Article de référence | Réf : M4530 v1

Généralités
Aciers pour traitements thermiques - Propriétés et guide de choix

Auteur(s) : Guy MURRY

Date de publication : 10 mars 2002

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Auteur(s)

  • Guy MURRY : Ingénieur de l’École nationale supérieure d’électrochimie et d’électrométallurgie de Grenoble, Docteur-ingénieur Ingénieur-conseil métallurgie et aciers - Ancien Directeur de l’Office technique pour l’utilisation de l’acier (OTUA)

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INTRODUCTION

Les aciers spéciaux de construction mécanique pour traitements thermiques sont essentiellement des aciers destinés aux mécaniciens qui utilisent le traitement thermique final pour donner à ces aciers des propriétés d’emploi très performantes, tout en profitant des possibilités offertes par un ou plusieurs traitements thermiques intermédiaires pour les mettre en œuvre (par formage, usinage, etc.) dans les conditions les moins pénalisantes et les plus économiques. Ce faisant, les mécaniciens mettent à profit la remarquable facilité d’adaptation qu’offrent les aciers, facilité qui découle de l’ampleur des variations de leurs propriétés mécaniques en fonction des divers états structuraux que l’on peut leur conférer par traitement thermique.

L’éventail des potentialités offertes par les aciers spéciaux de construction pour traitements thermiques (au sens large du terme) est très vaste ; il sera donc impératif de bien faire son choix, en prenant en compte tous les paramètres.

L’étude complète du sujet comprend les articles :

  • M 4 530 – Aciers pour traitements thermiques. Propriétés et guide de choix (le présent article) ;

  • M 4 531 – Aciers pour traitements thermiques. Normalisation ;

  • M 4 532 – Aciers pour traitements thermiques. Mise en œuvre ;

  • Doc. M 4 533 – Aciers pour traitements thermiques.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m4530


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1. Généralités

La figure 1 permet de quantifier les possibilités offertes par les aciers à travers des courbes précisant l’évolution de la résistance à la traction en fonction de la teneur en carbone et après différents traitements thermiques.

Après trempe et revenu le domaine utilisable en pratique est compris entre :

  • une limite inférieure qui correspond à un revenu à haute température ne conduisant pas à des performances de résistance très élevées (sauf si l’acier contient des éléments d’alliage carburigènes), mais assurant un haut niveau des caractéristiques de ductilité donc de sécurité ;

  • une limite supérieure qui correspond à un revenu de détente (180 à 220 C) qui permet de conserver de hautes caractéristiques de résistance, mais conduit à une ductilité limitée qui exige que des précautions soient prises pour limiter le risque de rupture brutale.

Après adoucissement le domaine utilisable en pratique est compris entre :

  • une limite inférieure qui correspond à l’adoucissement maximal (avec globulisation des carbures) qui favorise la mise en forme par déformation à froid ;

  • une limite supérieure qui correspond aux états préférables (ferritoperlitiques fins) pour l’usinage.

Mais il est judicieux ici, pour tenir compte des progrès réalisés, d’élargir le domaine des traitements thermiques en prenant en compte les possibilités offertes par les traitements thermomécaniques qui, en couplant déformation plastique à chaud et gestion des refroidissements, permettent d’accéder à des solutions intéressantes par leur efficacité et leur économie. Pour rester dans le domaine des fabrications mécaniques, nous nous limiterons aux solutions accessibles dans le cadre de la forge à chaud, c’est-à-dire aux résultats de ce que l’on appelle souvent les traitements dans la chaude de forge qui peuvent s’appliquer aux aciers classiques de construction mécanique, mais aussi à une classe spéciale d’aciers microalliés dits à dispersoïdes [M 4 525].

Enfin, à ces possibilités, on peut ajouter encore celles qui permettent de conférer, à des zones de surface de pièces en acier, des propriétés très particulières par modification...

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