 2006.
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(5) - Compléments d’information à l’Échelle internationale de température de 1990 - . Monographie du BNM, no 17, BNM, 1998, Annexe 1.
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