Conclusion
Essais des moteurs automobiles - Moyens d'analyse

Depuis plusieurs années le travail des metteurs au point et des essayeurs a été profondément modifié, principalement par l'arrivée en force de l'électronique et de l'informatique, tant au niveau du contrôle moteur qu'au niveau des moyens de mesures et d'essais. Auparavant, les tâches consistaient à faire de la mise au point par ajustement de paramètres et de réglages au banc d'essais alors qu'aujourd'hui avec l'arrivée des ECU, il faut envisager toutes les possibilités de fonctionnement et le passage d'un état de réglage à l'autre.

Il y a de plus en plus d'essais mais surtout de plus en plus d'automatisation et d'outils d'aide à la décision compte tenu de la complexité des systèmes ECU.

Les normes environnementales de plus en plus sévères imposent des « contrôles moteur » très sophistiqués et leur mise au point nécessite des outils performants et liés aux résultats de la simulation numérique. La quantité d'essais à réaliser pour obtenir des réglages satisfaisant tout à la fois les exigences normatives et les desiderata des clients ne cesse d'augmenter et impose des automatisations de plus en plus poussées. Toutes ces contraintes conduisent à :

• augmenter la productivité des bancs d'essais ;

• réduire les temps de développement, assurer la répétabilité des essais par des méthodes de conditionnement et de recoupement ;

• valider la robustesse des réglages moteur ;

• créer des procédures types dans des buts de comparaison de réglages, de stratégies... ;

• capitaliser le savoir-faire des procédures de calibrage moteur transposables d'un moteur à l'autre ;

• assurer la pérennité du moteur et du banc par mise en place de procédures de repli en cas d'incident ;

• répondre à un marché du banc « tout automatique ».

Enfin, la partie non encore accessible aux essais de façon automatisée et numérisée est l'agrément de conduite du véhicule qui sera l'enjeu des années à venir.