Présentation
En anglaisNOTE DE L'ÉDITEUR
La norme NF EN ISO 6506-2 de novembre 2014 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN ISO 6506-2 (A03-152-2) "Matériaux métalliques - Essai de dureté Brinell - Partie 2 : Vérification et étalonnage des machines d'essai" (Révision 2018)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN1812 (décembre 2018).
Les normes NF EN ISO 6507-1 à -3 de mars 2006 citées dans cet article ont été remplacées par les normes NF EN ISO 6507-1 à -3 (A03-154-1 à -3) "Matériaux métalliques - Essai de dureté Vickers - Partie 1: Méthode d'essai- Partie 2: Vérification et étalonnage des machines d'essai - Partie 3: Étalonnage des blocs de référence"
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN1803 (avril 2018).
RÉSUMÉ
Simples et rapides, les essais de dureté sont très fréquemment utilisés pour suivre l’évolution des propriétés d’une pièce métallique, ou contrôler sa conformité. Ils consistent à mesurer la résistance à la pénétration locale du matériau. La notion de dureté reste cependant complexe à appréhender, puisqu’elle est dépendante non seulement des caractéristiques du matériau, mais également de la méthode d’évaluation de la dureté retenue (nature et forme du pénétrateur, mode de pénétration).
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Lire l’articleAuteur(s)
-
Dominique FRANÇOIS : Professeur honoraire de l’École Centrale de Paris
INTRODUCTION
Dans cette rubrique Essais mécaniques des métaux, le lecteur pourra également se reporter aux articles spécialisés suivants :
-
« Détermination des lois de comportement » [M 120] ;
-
« Essais d’aptitude à la mise en forme » [M 125] ;
-
« Essais de rupture » [M 126].
Si la notion de dureté est l’une des plus intuitives, sa mesure correspond en pratique à celle de la résistance à la pénétration locale du matériau considéré. La dureté est alors une propriété physique complexe et difficile à interpréter, qui dépend non seulement des caractéristiques de ce matériau, mais aussi de la nature et de la forme du pénétrateur et du mode de pénétration. C’est ainsi que le cuivre écroui offre une plus grande résistance à la pénétration que l’acier doux, mais il est rayé par lui.
Les essais habituels de dureté sont simples, rapides, et généralement non destructifs sauf très localement ; ils offrent donc un moyen très commode, et très utilisé dans les ateliers, pour vérifier l’évolution des propriétés d’une pièce métallique, notamment lors des traitements thermiques et mécaniques, ou pour contrôler la conformité des fournitures. De plus, la dureté permet d’apprécier, dans une certaine mesure, la résistance mécanique, la résistance à l’abrasion, la conservation du poli, la difficulté d’usinage, etc. Elle permet d’apprécier la résistance des corps fragiles (carbures, composés intermétalliques, etc.). Enfin, la mise au point des méthodes de mesure de la microdureté permet de résoudre de nombreux problèmes : évaluation de la dureté des couches minces ou superficielles, exploration d’alliages à phases multiples, évaluation de l’écrouissage local, etc. Depuis quelques années, la mise au point des techniques de mesure à l’échelle nanométrique ouvre, grâce à la nanodureté, des possibilités encore plus grandes dans ces domaines.
De très nombreuses méthodes d’évaluation de la dureté ont été proposées. Les plus courantes et les plus familières consistent à mesurer la résistance à la pénétration, mais les essais par rayage, par rebondissement ou par oscillations de pendules peuvent dans certains cas offrir des possibilités intéressantes.
Les sigles et symboles sont explicités en p. 16.
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CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :
Accueil > Ressources documentaires > Matériaux > Étude et propriétés des métaux > Essais mécaniques sur les métaux et alliages > Essais mécaniques des métaux - Essais de dureté > Essais de dureté par rayage
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1. Essais de dureté par rayage
1.1 Échelle de Mohs
Historiquement, c’est la plus ancienne méthode de mesure de la dureté : un corps est plus dur qu’un autre s’il peut le rayer. Elle fut utilisée par Réaumur, puis par Mohs qui proposa la première échelle de dureté des minéraux (tableau 1) : chaque minéral raye ceux qui sont au-dessous de lui. Les minéraux indiqués ont été sélectionnés pour conduire à des intervalles de dureté comparables entre deux éléments consécutifs.
HAUT DE PAGE1.2 Scléromètre à rayures
Pour préciser la notion de dureté dans le cas des métaux, on a été amené à concevoir des appareils plus sensibles, les scléromètres à rayures. Avec ces appareils, on mesure la charge nécessaire pour produire une rayure de largeur donnée ou, au contraire, on mesure la largeur de la rayure faite sous charge déterminée par une pointe de diamant. Dans ce dernier cas, la dureté H, ou nombre de Bierbaum, est définie par :
avec :
- λ :
- (m) largeur de la rayure produite par une charge d’environ 0,03 N pour les métaux tendres et d’environ 0,09 N pour les métaux durs. Cette largeur est mesurée à l’aide d’un microscope à fort grandissement (500).
La résolution est de l’ordre du micromètre. L’essai à la lime n’est qu’une application assez grossière et qualitative de ce principe.
La dureté par rayage, plus délicate à mettre en œuvre et moins précise que les méthodes par pénétration sous faible charge, n’est utilisée aujourd’hui dans des cas très particuliers.
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Essais de dureté par rayage
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - RODRIGUEZ (R.), GUTIERREZ (I.) - Correlation between Nanoindentation and Tensile Properties. Influence of the Indentation Size Effect. - Materials Science and Engineering A 361 2003 pp. 377-384.
-
(2) - MURAKAMI (Y.), YVAN (L.P.) - Finite Elements Method (FEM) Analysis of Elastic Linear Hardening Materials and Comparison with Measurements on Commercial Materials. - JTEVA 20 1992 pp. 15-24.
-
(3) - LAWN (B.) - Fracture of Brittle Solids, - 1993 Cambridge U. Press.
-
(4) - LOST (A.), FOCT (J.) - Mesure de la ténacité par indentation, application à la galvanisation. - Mémoires et études scientifiques. Rev. Net. décembre 1992.
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
-
Essais mécaniques des métaux. Détermination des lois de comportement.
-
Essais mécaniques des métaux. Essais d’aptitude à la mise en forme.
-
Essais de rupture.
Octobre 1999
Matériaux métalliques – Essai de dureté Brinell – Partie 1 : méthode d’essai
Octobre 1999
Matériaux métalliques – Essai de dureté Brinell – Partie 2 : vérification et étalonnage des machines d’essai
Octobre 1999
Matériaux métalliques – Essai de dureté Brinell – Partie 3 : étalonnage des blocs de référence
Juin 1998
Matériaux métalliques – Essai de dureté Vickers – Partie 1 : méthode d’essai
Juin 1998
Matériaux métalliques – Essai de dureté Vickers – Partie 2 : vérification des machines d’essai
Octobre 1999
Matériaux métalliques – Essai de dureté Rockwell – Partie 1 : méthode d’essai (échelles A, B, C, D, E, F, G, H, K, N, T)
Octobre 1999
Matériaux métalliques – Essai de dureté Rockwell – Partie 2 : vérification et étalonnage des machines d’essai (échelles A, B, C, D, E, F, G, H, K, N, T)
Octobre 1999
Matériaux métalliques – Essai de dureté Rockwell – Partie 3 : étalonnage des blocs de référence (échelles A, B, C, D, E, F, G, H, K, N, T)
Juin 2004
Matériaux métalliques – Conversion des valeurs de dureté
Juin 2003
Matériaux métalliques – Essai...
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