Présentation

Article

1 - DESCRIPTION D’UNE CHAÎNE CINÉMATIQUE COURANTE

2 - MASSES ET INERTIES RAMENÉES AU MOTEUR OU À LA ROUE

3 - PRINCIPAUX PHÉNOMÈNES DANS DIFFÉRENTES CONDITIONS D’UTILISATION DU VÉHICULE

4 - DEGRÉ DE COMPLEXITÉ DU MODÈLE

5 - CONCLUSION

6 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : BM2595 v1

Degré de complexité du modèle
Acyclisme des moteurs thermiques - Modélisation linéaire de la chaîne cinématique automobile

Auteur(s) : Elian BARON

Date de publication : 10 févr. 2021

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

Une chaîne cinématique cinématique automobile peut se modéliser sous la forme de ressorts de torsion, d’amortissements et d’inerties rotatives. Cet article propose une approche linéaire permettant de caractériser les liens entre excitations et réponses torsionnelles afin de prévoir et d’optimiser par calcul le comportement de la chaîne cinématique. Sur cette base, les principaux phénomènes de bruit liés au comportement torsionnel de la chaîne cinématique sont décrits de façon théorique et illustrés par des exemples numériques qui mettent en évidence les influences respectives des différents composants de cette dernière.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Elian BARON : Ingénieur-Docteur - Expert Chaîne Cinématique - Renault Automobiles - Guyancourt, France

INTRODUCTION

La réduction des bruits et vibrations dans les véhicules automobiles fait l’objet de progrès constants de la part des constructeurs. Mais cela ne se fait pas sans difficultés, en particulier en ce qui concerne la chaîne cinématique. En effet, l’accroissement des performances des moteurs contribue généralement à augmenter les excitations torsionnelles qu’ils engendrent. L’allégement des groupes motopropulseurs et des chaînes cinématiques rend aussi ces éléments plus sensibles aux excitations qui leur sont appliquées. Ces concepts d’excitations torsionnelles et de réponses torsionnelles des chaînes cinématiques nous amènent naturellement à modéliser les liens entre excitations et réponses. Une chaîne cinématique peut sans grande difficulté se réduire à une juxtaposition de ressorts de torsion, d’amortissements et d’inerties rotatives. On peut dès lors non seulement caractériser une chaîne cinématique existante, mais aussi en modifier le comportement d’une façon prévisionnelle, en optimisant par le calcul les composants élémentaires (inerties ou raideurs par exemple) afin de minimiser les grandeurs cohérentes avec la génération de bruit (accélérations torsionnelles notamment). Cet article aborde les principaux phénomènes à l’origine des bruits de chaînes cinématiques survenant dans un véhicule avec l’exemple d’une chaîne cinématique existante montée sur un véhicule de milieu de gamme européen. C’est en quelque sorte une sensibilisation aux principaux phénomènes physiques qui contrôlent le comportement torsionnel de la chaîne cinématique. Nantis de ces bases théoriques élémentaires, une étude plus approfondie des bruits de chaîne cinématique liés à l’acyclisme sera présentée dans un article spécifique. Il est à noter enfin que dans de nombreux problèmes liés à la dynamique de la chaîne cinématique que doit traiter l’ingénieur ou le concepteur, une approche considérant des comportements linéaires suffit largement. C’est ce type d’approche qui est retenue dans cet article. Toutefois, pour faire une analyse correcte de certains phénomènes, comme par exemple des problèmes de bruit liés à des chocs ou à des changements de pente dans la caractéristique couple-débattement d’un embrayage, l’approche linéaire ne suffit plus, et celle-ci peut même conduire à des conclusions erronées. Il faut alors passer à une approche non-linéaire, bien entendu beaucoup plus délicate à manipuler.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm2595


Cet article fait partie de l’offre

Machines hydrauliques, aérodynamiques et thermiques

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

4. Degré de complexité du modèle

La complexité d’un modèle dépend du degré de précision que l’on attend des résultats. En général, ce que l’on attend d’un modèle, ce sont plus des tendances ou des études de sensibilités par rapport à tel ou tel paramètre, que des conclusions par rapport à des valeurs absolues. Il faut donc toujours veiller à construire un modèle au juste nécessaire, d’abord parce qu’un modèle lourd nécessite des outils de calcul puissants, mais aussi parce que l’interprétation des résultats est bien plus délicate. Reprenons l’exemple de la chaîne cinématique présentée sur la figure 37. On a adopté un modèle à 5 inerties pour étudier les modes de vibrations principaux auxquels on risquait d’être confronté. Mais imaginons que l'on soit principalement intéressés par l’étude de la sensibilité de la raideur d’embrayage sur le mode de graillonnement de la boîte de vitesses. Dans ce cas, on peut se contenter d’un modèle simplifié ne faisant apparaître ni le moyeu d’embrayage, ni les transmissions. C’est ce que l'on va montrer en simplifiant le modèle de base, présenté sur la figure 37, pour le transformer successivement en un modèle à 4 inerties, puis à 3 inerties.

On rappelle que dans le modèle de base, les données sont les suivantes :

I 1 =0,258 kg .m 2 ; k 1 =911 N.m/rad; ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Machines hydrauliques, aérodynamiques et thermiques

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Degré de complexité du modèle
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - VALEO -   *  -  . – Module de formation embrayage (1998).

  • (2) - DESPRES (D.) -   Le double-volant amortisseur.  -  Journal de la SIA, p. 75-78 (1987).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Machines hydrauliques, aérodynamiques et thermiques

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS