Article de référence | Réf : BM5065 v1

Sigles, notations et symboles
Usure des contacts mécaniques - Problématique et définitions

Auteur(s) : Michel CARTIER, Philippe KAPSA

Date de publication : 10 avr. 2001

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

Auteur(s)

  • Michel CARTIER : Responsable du département mécanique des surfaces et tribologie de HEF R & D (hydromécanique et frottement)

  • Philippe KAPSA : Directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) - Directeur du laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes, UMR CNRS 5513

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Selon la plupart des glossaires et définitions appartenant à la littérature technique spécialisée, l’usure correspond à la « perte progressive de matière de la surface active d’un corps, par suite du mouvement relatif d’un autre corps sur cette surface ».

Du point de vue du mécanicien, la notion d’usure est beaucoup moins restrictive car elle s’applique plus généralement à tout évènement conduisant à une perte de fonction des composants ou systèmes, ce point de vue corroborant d’ailleurs les définitions plus communes qui associent à l’usure la détérioration due à l’usage.

La perte de fonction correspond aux dysfonctionnements qui peuvent résulter :

  • des évolutions dimensionnelles, géométriques des pièces, telles que l’accroissement des jeux dû à une perte de cote (dégradation de la précision, etc.) ou au contraire, le colmatage des interfaces par l’accumulation de débris (blocage, coincement...) ;

  • des phénomènes de dégradation des surfaces (rayures, sillons, cavités, excroissances...) dont l’influence peut être dommageable à plusieurs égards : déficience d’une étanchéité, altération des propriétés mécaniques des composants ou encore détérioration de l’aspect...

À ces manifestations possibles de l’usure, qui correspondent aux constats réalisables sur les pièces, peuvent s’ajouter un certain nombre d’effets directs ou indirects, préjudiciables au fonctionnement normal d’un mécanisme et/ou à son environnement : vibrations, bruits, émission de particules, accroissement de la puissance consommée, du niveau de température, de la consommation de lubrifiants...

La diversité des formes possibles de détérioration pose, en pratique, le problème de la définition des critères de l’usure ; en effet, dans les cas où l’usure ne correspond pas à une évolution dimensionnelle quantifiable (perte de cote), elle ne peut être corrélée à des grandeurs directement mesurables sur les éléments de machine. En particulier, la notion de taux d’usure, qui exprime la perte de matière en fonction de la distance parcourue, est totalement inadaptée pour un grand nombre de situations, de sorte que l’on préférera souvent parler de durabilité qui fait référence au temps, ou au nombre de cycles d’utilisation pendant lequel la fonction est maintenue.

Cependant, si l’usure est, dans le cas général, dommageable, il est un cas au moins où le phénomène, pris exclusivement sous l’angle des évolutions géométriques, est favorable. Ainsi, et à condition qu’elle soit contrôlée, l’usure est-elle exploitée pour assurer le rodage des mécanismes.

Dans l’ensemble des secteurs industriels concernés par l’usure, plus de deux tiers des problèmes rencontrés relèvent de la mécanique (dans ce domaine, 30 % des avaries sont imputables à l’usure). Liée aux déplacements de deux corps l’un par rapport à l’autre, l’usure se rencontre plus particulièrement sur toutes les machines dont les fonctions utilisent les actions de contact : transmission des forces ou mouvements entre les différentes parties constitutives, guidages en rotation ou translation, assemblages, étanchéités...

La notion de « déplacements » n’implique pas uniquement ceux prévus par la cinématique mais s’adresse aussi aux mouvements d’amplitude très faible, pouvant être induits par la seule déformation élastique des pièces (par exemple les glissements relatifs dans l’empreinte de contact d’une bille sur son chemin de roulement, ou au contact d’une bague frettée sur un arbre soumis à déformation par flexion...).

Cet article est le premier d’une série de quatre articles traitant de l’usure des contacts mécaniques. Il est suivi de :

  • Usure des contacts mécaniques. Éléments de tribologie [BM 5 066] ;

  • Usure des contacts mécaniques. Manifestations de l’usure [BM 5 067] ;

  • Usure des contacts mécaniques. Maîtrise de l’usure et du frottement [BM 5 068].

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm5065


Cet article fait partie de l’offre

Frottement, usure et lubrification

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais En anglais

4. Sigles, notations et symboles

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Frottement, usure et lubrification

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Sigles, notations et symboles
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BELOT (J.M.), RIGAUT (B.) -   Importance économique de l’usure.  -  CETIM informations n° 141, p. 29-32 (1994).

  • (2) - TIMOSHENKO (S.), GODIER (J.N.) -   Theory of elasticity.  -  Dunod (1951).

  • (3) - CAUBET (J.J.), CARTIER (M.) -   Analyse des contraintes résultant du contact de deux corps frottants.  -  Les Mémoires du CETIM n° 1 (1969).

1 Annuaire

HAUT DE PAGE

1.1 Organismes de formation (liste non exhaustive)

Conservatoire National des Arts et Métiers – Centre d’Actualisation des Connaissances et de l’Étude des Matériaux Industriels (CNAM-CACEMI) :

– Dégradation des surfaces par usure en construction mécanique

Institut National des Sciences Appliquées (INSA) :

– Frottement – Lubrification – Tribologie : Applications aux mécanismes

Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM) :

– Frottement, usure : optimisation de la conception mécanique et du choix des matériaux

HEF Formation :

– La mécanique des surfaces (frottement-usure)

– Traitements et revêtements de surfaces appliqués aux problèmes de frottement

École Centrale de Lyon (ECL) :

– Les expertises en tribologie

– Les principes de la tribologie et leurs applications

– Pratique de la microscopie à force atomique (AFM), monodureté et mécanique du contact

Institut Supérieur des Matériaux et de la Construction Mécanique (ISMCM) – Centre d’Études Supérieures des Techniques Industrielles (ISMCM-CESTI) :

– Tribologie et applications

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Frottement, usure et lubrification

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS