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Jean AYEL : Ingénieur de l’École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg et de l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs - Docteur-Ingénieur - Responsable du cycle Applications des produits pétroliers et énergétiques à l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs
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Lire l’articleINTRODUCTION
Un lubrifiant se qualifie pour une application déterminée par les propriétés requises pour cet emploi. Ces propriétés sont consignées dans un cahier des charges, une norme ou une spécification. Certaines sont reprises, sous forme résumée, dans les fiches techniques destinées aux utilisateurs. Celles-ci ne donnent jamais la composition des produits. Dans certains cas, il est signalé la présence dans la formule de constituants valorisants ou originaux (bases de synthèse, bases hydrotraitées à très haut VI, nouveaux additifs, etc.) permettant de mieux promouvoir le produit, mais l’indication reste toujours assez vague quant à la nature exacte des composants et en aucun cas ne renseigne sur leurs concentrations.
Les propriétés se classent en deux groupes : les caractéristiques d’identification et d’utilisation et les caractéristiques de performances.
Les caractéristiques d’identification (masse volumique, indice de réfraction, point d’écoulement, etc.) et d’utilisation sont des propriétés physiques et/ou chimiques, habituellement désignées « propriétés physico-chimiques », évaluées par des essais simples de laboratoires. Certaines de ces caractéristiques sont véritablement des propriétés fonctionnelles (caractéristiques d’utilisation) ; c’est le cas, par exemple, de la compressibilité ou de la viscosité dynamique.
Les caractéristiques de performances physico-chimiques, mécaniques ou complexes sont évaluées par des essais effectués au laboratoire, en cellule sur bancs d’essai ou en service réel.
Ne seront décrites dans cet article que les propriétés et les caractéristiques les plus utilisées aussi bien pour les lubrifiants liquides que pour les graisses. La liste complète de toutes les méthodes d’essais et d’analyses est donnée dans la documentation en fin d’étude avec les équivalences entre les différents organismes de normalisation nationaux et internationaux.
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2. Couleur
C’est par transparence que l’on évalue la couleur d’une huile en la comparant à celles de verres étalons. Il existe plusieurs méthodes d’évaluation mais la couleur ASTM (NF T 60-104 /ASTM D 1500/ISO 2049) est de loin la plus utilisée. Elle est obtenue en comparant l’huile par transparence sous épaisseur donnée à l’un des 16 verres étalons de l’échelle ASTM graduée de 0,5 en 0,5 depuis 0,5 (clair) à 8 (foncé = rouge brun). Pour les couleurs trop foncées, l’échantillon peut être dilué (Dil).
La couleur d’une huile de base est d’autant plus claire qu’elle est mieux raffinée mais les additifs assombrissent pratiquement toujours les huiles de base. Certains même les noircissent complètement (graphite, bisulfure de molybdène, etc.).
La couleur de l’huile évolue en cours d’utilisation. Cela est évident pour les huiles moteurs qui deviennent rapidement noires en se chargeant en suies de combustion, mais cela est aussi vrai pour les huiles claires (fluides hydrauliques, huiles turbines, etc.) qui se colorent par oxydation ou en raison de la pollution.
Pour certaines applications, afin d’éviter les erreurs de mélange lors des remplissages ou des appoints, le lubrifiant est coloré. C’est ainsi que les fluides de transmissions automatiques (ATF) sont colorés en rouge, le liquide minéral LHM de Citroën en vert et les liquides de freins destinés à certains véhicules de l’armée française en violet.
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