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Article

1 - RAPPELS ET DÉFINITIONS

2 - MÉTHODES DE ZÉRO APPLIQUÉES À LA MESURE DES RÉSISTANCES

3 - MÉTHODES DE ZÉRO APPLIQUÉES À LA MESURE DE TENSIONS

4 - AUTRES PROCÉDÉS DE MESURES OU ÉTALONS DE CONSERVATION

  • 4.1 - Mesures industrielles – appareils numériques
  • 4.2 - Étalons de conservation des laboratoires nationaux

Article de référence | Réf : R955 v2

Rappels et définitions
Méthodes de zéro en courant continu

Auteur(s) : Gérard TRAPON

Date de publication : 10 juin 1997

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Auteur(s)

  • Gérard TRAPON : Ingénieur, chargé d’études au Bureau national de métrologie BNM/LCIE (Laboratoire central des industries électriques)

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INTRODUCTION

Basés sur la méthode d’opposition (ou de zéro, ou d’équilibre ), les procédés qui vont être décrits ont été à l’origine de la métrologie électrique (pont de C. H. Christie et C. Wheatstone ; potentiomètre de J.-C. Poggendorf ) : ils regroupent les méthodes fondamentales utilisables pour la constitution d’un laboratoire de mesures précises en courant continu.

Malgré le développement d’un appareillage de mesures électroniques qui permet d’atteindre des incertitudes de plus en plus faibles et de joindre la rapidité de lecture à la commodité d’un affichage numérique, les méthodes de zéro continuent à être pratiquées dans tous les domaines de la métrologie électrique de précision.

En effet, les méthodes de zéro mettent en jeu un rapport de deux grandeurs passives (résistances, nombre de spires...), qui est souvent soit « auto-étalonnable » soit « auto-ajustable ». On peut ainsi, et sans l’aide d’étalon extérieur, soit connaître la valeur exacte de ce rapport, soit l’ajuster à sa valeur nominale. Ces méthodes permettent donc de déterminer de façon très précise le rapport entre la grandeur à mesurer et une grandeur de même type, mais de valeur connue, dite grandeur étalon. L’élément représentatif de la grandeur étalon assure, d’une part, le raccordement du laboratoire de mesures à l’étalon national, et d’autre part, la conservation de l’unité dans le laboratoire, entre deux raccordements successifs.

Le raccordement s’effectue par l’intermédiaire de la chaîne d’étalonnage mise sur pied par le Bureau national de métrologie (BNM ) dans les années 70, et dénommée actuellement « chaîne nationale d’étalonnage BNM-COFRAC ». Le COFRAC (Comité français d’accréditation ) tient à la disposition des utilisateurs la liste des laboratoires ou sociétés accrédités pour la délivrance de certificats d’étalonnage.

Les méthodes de zéro qui vont être décrites permettent donc de réaliser la traçabilité des grandeurs mesurées aux étalons nationaux, par l’intermédiaire de l’étalon de raccordement et de conservation ; elles ont été classées en deux grandes catégories, d’une part celles qui permettent la comparaison des résistances, et d’autre part, celles qui permettent la comparaison des tensions continues. En tête de chacune de ces deux parties sont rappelées les caractéristiques, définitions métrologiques, grandeurs d’influence et précautions d’emploi des éléments étalons utilisés (soit, respectivement, les résistances étalons d’une part, et les piles étalons et référence à diode zener d’autre part ).

Pour plus de détails sur la définition et les grandeurs d’influences des résistances étalons, le lecteur se reportera à l’article « Définition des caractéristiques métrologiques d’éléments passifs [R 1075], du présent traité.

Au paragraphe 4, sont décrits de façon succincte les deux phénomènes physiques mis en œuvre dans les laboratoires nationaux de métrologie pour la conservation de l’ohm et du volt (soit, respectivement, l’effet Hall quantique et l’effet Josephson ).

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-r955


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1. Rappels et définitions

1.1 Définition d’un réseau équilibré

Un réseau équilibré est un réseau qui possède au moins une branche dans laquelle le courant est nul. La résistance de cette branche (qui sera appelée branche morte ou branche de détection) peut être modifiée sans qu’aucune variation n’intervienne pour les courants circulant dans les autres branches du réseau.

Le réseau équilibré est qualifié de pont lorsque la relation d’équilibre concerne uniquement les résistances, et de potentiomètre lorsqu’elle concerne à la fois les résistances et les forces électromotrices.

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1.2 Propriétés d’un réseau équilibré

Si l’on numérote les branches du réseau à partir d’indices i, j, k, ..., on peut exprimer le courant passant dans la branche i sous la forme :

avec :

Gij
 : 
conductance de transfert entre les branches i et j (conductance dont le signe tient compte du choix, arbitraire, des polarités des sources et des sens des courants)
m
 : 
nombre total des branches du réseau.
  • Pour un réseau à une seule source Us , dans la branche s, l’annulation du courant Id dans la branche de détection d se traduit par :

    Id = Gds · Us = 0

    Le type même de circuit satisfaisant à cette relation est le pont de Wheatstone (figure 1), pour lequel, à l’équilibre Gds = 0.

  • Pour deux sources de fém U1 et U2 , l’annulation du courant dans la branche d...

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Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - KNOSP (R.), ANTOINE (J.C) -   Phénomènes parasites perturbant les mesures.  -  R1065 traité Mesures et Contrôle, janv. 1979 (Archives).

  • (2) - KNOSP (R.)  -   Définition des caractéristiques métrologiques d’éléments passifs.  -  R1075 traité Mesures et Contrôle, janv. 1994 (Archives).

  • (3) - ELNÉKAVÉ (N.) -   Diviseurs de tension ou de courant.  -  R1005 traité Mesures et Contrôle, janv. 1987.

  • (4) - FOLLIOT (J.C.) -   Mesures et détection des très faibles tensions.  -  R985 traité Mesures et Contrôle, janv. 1993.

  • (5) -   Calibration : Philosophy in practice  -  (2e édition). Édition Fluke Corporation.

  • (6) -   Low level measurements – Precision DC current voltage and resistance measurement  -  (4e...

1 Normalisation

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1.1 Commission électrotechnique internationale (CEI)

http://www.iec.ch

60 428 : Piles étalons (1973)

60 523 : Potentiomètres à courant continu (1975)

60 524 : Diviseurs de tension à résistances en courant continu, à rapports fixes (1975, amend. 1 1981, amend. 2 1997)

60 564 : Pont à courant continu pour mesures de résistances (1977, amendement 1 – 1981, amendement 2 – 1997)

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2 Constructeurs

  • Détecteurs de zéro : voir tableau A.

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