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Article

1 - PRINCIPES PHYSIQUES

2 - MÉTHODES ULTRASONORES CONVENTIONNELLES

3 - TECHNIQUES ULTRASONORES FOCALISÉES

4 - DESCRIPTION DES MULTIÉLÉMENTS

5 - PARAMÉTRAGE DES MULTIÉLÉMENTS

6 - EXEMPLE INDUSTRIEL

7 - APPLICATIONS AVANCÉES

8 - FREINS À LA MISE EN ŒUVRE DES MULTIÉLÉMENTS

9 - CONCLUSION

10 - ANNEXES

Article de référence | Réf : P3790 v1

Conclusion
Introduction à la technique ultrasonore multiéléments

Auteur(s) : Loïc DE ROUMILLY

Relu et validé le 05 janv. 2019

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RÉSUMÉ

Cet article vise à fournir une meilleure compréhension des principes sur lesquels s’appuie la technique multiéléments : quelques rudiments de calculs et un bref aperçu des applications avancées possibles. Pour commencer, les principes généraux qui gouvernent les techniques ultrasonores conventionnelles sont rappelés, en particulier le phénomène de diffraction. La technique multiéléments est introduite après une courte transition par les ultrasons focalisés. Les principes physiques qui la régissent sont décrits, et les différents paramètres caractéristiques des traducteurs sont présentés avec leur impact sur le faisceau. Le principe de calcul des lois de retards est exposé, avec les « effets parasites» éventuels. Les possibilités offertes par les multiéléments dans des configurations classiques sont présentées. Revenant sur la question des ultrasons focalisés, quelques applications plus évoluées sont brièvement décrites.

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Auteur(s)

INTRODUCTION

Le contrôle non destructif couvre le domaine d'activité qui consiste, dans l'industrie, à examiner un objet dans son volume ou en surface, sans nuire à son intégrité pour une utilisation ultérieure. Les techniques ultrasonores figurent parmi celles les plus couramment utilisées, comme les courants de Foucault, la radiographie, le ressuage… [R 1 400]. Elles s'appuient sur les principes de propagation d'ondes mécaniques dans les solides et les fluides, de fréquences situées dans le domaine ultrasonore. Plus précisément, il s'agit de produire une vibration dans la pièce à examiner et de détecter les signaux après interaction avec les éventuels défauts présents dans celle-ci. Dans certaines configurations particulières, la technique consiste à tracer les échos obtenus par réflexion : il s'agit littéralement d'« écho-graphie ».

La technique, utilisée depuis longtemps dans le domaine médical, mettant en œuvre des capteurs multiéléments, se déploie dans le domaine industriel depuis une dizaine d'années. S'il existe de nombreuses communications sur le sujet, les possibilités, mais aussi les limites, de cette technique innovante ne sont pas toujours précisées.

Cet article vise à fournir une meilleure compréhension des principes physiques sur lesquels s'appuie la technique multiéléments, quelques rudiments de calculs et un bref aperçu des applications avancées possibles.

Pour commencer, les principes généraux qui gouvernent les techniques ultrasonores conventionnelles sont rappelés, en particulier le phénomène de diffraction.

La technique multiéléments est introduite après une courte transition par les ultrasons focalisés. Les principes physiques qui la régissent sont décrits, et les différents paramètres caractéristiques des traducteurs sont présentés avec leur impact sur le faisceau. Le principe de calcul des lois de retards est exposé, avec les « effets parasites » éventuels.

Les possibilités offertes par les multiéléments dans des configurations classiques sont présentées. Revenant, à la fin de l'article, sur la question des ultrasons focalisés, quelques applications plus évoluées sont brièvement décrites.

Cet article est illustré par des résultats de simulations numériques ; les calculs ont été réalisés sous le logiciel CIVA (version commerciale 9.2) développé par le CEA (lien dans le « Pour en savoir plus »).

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p3790


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9. Conclusion

La technique multiéléments est à ce jour bien connue et maîtrisée ; elle est d'ailleurs déjà mise en œuvre dans des secteurs industriels variés, de l'aéronautique, du nucléaire, du transport ferroviaire, de la métallurgie.

La possibilité de sélectionner une ouverture du traducteur, de défléchir des faisceaux ultrasonores dans un volume à examiner, d'acquérir de manière quasi instantanée des informations selon plusieurs angles de tirs, etc. sont des atouts indéniables pour l'inspection en service, permettant de réduire de manière considérable le nombre de traducteurs à utiliser, et donc de gagner en temps au montage/démontage et à l'acquisition.

Par ailleurs, les travaux en cours, d'une part sur l'architecture des systèmes électroniques, les algorithmes de traitement, et les interfaces des logiciels d'analyse, d'autre part sur la normalisation, vont permettre de déployer plus largement encore cette technique innovante, en la rendant à la fois plus rapide, plus souple à l'utilisation et plus accessible.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - LANDAU (L.), LIFCHITZ (E.) -   Physique théorique. Théorie de l'élasticité.  -  Tome 7, Édition : Éd. MIR, 2e édition (1990).

  • (2) - PLOIX (M.A.) -   Étude de l'atténuation des ondes ultrasonores. Application au contrôle non destructif des soudures en acier inoxydable austénitiques.  -  Thèse de l'École Doctorale Mécanique Énergétique, Génie Civil, Aéronautique (2006).

  • (3) - CHASSIGNOLE (B.) -   Influence de la structure métallurgique des soudures en acier inoxydable austénitique sur le contrôle non destructif par ultrasons.  -  Thèse de l'École Doctorale matériaux de Lyon (2000).

  • (4) - PÉREZ (J.-P.) -   Optique : fondements et applications.  -  Éd. Dunod, 7e édition.

  • (5) - BORN (M.), WOLF (E.) -   Principles of optics.  -  Éd. Pergamon.

  • ...

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