Article de référence | Réf : P1450 v1

Outils de modélisation
Chromatographie ionique minérale - Phases stationnaires et méthodes de séparation

Auteur(s) : Eric CAUDRON, Dominique PRADEAU

Date de publication : 10 mars 2010

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

La chromatographie ionique minérale (CI) désignait à ses débuts une chromatographie d’échange d’ions couplée à une détection conductimétrique. Son évolution l’a conduite ensuite à recouvrir l’ensemble des techniques séparatrices d’analyse d’espèces ioniques par chromatographie liquide associées à des méthodes de détection variées. Dans le dosage des éléments inorganiques, notamment en analyse des eaux, la CI s’avère performante pour la détermination des anions (fluorures, chlorures, sulfates). Elle intervient également dans des secteurs comme l’énergie, la microélectronique ou dans les industries chimiques et pharmaceutiques.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Eric CAUDRON : Docteur de l'Université Paris Sud - Pharmacien Assistant Hospitalo-Universitaire - Laboratoire de Développement Analytique – Établissement Pharmaceutique des Hôpitaux de Paris - Laboratoire de Chimie Analytique – Faculté de Pharmacie Paris XI

  • Dominique PRADEAU : Docteur ès Sciences Pharmaceutiques - Pharmacien des Hôpitaux - Laboratoire de Développement Analytique – Établissement Pharmaceutique des Hôpitaux de Paris

INTRODUCTION

La chromatographie ionique (CI) est l'évolution moderne de la chromatographie par échange d'ions. Elle a été introduite en 1975 avec l'apparition de la détection conductimétrique combinée à la réduction de la conductivité chimique par Small, Stevens et Bauman . Elle s'est peu à peu imposée comme appellation générale pour qualifier les techniques de séparation rapides de chromatographie liquide d'ions sur des colonnes en couplage « on line » avec un détecteur à cellules continu permettant détection et quantification aussi bien des ions organiques qu'inorganiques. Son succès tient à ses caractéristiques de rapidité, de sensibilité, sa souplesse, sa relative simplicité de mise en œuvre, sa fiabilité, son coût abordable, ainsi que ses possibilités d'automatisation.

À l'origine, la CI est une chromatographie d'échange d'ions couplée à une détection conductimétrique. Elle s'est rapidement diversifiée. Elle recouvre actuellement un ensembIe de techniques séparatives d'analyse d'espèces ioniques par chromatographie liquide, développées grâce à la mise au point de phases stationnaires de plus en plus performantes, associées à des méthodes de détection variées. Son champ d'application intéresse des secteurs aussi divers que l'énergie, l'environnement, la microélectronique, les industries chimiques, pharmaceutiques et agroalimentaires.

Dans le domaine du dosage des éléments inorganiques qui fait l'objet de cet article, la chromatographie ionique joue un rôle primordial principalement dans l'analyse des eaux où elle est très performante pour la détermination d'anions (fluorures, chlorures, sulfates…) et de certains cations comme ceux de la famille des alcalins et alcalinoterreux (lithium, sodium, magnésium, calcium). II est à noter, cependant, que le couplage de la CI avec des méthodes spectroscopiques d'absorption ou d'émission atomique permet l'analyse des éléments de transition, des lanthanides et des actinides. Par ailleurs, son caractère séparatif lui permet de résoudre certaines difficultés posées par les techniques spectrométriques directes telles que les effets de matrice, les interférences ou les études de spéciation. Néanmoins, dans une grande majorité des cas, la détermination des cations fait préférentiellement appel à des techniques de spectrophotométrie directes et, en particulier, le couplage d'une méthode d'émission atomique dans un plasma à couplage inductif avec une détection en spectrométrie de masse (ICP/MS).

L'appareillage comporte les mêmes éléments que tout système chromatographique; les composantes particulières de la CI sont :

  • la colonne chromatographique garnie d'une phase stationnaire le plus souvent spécifique ;

  • le détecteur conductimétrique et les dispositifs de suppression ionique dans certaines applications ;

  • les matériaux constitutifs du système chromatographique comme, par exemple, l'utilisation de matériaux totalement inertes [polyéthylène éthylcétone (PEEK) ou polytétrafluoroéthylène (PTFE)] pour l'analyse des cations inorganiques à l'état de traces.

L'article « Chromatographie ionique minérale » se compose de deux fascicules :

  • [P 1 450] Phases stationnaires et méthodes de séparation ;

  • [P 1 451] Méthodes de détection.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p1450


Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

5. Outils de modélisation

L'utilisation des gradients, qui s'est développée ces dernières années, rend délicats les calculs prédictifs de rétention des ions et complexe l'optimisation des séparations. Un modèle mathématique développé par Jandera et Churazek  peut être utilisé pour calculer les facteurs de rétention prévisionnels à la fois dans des conditions isocratiques ou de gradients. II a été montré que les résultats de l'approche théorique sont superposables aux mesures expérimentales . Une modélisation des séparations est donc envisageable. Certains algorithmes de ce type sont commercialisés.

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Outils de modélisation
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - SMALL (H.), STEVENS (T.S.), BAUMAN (W.C.) -   Novel ion exchange chromatographic method using conductimetric detection.  -  Anal. Chem., 47, no 11, p. 1801-1809 (1975).

  • (2) - WEISS (J.) -   Handbuch der lonenchromatographie.  -  VCH Weinheim, 2nd edn (1991).

  • (3) - FRITZ (J.S.) -   Ion chromatography.  -  Anal. Chem., 59, no 4, p. 335A-344A (1987).

  • (4) - HADDAD (P.R.), NESTERENKO (P.N.), BUCHBERGER (W.) -   Recent developments and emerging directions in ion chromatography.  -  J. Chromatogr. A, 1184, p. 456-473 (2008).

  • (5) - FRITZ (J.S.) -   Factors affecting selectivity in ion chromatography.  -  J. Chromatography A, 1085, p. 8-17 (2005).

  • (6) - DUGAY (J.), JARDY (A.), DOURY-BERTHOD (M.) -   L'analyse des cations par chromatographie ionique. I. Phases stationnaires et méthodes de séparation.  -  Analusis,...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS